Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui sur le thème ci-dessus tiré de Col 2.1 et suivants. En effet, S’occuper des gloires du Seigneur Jésus est le moyen d’être édifiés et enracinés en Lui. Les racines d’un arbre lui assurent à la fois nourriture et stabilité (Pr 12.3). Si le chrétien n’est pas affermi dans la foi (Col 1.21-23), il risque d’être emporté «par tout vent de doctrine» (Ép 4.10-16; Mt 13.18-23). Précisément des vents dangereux soufflaient à Colosses: la philosophie, la tradition, le culte des anges, les ordonnances religieuses,… tout ce que le verset 8 appelle de vaines tromperies. Avec non moins d’imagination, doctrines et thèses sont inventées et foisonnent aujourd’hui. Craignons de prêter l’oreille à tout enseignement qui s’écarte de la Parole de Dieu. L’Ennemi de nos âmes, par les agents qu’il emploie, voudrait nous séduire, faire de nous sa proie, nous déposséder, nous frustrer du prix du combat. Or le grand combat a été livré et remporté par un Autre. La croix où Satan a cru un moment triompher a marqué sa défaite totale et publique; il a lui-même été dépossédé de son armure et de ses biens (Luc 11.17-23 ). Ne supportons pas de nous laisser prendre, ou plutôt prendre au Seigneur, quoi que ce soit de ce qui Lui appartient.

Ce que nous devons faire ou ne pas faire découle de ce que nous sommes. Or notre double position vient d’être précisée : D’abord, nous sommes morts avec Christ, morts aux principes du monde; nous ne pouvons plus prendre pour règle de vie les principes qui régissent ce monde, avec leurs prétentions morales ou religieuses, et leur mesure souvent fausse du bien et du mal. Ensuite, nous sommes «ressuscités avec le Christ». Gens d’en haut, pensons aux choses d’en haut, appliquons les principes d’en haut dans nos circonstances les plus ordinaires. Oui, vous êtes morts,  et la vie nouvelle, impérissable, que vous possédez à présent est «cachée avec le Christ en Dieu». «C’est pourquoi le monde ne nous connaît pas – c’est-à-dire ne peut pas nous comprendre – parce qu’il ne L’a pas connu» (1 Jean 3.1-3). Mais quand Christ sera manifesté, alors tous sauront quel était notre secret. Bien que notre vie soit au ciel, il nous reste sur la terre des «membres» moraux dangereux, autrement dit nos convoitises. Appliquons la mort à toutes ces coupables manifestations du vieil homme. À cause d’elles «la colère de Dieu vient sur les fils de la désobéissance». À cause d’elles aussi cette colère est tombée sur notre parfait Substitut.

Alors l’apôtre juge maintenant le système des faux docteurs au point de vue de notre position comme chrétiens. Quelle est cette position? «Vous êtes morts avec Christ», est-il dit. Ce n’est pas toute notre position, car nous sommes aussi ressuscités avec lui et unis à lui dans le ciel; mais c’est le fait de notre mort avec Christ que l’apôtre emploie pour montrer l’inutilité du système des ordonnances. Elles sont pour la terre, pour quelqu’un qui vit dans ce monde, et qui par elles voudrait, dans cette vie-là, entrer en relation avec Dieu. Or, le chrétien est mort avec Christ, ainsi que l’expose le chap. 6 aux Romains. Il n’est donc plus dans l’existence à laquelle s’adaptent les ordonnances. Il est mort aux éléments du monde. Qu’est-ce qu’un mort a à faire avec cela? N’étant plus en vie dans le monde, c’est-à-dire ne vivant plus de la vie qui dirige les pensées et les principes du monde dans les choses religieuses (et même en tout), pourquoi le chrétien agirait-il comme s’il vivait encore de cette vie, en établissant des ordonnances? Ces ordonnances, Paul les résume en ces quelques mots: «Ne prends pas, ne goûte pas, ne touche pas». Elles étaient établies selon des enseignements et des commandements d’hommes. C’était un joug que l’on voulait imposer aux chrétiens, sous prétexte que leur abstention des choses que Dieu a créées (1 Tim. 4:3), les conduirait à la sainteté. Prescriptions méticuleuses qui, au contraire, détournant les pensées des choses du ciel et les portant sur les choses qui périssent, sont destructives de la vraie sainteté. Que reste-t-il pour l’âme qui s’est astreinte à ces ordonnances? Rien; «elles sont destinées à périr par l’usage».

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Vous avez tout pleinement dans le Christ :

  • Vie livrée : communion avec la mort de Christ

Rm 6.6 sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché; 2 Co 4.11 Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle. Ga 2.20 J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. Col 2.20 Si vous êtes morts avec Christ aux rudiments du monde, pourquoi, comme si vous viviez dans le monde, vous impose-t-on ces préceptes; 2 Tim 2.11 Cette parole est certaine: Si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui;

  • Recevoir Christ

Mt 10.40 Celui qui vous reçoit me reçoit, et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé. Mc 9.37 Quiconque reçoit en mon nom un de ces petits enfants me reçoit moi-même; et quiconque me reçoit, reçoit non pas moi, mais celui qui m’a envoyé. Lc 8.40 A son retour, Jésus fut reçu par la foule, car tous l’attendaient. Jn 1.12 Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés,

  • Récompenses des fidèles pour le service spirituel :

-Aux gagneurs d’âmes Dn 12.3 Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité.

-Aux serviteurs humbles Mt 10.42 Et quiconque donnera seulement un verre d’eau froide à l’un de ces petits parce qu’il est mon disciple, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense.

-Aux intendants fidèles Mt 25.23, 34 Son maître lui dit: C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître. 34 Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. Mc 9.41 Et quiconque vous donnera à boire un verre d’eau en mon nom, parce que vous appartenez à Christ, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense.

-Aux bienveillants Lc 6.35 Mais aimez vos ennemis, faites du bien, et prêtez sans rien espérer. Et votre récompense sera grande, et vous serez fils du Très Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les méchants. Jn 4.36 Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble.

-Aux hommes bons de chaque nation Rm 2.10 Gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien, pour le Juif premièrement, puis pour le Grec! 1 Co 3.8 Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail.

-Aux hommes bons de chaque classe sociale Ep 6.8 sachant que chacun, soit esclave, soit libre, recevra du Seigneur selon ce qu’il aura fait de bien. Col 3.24 sachant que vous recevrez du Seigneur l’héritage pour récompense. Servez Christ, le Seigneur.

  • Sagesse du monde

Es 29.14 C’est pourquoi je frapperai encore ce peuple Par des prodiges et des miracles; Et la sagesse de ses sages périra, Et l’intelligence de ses hommes intelligents disparaîtra. Jr 4.22 Certainement mon peuple est fou, il ne me connaît pas; Ce sont des enfants insensés, dépourvus d’intelligence; Ils sont habiles pour faire le mal, Mais ils ne savent pas faire le bien. -; Rm 1.22 Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous; 1 Co 3.19-20 Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu. Aussi est-il écrit: Il prend les sages dans leur ruse. 20 Et encore: Le Seigneur connaît les pensées des sages, Il sait qu’elles sont vaines. Col 2.23 Ils ont, à la vérité, une apparence de sagesse, en ce qu’ils indiquent un culte volontaire, de l’humilité, et le mépris du corps, mais ils sont sans aucun mérite et contribuent à la satisfaction de la chair. Jc 3.15 Cette sagesse n’est point celle qui vient d’en haut; mais elle est terrestre, charnelle, diabolique.

De tout ce qui précède, nous notons qu’il y a eu des ordonnances pour un peuple terrestre, mais elles ont fait leur temps, elles ont trouvé leur fin à la croix; pourquoi les ramener pour les imposer aux chrétiens, et même les aggraver par des interdictions minutieuses? Ce sont des choses venant de l’homme qui veut se glorifier ainsi dans la chair. En effet, l’apôtre dit: «Qui ont bien une apparence de sagesse en dévotion volontaire et en humilité, et en ce qu’elles n’épargnent pas le corps, ne lui rendant pas un certain honneur». L’apôtre accorde bien qu’il y a, dans ces abstinences et ces macérations que prescrivaient les faux docteurs, une apparence de sagesse. Ce culte ou dévotion volontaire, c’est-à-dire arbitraire, envers des êtres élevés au-dessus des hommes, c’est-à-dire les anges, cette humilité prétendue qui se montrait en affectant de ne pas tenir compte du corps, ne lui rendant pas un certain honneur et ne l’épargnant pas, se livrant à des privations volontaires de toutes sortes, tout cela faisait beau voir aux yeux des hommes. Ces doctrines erronées ont pénétré plus tard dans l’Église, et on les a vus, ces solitaires vêtus grossièrement, se laissant exténuer par la faim, et acquérant ainsi un renom de sainteté. Mais c’était une sagesse apparente; bien qu’il pût y avoir chez quelques-uns de la sincérité, c’était ce qu’ils s’imposaient de leur propre volonté, c’était donc la chair qui profitait; c’était pour la satisfaction de la chair, non pour la gloire de Christ. Heureuse liberté que celle où le chrétien a été mis par sa mort avec Christ. Elle le délivre du joug des ordonnances, non pas toutefois pour qu’il use de cette liberté comme d’une occasion pour la chair, car ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair avec les passions et les convoitises. Morts avec Christ, ils vivent à Dieu. Morts avec Christ, ils sont aussi ressuscités avec lui. Nos prières vous soutiennent tous dans efforts de marcher véritablement avec Christ.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain  “ revêtir les caractères de Christ. »

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Eternel des armées. 

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