Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de 2 Jn 1.1 et suivants. En effet, avant d’en venir aux détails de cette courte épître, soulignons quelques aspects d’ordre général. Le nom de l’auteur n’est pas mentionné. Ce fait caractérise aussi la première et la troisième épître, mais dans tous les cas, il ne fait aucun doute que Jean est l’auteur. Le style est identique et concorde avec l’évangile qui porte son nom. Il est tout à fait remarquable que Jean ne mentionne jamais son nom dans ses écrits, sauf dans l’Apocalypse. Il y a en cela quelque chose de très convenable : Son évangile et ses épîtres traitent d’un thème tellement transcendant, Dieu révélé en Celui qui n’était rien moins que «le Fils du Père», que l’auteur humain passe inaperçu dans la gloire de cette lumière. Cette deuxième épître, comme la troisième, est une sorte d’appendice, ou de post-scriptum, à la première épître. Initialement, c’était une communication d’ordre privé à une certaine dame chrétienne et à sa famille, mais Dieu a permis qu’elle nous soit conservée dans les pages de l’Écriture parce qu’elle fournit une instruction fort nécessaire qu’on ne trouve pas ailleurs. C’est la seule épître adressée à une femme, et à cause de cela l’instruction s’en trouve renforcée. La destinataire de la lettre se trouvait, avec ses enfants, dans une situation difficile. Elle était confrontée à la fausse doctrine dont l’apôtre parle en 1 Jean 4.2: la négation de l’humanité du Fils éternel de Dieu, ou, en d’autres termes, l’affirmation selon laquelle on ne peut reconnaître l’homme Christ Jésus comme Fils éternel de Dieu (1 Jean 2.22; 1 Jn 5.5-20). Tel est l’esprit de l’Antichrist (1 Jean 2.18, 22; 2 Jean 7).

Cette croyante était exposée à un danger. Elle aurait pu penser: en tant que femme, je ne suis pas appelée à résister à ces fausses doctrines et à ceux qui les propagent, et en raison de ma faiblesse, je ne suis pas en état de le faire. En outre, nous devons manifester l’amour de Dieu à l’égard de nos frères et sœurs dans la foi, et même envers tous les hommes. L’apôtre montre, avec une grande délicatesse de sentiment, mais aussi sans la moindre équivoque, que l’amour chrétien doit toujours être conduit et déterminé par la vérité. L’amour ne peut pas se manifester librement envers des hommes qui attaquent ou nient la vérité divine. Jean écrit donc à la dame de se détourner de telles personnes, afin de ne pas contracter elle-même la souillure. Même une sœur est capable de le faire et est appelée à agir ainsi.

Ainsi, l’accent est mis sur la vérité de la manière la plus forte possible. L’épître elle-même nous donne des instructions sur l’action nécessaire pour la défense de la vérité; et la première chose que nous trouvons, c’est que toutes les relations et affections chrétiennes sont fondées sur la vérité, et doivent être gouvernées par elle. L’amour propre aux chrétiens est «dans la vérité», puisqu’il jaillit comme le fruit de ce que nous sommes nés de Dieu, comme la première épître nous l’a montré. Étant nés de Dieu, nous sommes «dans le Véritable», et l’amour selon la vérité jaillit dans nos cœurs. C’est pourquoi l’amour que Jean portait à la dame élue et à ses enfants, trouve une place dans le cœur de tous ceux qui, en tant que nés de Dieu, ont été amenés à la connaissance de la vérité. Mais cet amour ne provenait pas seulement de la connaissance de la vérité; il s’exprimait aussi «à cause de la vérité». La vérité est d’une importance majeure, car le monde est rempli d’erreur et d’illusion, et il nous faut être prêts à souffrir à cause de la vérité. Beaucoup ont souffert, allant même jusqu’à la mort de martyr. Ici il n’est cependant pas question de souffrir pour la vérité, mais d’aimer à cause d’elle. Cela nous porte dans deux directions: l’amour doit être sincère, et sans la partialité tellement naturelle à la chair; il doit aussi être intolérant vis-à-vis du mal puisque la vérité et l’erreur sont incompatibles. C’est la seconde de ces deux considérations qui est traitée dans cette épître. La troisième épître traite de la première.

Car les deux affirmations concernant la vérité, sont lourdes de sens. La vérité: 1) «demeure en nous», et 2) «sera avec nous à jamais». Nous associons ces deux pensées avec les deux déclarations suivantes: celle de la première épître, «l’Esprit est la vérité» (1 Jean 5.6), et la déclaration du Seigneur dans l’évangile, «Je suis la vérité» (Jean 14.6). La vérité «demeure en nous» du fait que l’Esprit demeure en nous, et Il est la vérité. Il n’est pas mentionné dans cette courte épître, mais Il est implicite dans ces mots. Il est la vérité subjectivement, en nous; Il ne parle pas sur Lui-même ou de Lui-même, mais Il glorifie Christ qui est la vérité; et prenant de ce qui est à Christ, Il nous le communique (Jean 16.14-15). C’est pourquoi tout croyant en qui l’Esprit habite, a la vérité demeurant en lui, un immense privilège, qui nous préserve dans un monde d’erreur.

Ce fait nous conduit à la conclusion que la détection et le refus d’une mauvaise doctrine ne sont pas, en premier lieu pour le croyant, une question de facultés intellectuelles ou d’intelligence. C’est avant tout une question de ce que nous pouvons appeler l’instinct spirituel. Les simples facultés intellectuelles ont régulièrement fait s’égarer même les vrais chrétiens. Toutes les erreurs qui ont affligé l’église pendant les vingt siècles de son histoire, ont été lancées en premier lieu par des hommes possédant une intelligence supérieure. Et d’un autre côté, quand certains cherchaient à imposer de faux enseignements à des croyants très peu cultivés, on a entendu ceux-ci dire: «Eh bien, je ne peux pas m’empêcher de sentir que c’est tout faux, même si je ne comprends pas leurs idées et que je ne peux pas les critiquer». Ceci explique que l’apôtre ait écrit les instructions de cette épître à une simple dame et à ses enfants. C’est aussi un fait, grâces à Dieu, que la vérité «sera avec nous à jamais», vu que Christ est la vérité objectivement, et que nous ne serons jamais séparés de Lui. La vérité et la grâce sont arrivées pleinement sur la scène quand le Seigneur Jésus est venu. En Lui tout ce que Dieu est, est pleinement révélé. En Lui la lumière et la vérité ont brillé sur toutes choses; les ténèbres, l’erreur et les fictions ont disparu.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Les commandements reçus du Père :

  • Anciens

Ac 11.30 Ils le firent parvenir aux anciens par les mains de Barnabas et de Saul. 1 Tim 5.17 Que les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement. Tt 1.5 Je t’ai laissé en Crète, afin que tu mettes en ordre ce qui reste à régler, et que, selon mes instructions, tu établisses des anciens dans chaque ville, 1 P 5.1 Voici les exhortations que j’adresse aux anciens qui sont parmi vous, moi ancien comme eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée:

  • Grâce de Christ

-Manifestée dans son enfance Lc 2.40 Or, l’enfant croissait et se fortifiait. Il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

-Manifestée dans son renoncement à lui-même 2 Co 8.9 Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis.

-Suffisante pour tous les besoins de l’homme 2 Co 12.9 et il m’a dit: Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi.

-Accordée aux pécheurs 1 Tim 1.12-13 Je rends grâces à celui qui m’a fortifié, à Jésus Christ notre Seigneur, de ce qu’il m’a jugé fidèle, 13 en m’établissant dans le ministère, moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent. Mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, dans l’incrédulité;

-Source de tout pouvoir 2 Tim 2.1 Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est en Jésus Christ.

  • Marche des croyants, marcher dans la vérité

Ps 26.3 Car ta grâce est devant mes yeux, Et je marche dans ta vérité. Ps 86.11 Enseigne-moi tes voies, ô Éternel! Je marcherai dans ta fidélité. Dispose mon coeur à la crainte de ton nom.  2 Jn 4 J’ai été fort réjoui de trouver de tes enfants qui marchent dans la vérité, selon le commandement que nous avons reçu du Père. 3 Jn 3 J’ai été fort réjoui, lorsque des frères sont arrivés et ont rendu témoignage de la vérité qui est en toi, de la manière dont tu marches dans la vérité.

  • Joie des gagneurs d’âmes

-Essentielle au succès de l’œuvre chrétienne Ps 51.14-15 Rends-moi la joie de ton salut, Et qu’un esprit de bonne volonté me soutienne! 15 J’enseignerai tes voies à ceux qui les transgressent, Et les pécheurs reviendront à toi.

-Vient en récoltant Ps 126.6 Celui qui marche en pleurant, quand il porte la semence, Revient avec allégresse, quand il porte ses gerbes.

-Lorsqu’ils ont trouvé la brebis perdue Lc 15.6-7 et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit: Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue. 7 De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance.

-Le semeur et le moissonneur se réjouissent ensemble Jn 4.36 Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble.

-Encourage l’Église Ac 15.3 Après avoir été accompagnés par l’Église, ils poursuivirent leur route à travers la Phénicie et la Samarie, racontant la conversion des païens, et ils causèrent une grande joie à tous les frères.

-Les âmes gagnées sont une couronne de joie 1 Th 2.19-20 Qui est, en effet, notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne de gloire? N’est-ce pas vous aussi, devant notre Seigneur Jésus, lors de son avènement? 20 Oui, vous êtes notre gloire et notre joie.

-A soutenu Christ au sein de ses souffrances à la croix Hb 12.2 ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu.

De tout ce qui précède, nous notons qu’en tournant nos yeux sur Jésus, nous contemplons Celui en qui la vérité est personnifiée. La vérité est «avec nous» pour être considérée, et admirée avec adoration, et tout peut être testé par elle, en se servant d’elle comme d’un étalon de mesure. Ceci est d’une très grande importance pour nous, dans le temps actuel, tandis que Satan le trompeur est encore en liberté. Mais nous aurons toujours besoin d’avoir la vérité personnifiée (Jésus) devant nos yeux, et Il sera toujours avec nous. N’oublions pas que, pour les cas urgents actuels, Lui en tant que vérité est le test pour tout ce qui pourrait se présenter à nous en matière de doctrine, et que l’Esprit qui demeure en nous, et qui forme nos instincts, est aussi la vérité. Car, après avoir exposé dans sa 1re épître les caractères de la vérité, l’apôtre nous montre en deux courtes lettres cette vérité «en marche». Et il ne choisit pas ici pour exemple, un père dans la foi, mais une dame chrétienne avec ses enfants, dont certains, à sa grande joie, marchaient dans la vérité. Jeunes chrétiens, sachez que rien ne réjouit davantage ceux qui vous aiment que de vous voir non seulement connaître, mais marcher dans les enseignements de la Parole. La conduite des enfants constitue la preuve qu’une maison chrétienne est gouvernée par la vérité. À une époque où tout est corrompu, le foyer est la dernière cellule où l’enfant peut se développer à l’abri de la souillure. Mais il arrive que la vérité ait à être défendue contre des ennemis du dehors. Le vrai amour nous fait un devoir de ne pas recevoir de telles personnes. Supporterions-nous un visiteur qui viendrait nous dire des mensonges au sujet de quelqu’un qui nous est cher? Et qui nous est plus cher que le Seigneur Jésus? Une chrétienne, un enfant converti sont compétents, non pour discuter avec ces gens, mais… pour leur fermer la porte. La vérité est notre plus grand trésor. L’amour défini par la vérité constitue donc le sujet de cette épître. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Gaïus, un exemple à imiter. »

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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