Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 R 20.1 et suivants. En effet, une seconde épreuve, plus terrible encore que la première, atteint à présent le malheureux roi. La mort frappe à sa porte. Dans sa détresse, cette fois aussi il a recours à l’Éternel. Il ne peut sans doute pas monter au sanctuaire selon son habitude, mais n’est-il pas toujours possible de trouver son Dieu, même sur un lit de maladie? Combien d’alités en font tous les jours la bienfaisante expérience!

Achaz, père d’Ézéchias, avait refusé le signe que l’Éternel voulait lui donner (Ésaïe 7:10-12 es 7.10-16). Et, sur le cadran solaire qu’il avait construit, l’heure du jugement approchait depuis avec rapidité. Mais ici le roi fidèle et pieux obtient avec la guérison un signe extraordinaire. Par le recul de l’ombre, Dieu lui montre qu’il accepte de retarder le jugement.

Quelques détails de ce beau récit font penser par contraste au Seigneur Jésus. Dans le Psaume 102 nous avons Sa prière: «Mon Dieu, ne m’enlève pas au milieu de mes jours!…» puis la réponse de Son Père: «Tes années sont de génération en génération» (verset 25 ps 102.24-29). Ésaïe a annoncé la guérison du roi pour le troisième jour. Et Christ, entré véritablement dans la mort, en est sorti aussi le troisième jour.

Sorti vainqueur de deux épreuves, le pauvre Ézéchias va succomber à la troisième. Justement parce que cette dernière n’avait pas l’air d’être une épreuve! Quoi de plus flatteur que cette ambassade du roi de Babylone? Elle se présente avec une lettre et un cadeau pour Ézéchias. Ah! que n’a-t-il déployé cette lettre-là devant l’Éternel! Quant au cadeau, il va se trouver lié par lui, redevable vis-à-vis de ces étrangers. Combien les amabilités du monde sont dangereuses pour un chrétien! Elles trouvent si souvent un écho complaisant dans la vanité de son cœur. N’était-ce pas plutôt l’occasion pour Ézéchias de parler à ces hommes de la bonté et de la puissance de l’Éternel qui l’avait deux fois délivré? L’occasion aussi de leur faire connaître la maison de son Dieu? Au lieu de cela, il leur montre sa propre maison, son arsenal qui ne lui avait été d’aucune utilité contre Sankhérib, tous ses trésors dont maintenant l’Éternel lui annonce qu’il ne restera rien. «Qu’ont-ils vu dans ta maison?» Sérieuse question! Que voient les visiteurs dans nos maisons, de quoi leur parlons-nous? Des trésors tous périssables, que nous nous flattons de posséder? Ou de Celui à qui tout appartient?

Ézéchias, reconnaît qu’il a mérité le jugement. Et là se termine la vie de ce roi fidèle.

«En ces jours-là, Ézéchias fut malade à la mort» (v. 1). Comme nous l’avons dit plus haut, cet événement précède historiquement l’attaque de l’Assyrien contre Jérusalem, mais il la suit dans les trois récits que nous en avons. Le livre des Chroniques nous en parle en quelques mots, celui des Rois plus au long, et Ésaïe, très en détail, car ce prophète y ajoute «l’écrit d’Ézéchias» qui ne se trouve pas dans les livres historiques. Il y a diverses raisons à cette transposition. La première est que le rôle de Babylone se lie, par l’envoi des ambassadeurs, à la maladie d’Ézéchias. Babylone était destinée à supprimer l’Assyrien dont elle ressortissait alors, et devait jouer, dorénavant, le rôle prépondérant dans l’histoire de Juda. Ce rôle, le pouvoir transféré aux gentils et l’établissement de la première monarchie universelle, ne commence à poindre dans les voies de Dieu envers son peuple, que lorsque le rôle historique (non pas prophétique) de l’Assyrie a pris fin. La seconde raison, c’est qu’il fallait placer devant nos yeux toute la carrière fidèle d’Ézéchias, avant la maladie mortelle qui menace d’y mettre un terme. Cela rend d’autant plus poignantes, au point de vue prophétique, en Ésaïe surtout, les larmes et les supplications d’Ézéchias. Sa mort pouvait paraître un jugement de Dieu, quand sa vie tout entière s’était passée dans l’intégrité devant Lui. C’est pourquoi aussi l’écrit d’Ézéchias ne se trouve que dans la prophétie proprement dite, parce qu’il décrit les sentiments du résidu voué à la mort. En effet, le résidu sera appelé à traverser des circonstances semblables. Intègre de cœur, ayant servi Dieu toute sa vie, s’étant, comme Ézéchias, purifié du mal et de toute association mauvaise, il lui faudra éprouver dans son âme ce que c’est que d’être retranché de la terre des vivants, sous le poids de l’indignation gouvernementale de Dieu envers Israël, dont il fait partie, mais il sera délivré et reviendra à la vie, conséquence de la part qu’il aura à la mort et à la résurrection du Messie. La troisième raison, c’est que, dans le livre qui nous occupe, il était important de ne pas interrompre le récit qui commence à la révolte légitime d’Ézéchias, qui continue par l’invasion de Juda, où la confiance du roi est mise à l’épreuve, et se termine par la merveilleuse délivrance, comme réponse à une confiance implicite en Dieu, quand tout secours humain est impossible.

Ce royaume, que Dieu lui avait confié, allait tomber en d’autres mains, moins pures que les siennes!

Tout cela nous parle de ce qui atteignit le Messie, dont Ézéchias n’est qu’un faible type. Lui aussi, dut être retranché à la moitié de ses jours, jeté bas, après avoir été élevé bien haut; lui aussi, témoin fidèle qui n’avait fait que la volonté de Dieu, a dû subir la mort; lui aussi a dû s’en aller n’ayant rien, et perdre son royaume et toute sa gloire terrestre! Mais Christ, ce qui ne pouvait être le cas d’Ézéchias, souffrit ces choses, parce qu’il portait l’iniquité d’un grand peuple, et devait subir la juste condamnation de Dieu à notre place. Un homme comme Ézéchias ne pouvait, en aucune manière; racheter son frère, ni donner à Dieu sa rançon (Ps. 49:8); mais il pouvait passer par l’expérience de l’indignation de Dieu dans son gouvernement, et c’est ce qui arrivera au résidu. Comme Ézéchias, élevant sa voix vers Dieu, du sein des lieux profonds, il apprendra que l’Éternel ne prend pas garde à son iniquité, parce qu’il l’a visitée sur le Messie.

C’est donc seulement dans la mesure en laquelle Ézéchias participe aux expériences de Christ, qu’il peut être considéré, dans notre passage, comme un type du Messie. Personnellement, comme le Seigneur, «le zèle de la maison de Dieu l’avait dévoré», personnellement aussi, mais non sans défaillance, il avait pu dire: «Je me suis confié en toi»; personnellement, quand il s’agissait de mourir, il semblait exclu sans cause de la terre des vivants; seulement, Ézéchias était un pécheur, et, comme tel, il fallait qu’un autre prît sa place, sous le jugement de Dieu.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Maladie et guérison d’Ézékias :

-2 R 19.2 Il envoya Éliakim, chef de la maison du roi, Schebna, le secrétaire, et les plus anciens des sacrificateurs, couverts de sacs, vers Ésaïe, le prophète, fils d’Amots.

-2 R 20.1 En ce temps-là, Ézéchias fut malade à la mort. Le prophète Ésaïe, fils d’Amots, vint auprès de lui, et lui dit: Ainsi parle l’Éternel: Donne tes ordres à ta maison, car tu vas mourir, et tu ne vivras plus.

– 2 Ch 26.22 Le reste des actions d’Ozias, les premières et les dernières, a été écrit par Ésaïe, fils d’Amots, le prophète.

-Es 1.1 Prophétie d’Ésaïe, fils d’Amots, sur Juda et Jérusalem, au temps d’Ozias, de Jotham, d’Achaz, d’Ézéchias, rois de Juda.

De tout ce qui précède, nous notons qu’«Ézéchias versa beaucoup de larmes». Jamais le Seigneur ne pleura sur le sort qui lui était réservé, car il était venu dans ce monde pour mourir. Il pleura sur Jérusalem rebelle; il pleurait devant le tombeau de Lazare, en voyant la puissance de la mort peser sur l’homme déchu et misérable, mais jamais il ne pleura sur lui-même. En un sens seulement, comme Ézéchias, «il offrit avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à Celui qui pouvait le sauver de la mort», mais ce n’était pas, comme Ézéchias, afin de ne pas mourir, c’était pour être sauvé hors de la mort, pour être délivré par la résurrection d’entre les cornes des buffles, afin que le fruit de son œuvre pour nous ne fût pas perdu. Quant à Ézéchias, les larmes lui convenaient, comme elles conviendront au résidu intègre. Il lui fallait apprendre à accepter la sentence de mort, comme lui étant due; à dire sans comprendre, tout d’abord, le but de Dieu: «Que dirai-je? Il m’a parlé, et Lui l’a fait» (És. 28:15); à comprendre enfin, au bout de toutes ses angoisses, que l’Éternel avait «voulu le sauver». La réponse de Dieu ne se fait pas attendre: «Et il arriva qu’Ésaïe étant sorti, et n’étant pas encore arrivé au milieu de la ville, la parole de l’Éternel vint à lui, disant: Retourne, et dis à Ézéchias, prince de mon peuple: Ainsi dit l’Éternel, Dieu de David, ton père: J’ai entendu ta prière, j’ai vu tes larmes; voici, je te guérirai; le troisième jour, tu monteras à la maison de l’Éternel». À peine l’âme d’Ézéchias a-t-elle été sondée, que la parole de Dieu vient à Ésaïe. On sent que Dieu avait d’avance en réserve, pour le roi, tout ce qu’il accorde ici à son affliction. Ézéchias est ramené à la vie par une sorte de résurrection. «Ésaïe dit: Prenez une masse de figues. Et ils la prirent et la mirent sur l’ulcère; et Ézéchias se rétablit». En apparence, le moyen n’a aucune valeur, mais appliqué par la parole du prophète, il se trouve être la puissance de Dieu à salut. Ézéchias, n’ayant rien caché à l’Éternel, reçoit en toute humilité sa sentence. Sa parole rappelle celle de David: «J’ai péché contre l’Éternel», mais elle contient plus encore: «La parole de l’Éternel que tu as prononcée est bonne». Il accepte d’un cœur contrit les conséquences de son acte. Le témoignage que Dieu lui avait confié ne sort pas indemne de ses mains; bien au contraire, il est ruiné sans espoir. Ce réveil, commencé dans la fraîcheur de la puissance divine, prend fin par la faute de celui qui en était l’instrument. Mais, personnellement, le cœur et la conscience d’Ézéchias ont gagné à ces expériences. Si son témoignage n’a pu se soutenir et a glissé dans la ruine, son âme a retrouvé, par la discipline, la communion avec le Seigneur, et cette humble confiance en Lui, qu’elle avait abandonnée un instant pour se laisser prendre aux paroles de l’ennemi qui flattait son orgueil. «Ézéchias s’humilia de ce que son cœur s’était élevé, lui et les habitants de Jérusalem», nous disent les Chroniques (2 Ch. 32:26). Heureux résultat de l’humiliation individuelle; elle la produit chez d’autres. Quand l’Assyrien paraît devant les murs de Jérusalem, le roi et le peuple ne seront qu’un cœur et une pensée pour ne pas lui répondre et mépriser ses menaces en se confiant en l’Éternel. La discipline ayant produit ses fruits, le vœu d’Ézéchias: «N’y aura-t-il pas ainsi paix et stabilité pendant mes jours?» est exaucé. «La colère de l’Éternel ne vint pas sur eux pendant les jours d’Ézéchias» (2 Ch. 32:26). Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Manassé, roi de Juda – Son règne idolâtre. » 2 R 21

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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