Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 R 4.1 et suivants. En effet, notre chapitre nous montre Élisée, type du Seigneur Jésus, comme source de bénédictions pour deux familles. La première est pauvre: Une veuve avec ses deux enfants est à la merci d’un créancier impitoyable. Mais sa foi sait à qui s’adresser (Psaume 68:6 ps 68.1-7) et reçoit cette huile précieuse et abondante tant qu’il y a des vases vides pour la contenir.
Vendus par nos iniquités à Satan, le terrible créancier, celui-ci s’est ainsi acquis des droits sur nous (Ésaïe 50:1 es 50.1-3). Mais il y a une ressource: Nous tourner vers le Seigneur. Et nous recevrons la puissance divine, selon la mesure de notre foi (les vases vides), non seulement pour le salut de ceux que nous aimons, mais aussi pour la vie de tous les jours (verset 7).
La seconde famille est bien différente. Ce sont des gens riches. Pourtant l’homme de Dieu y est reçu avec simplicité. Il s’y trouve à l’aise et ses hôtes aussi sont heureux quand il est là. Bel exemple pour nous!
Le Seigneur Jésus est-Il vraiment chez Lui dans notre maison et aussi dans notre cœur? Pouvons-nous tout Lui montrer, tout Lui dire, Lui confier nos secrets désirs? Pour en prendre connaissance, Il n’a pas besoin d’un intermédiaire comme ici le prophète. Et Il y répondra si ces désirs sont selon Lui (Psaume 37:4 ps 37.1-6).
L’Éternel a donné un enfant à la pieuse Sunamite. Mais il désire faire pour elle encore quelque chose de plus: Il veut qu’elle connaisse Sa puissance qui ressuscite les morts. Un bébé qui arrive dans une famille est une source de joie pour ses parents et ses frères et sœurs. Mais ce qui aura plus de prix encore aux yeux de Dieu, ce sera la nouvelle naissance de cet enfant; le ciel entier s’en réjouira. Ce passage de la mort à la vie, qui s’appelle la conversion, n’est-il pas le plus grand des miracles? Jésus l’opère encore aujourd’hui dans nos maisons! En avez-vous fait l’expérience?
Considérons le Sauveur dans la maison de Marthe à Béthanie. Il y était reçu de temps en temps avec respect et affection, comme Élisée chez la Sunamite. Mais il fallait que cette famille Le connaisse sous un nouveau Nom: «La Résurrection et la Vie» (Jean 11:25 j 11.17-27). Jésus n’était pas là au moment où le deuil avait frappé et Son retard avait pu paraître de l’indifférence. Mais il était nécessaire que la foi soit éprouvée, et dans notre récit, il en est ainsi de la Sunamite. «Tout va bien», dit-elle, envers et contre tout. Nous qui nous plaignons pour si peu de chose, n’oublions pas dans toutes nos difficultés cette parole d’entière confiance: «Tout va bien»!
Comme le rappelle Hébreux 11, chapitre de la foi: «des femmes reçurent leurs morts par la résurrection» (Hébreux 11:35 hb 11.32-40). Il en a été ainsi de la veuve de Sarepta et maintenant de l’heureuse Sunamite. Mais quelle différence avec la scène du tombeau de Lazare, où un simple appel du Maître de la vie suffit à ranimer un homme mort depuis quatre jours. Bientôt, tous les rachetés endormis entendront «le cri de commandement» de Celui qui a vaincu la mort et ils ressusciteront avec puissance (1 Thessaloniciens 4:16 1th 4.13-18).
L’incident des coloquintes dans la marmite nous rappelle comment l’homme, avec de bonnes intentions parfois, ne fait que gâter ce que Dieu veut lui donner. Veillons donc à ne rien ajouter à la Parole, nourriture de nos âmes, et méfions-nous de toutes les «nouveautés» (Galates 1:7-8 gl 1.6-9). Combien d’écrits religieux dans lesquels un peu de poison se trouve mêlé avec la vérité divine!
L’homme de Baal-Shalisha, dont le sac devient pour Élisée le moyen de nourrir 100 personnes, nous reporte une fois encore aux scènes de l’Évangile (Matthieu 14:15-21 mt 14.13-21 et 15:32-38 mt 15.29-39). Mais, là aussi, quelle différence entre le prophète et Celui qui fait asseoir les foules pour les rassasier en vertu de Sa propre puissance (Psaume 132:15 ps 132.11-18).
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Élisée vient au secours d’une veuve et ses deux enfants :
-2 R 4.1 Élisée lui dit: Que puis-je faire pour toi? Dis-moi, qu’as-tu à la maison? Elle répondit: Ta servante n’a rien du tout à la maison qu’un vase d’huile.
-Ne 5.1 Il s’éleva de la part des gens du peuple et de leurs femmes de grandes plaintes contre leurs frères les Juifs.
-Ec 4.1 J’ai considéré ensuite toutes les oppressions qui se commettent sous le soleil; et voici, les opprimés sont dans les larmes, et personne qui les console! ils sont en butte à la violence de leurs oppresseurs, et personne qui les console!
-Es 5.7 La vigne de l’Éternel des armées, c’est la maison d’Israël, Et les hommes de Juda, c’est le plant qu’il chérissait. Il avait espéré de la droiture, et voici du sang versé! De la justice, et voici des cris de détresse!
De tout ce qui précède, nous notons qu’un nouveau moyen de subsistance, plus complet que le précédent, est apporté aux fils des prophètes qui entourent Élisée à Guilgal. Ce sont d’abord vingt pains d’orge, nourriture pauvre, représentant, comme dans le songe du Madianite (Juges 7), un Christ humilié, puis du grain en épi, premiers fruits récoltés dans le pays de Canaan, image d’un Christ ressuscité, le grain qu’Israël avait goûté jadis au même lieu après le passage du Jourdain. Ainsi, le résidu prophétique apprendra graduellement à connaître, avec le jugement de lui-même, toutes les ressources qu’il possède en Christ. Ces ressources lui seront dispensées par le Seigneur, se tenant en Esprit avec lui. Il nourrira de pain ses pauvres, comme il l’avait fait pendant son passage ici-bas. Il fera fructifier la faible connaissance qu’ils possèdent. «Donne cela au peuple, et qu’ils mangent». Ce sont les mêmes paroles qu’Élisée avait prononcées devant la marmite assainie. Il ne leur vient plus à la pensée d’ajouter leur travail à cette nourriture, car elle est complète. Ils en eurent de reste, selon la parole de l’Éternel, comme les 5000 hommes au temps de Jésus. Que leur manquait-il désormais? Tout ce chapitre nous montre le chemin par lequel les fidèles du résidu sont conduits, sous la direction du Saint Esprit, depuis la connaissance du travail de l’âme de Christ pour les ramener à la vie (à travers le jugement d’eux-mêmes et l’expérience de l’incapacité pour le bien dont toute leur activité est frappée), jusqu’à la satisfaction de tous leurs besoins, par la connaissance d’un Christ homme, apportant la vie sainte au milieu de la mort, et par l’appréciation d’un Christ humilié puis ressuscité, qui devient leur abondante nourriture. «Ils en eurent de reste, selon la parole de l’Éternel». D’autres qu’eux peuvent s’en nourrir, ce repas est, en grâce, offert à tous. Nous avons donc assisté, dans ce chapitre, aux miracles du siècle à venir, non sans y trouver une source de bénédictions pour nous-mêmes. Au chapitre 2, nous avons trouvé, dans la personne d’Élisée, l’Esprit de Christ envoyé en grâce au résidu; au chapitre 3, l’Esprit de Christ rejetant Israël pour ne plus tenir compte que de Juda, et cependant agissant encore en grâce envers tous; enfin, au chapitre 4, les ressources que l’Esprit de Christ déploie pour ce qui est fidèle parmi le peuple, puis pour les fils des prophètes qui traversent toutes les phases d’une tribulation dans laquelle leur foi est profondément exercée. Quel monde que celui-là! Quel monde que le nôtre! Quel monde que celui de la fin! Mais le Seigneur a dans tous les temps un résidu qu’il aime, qu’il soutient, réjouit et nourrit; à ses yeux le vrai sel de la terre! Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Guérison de Naaman le lépreux par Élisée le prophète. » 2 R 5
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.