Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 R 1.1 et suivants. En effet, dès le début de ce livre, nous voyons le misérable Achazia faire encore un pas de plus dans l’idolâtrie. Malade, il envoie consulter Baal-Zebub (Seigneur des mouches, ou de la souillure). Acte d’autant plus ténébreux que, derrière cette idole, c’est Satan qui se fait adorer, lui que les Juifs appelleront Béelzébul, le chef des démons (Matt. 12:24 mt 12.22-28)! Alors, de la part de l’Éternel, le sort d’Achazia est décidé et Élie a charge de le lui annoncer, comme jadis à son père. Mais, tandis que chez Achab il s’en était suivi quelque humiliation, Achazia en revanche ne pense qu’à s’emparer de la personne du prophète, au besoin par la violence. On pense aux actions criminelles d’un autre roi, le méchant Hérode, contre Jean le Baptiseur (que la Parole rapproche souvent d’Élie – comparez leur vêtement au verset 8 et Marc 1:6 mc 1.1-8). Cette révolte ouverte contre l’Éternel reçoit aussitôt un châtiment solennel.
Ainsi Achazia nous paraît surpasser son père en méchanceté. Il n’avait eu sous les yeux que le triste exemple de ses parents, Achab et Jézabel. Mais que dire alors des jeunes gens et des jeunes filles élevés par des parents pieux et qui, malgré ce privilège, s’en sont allés après les idoles du monde?
Dans son obstination, Achazia a envoyé un second chef de cinquantaine pour lui amener Élie. Sa sommation est plus insolente encore: «Hâte-toi de descendre !» Elle reçoit la même terrible réponse. Au Carmel, le feu n’était pas tombé du ciel sur les assistants, mais sur l’holocauste. Figure du jugement divin descendant sur Christ en vue de ramener à Dieu le cœur de Son peuple. Or maintenant, sur cette autre montagne, le feu doit descendre en jugement sur les hommes rebelles.
Jésus, sainte Victime, a été seul à connaître l’ardeur de la colère divine. Mais, plus tard, ceux qui n’auront pas cru auront à subir eux-mêmes éternellement cette inflexible colère (Romains 1:18 rm 1.16-23).
Ce jour de jugement n’est pas encore venu. C’est pourquoi, quand les disciples Jacques et Jean, se référant à cette scène, proposent au Seigneur de faire descendre le feu du ciel sur un village de Samaritains, Il doit les censurer fortement (Luc 9:52-55 lc 9.51-56).
Le chef de la troisième cinquantaine est peut-être un des 7 000 dont l’Éternel avait entretenu le prophète. Il parle avec respect, humilité, affection pour ses soldats. Avec lui Élie ira vers le roi; mais seulement pour répéter mot pour mot son premier message, bientôt confirmé par la mort d’Achazia.
Le second livre des Rois fait suite au premier, sans aucune interruption. Il peut être utile de remarquer, afin d’éviter au lecteur une conclusion erronée, que cette division en deux livres ne fait pas partie du texte inspiré, qui ne formait à l’origine qu’un livre dans le canon hébraïque. Puisque nous touchons, en passant, à ce sujet, nous ajouterons que l’une des grandes divisions de l’Ancien Testament, «les Prophètes», comprenait, outre les livres des prophètes proprement dits, sauf Daniel et les Lamentations, tous les livres historiques, depuis Josué jusqu’aux livres des Rois inclusivement, le livre de Ruth excepté. En effet, l’Ancien Testament comprenait trois grandes divisions: La loi, c’est-à-dire les cinq livres de Moïse; les Prophètes dont nous venons de parler; enfin les Hagiographes ou «écrits sacrés», connus aussi sous le titre de Psaumes (Luc 24:44), et contenant les Psaumes, les Proverbes, Job, le Cantique des Cantiques, Ruth, les Lamentations, l’Ecclésiaste, Esther, Daniel, Esdras, Néhémie, les deux livres des Chroniques.
Ce titre seul, «les Prophètes», nous éclaire sur les auteurs des livres historiques qui nous occupent. Ils étaient dus aux prophètes et portaient leur marque. La soi-disant critique théologique moderne ne doit en rien influer les convictions du chrétien sur ce point. La parole de Dieu seule suffit pour s’expliquer elle-même, et nous apporter l’assurance de son contenu.
C’est ainsi que les actes de David sont écrits dans les paroles de Samuel le voyant, et dans les paroles de Nathan le prophète, et dans celles de Gad le voyant (comp. 1 Chron. 29:29, avec 1 et 2 Samuel); les actes de Salomon, dans les paroles de Nathan le prophète, dans la prophétie d’Akhija, et dans la vision de Jehdo le voyant, touchant Jéroboam, fils de Nebath (comp. 2 Chroniques 9:29, avec 1 Rois); les actes de Roboam, dans les paroles de Shemahia le prophète, et d’Iddo le voyant, dans les registres généalogiques (2 Chron. 12:15); les actes d’Abija, dans les commentaires d’Iddo le prophète (2 Chron. 13:22); ceux de Josaphat, dans les paroles de Jéhu, fils de Hanani, lesquelles sont insérées dans le livre des rois d’Israël (2 Chron. 20:34). Les actes d’Ozias ont été écrits par Ésaïe, fils d’Amots (2 Chron. 26:22); ceux d’Ézéchias, dans la vision d’Ésaïe le prophète (Comp. 2 Chroniques 32:32, avec 2 Rois 18-20, et Ésaïe 36-39). Enfin 2 Rois 24:18-25, correspond à Jérémie 52.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Élie dénonce la faute d’Achazia :
-1 R 22.40, 52 Achab se coucha avec ses pères. Et Achazia, son fils, régna à sa place. 52 Achazia, fils d’Achab, régna sur Israël à Samarie, la dix-septième année de Josaphat, roi de Juda. Il régna deux ans sur Israël.
-2 R 1.2, 17 Or Achazia tomba par le treillis de sa chambre haute à Samarie, et il en fut malade. Il fit partir des messagers, et leur dit: Allez, consultez Baal Zebub, dieu d’Ékron, pour savoir si je guérirai de cette maladie. 17 Achazia mourut, selon la parole de l’Éternel prononcée par Élie. Et Joram régna à sa place, la seconde année de Joram, fils de Josaphat, roi de Juda; car il n’avait point de fils.
-2 Ch 20.35 Après cela, Josaphat, roi de Juda, s’associa avec le roi d’Israël, Achazia, dont la conduite était impie.
De tout ce qui précède, nous notons que cela nous conduit à répondre à la question, souvent posée, pourquoi l’on ne voit plus aujourd’hui de miracles dans la chrétienté. La raison est la même. Tant qu’elle n’aura pas été vomie de la bouche du Seigneur, les miracles destinés à affermir le cœur des fidèles, aux prises avec l’apostasie, n’auront pas lieu, ni ceux destinés à revendiquer le caractère du vrai Dieu, devant les hommes qui l’ont abandonné. Il en était autrement, au commencement de l’histoire de l’Église. De nombreux miracles avaient lieu, soit au milieu des Juifs qui avaient rejeté leur Messie, afin de leur prouver la divinité du Sauveur, soit au milieu des nations idolâtres, pour accréditer la prédication du Dieu qui leur était inconnu. Dieu rendait témoignage avec ses serviteurs, «par des signes et des prodiges, et par divers miracles et distributions de l’Esprit Saint, selon sa propre volonté» (Héb. 2:4). Une religion prétend aux miracles, comme, dans une mesure aussi, la religion protestante de nos jours, aux dons miraculeux. De fait, ce que la première nous présente, ce sont de faux miracles, destinés à aveugler les simples, tandis que la seconde cherche à s’accréditer, par l’apparence d’une puissance divine, quand déjà l’apostasie se fait reconnaître partout dans son sein. Après l’enlèvement des saints, les miracles du siècle à venir se manifesteront largement, soit parmi les Juifs, soit devant les nations, par le moyen du résidu, comme nous le voyons en Apocalypse 11. L’histoire d’Élisée nous fournira l’occasion de considérer ce sujet en type. Mais, dans le même temps, le pays d’Israël, du peuple apostat sous l’Antichrist, et le monde entier, seront le théâtre de miracles de mensonges opérés par le faux prophète, dernier instrument de Satan, pour séduire les hommes qui habitent sur la terre (Apoc. 13:13-15). Nous nous bornerons à ces quelques remarques préliminaires, qui trouveront une ample confirmation dans la partie des Écritures que nous désirons étudier sous le regard du Seigneur, et avec le secours de son Saint Esprit. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Dernières étapes d’Élie en compagnie d’Élisée. » 2 R 2
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.