Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous le thème ci-dessus tiré de 1 Co 4.1-2 et suivants. En effet, la racine des querelles à Corinthe, qu’était-ce sinon l’orgueil(Pr 13.10)? Chacun faisait valoir ses dons spirituels et ses connaissances(1 Co 1.4-9), n’oubliant qu’une chose, c’est qu’il avait tout reçu par pure grâce. Pour rester humbles, souvenons-nous toujours de la question “qu’as-tu que tu n’aies reçu?”(1 Co 4.7).
De plus, s’enfler ainsi du vent de sa propre importance, c’était désirer autre chose que “Jésus Christ crucifié”(1 Co 2.1-5), c’était “régner” dès maintenant, alors qu’il est écrit: “si nous persévérons (c’est le présent) nous régnerons aussi avec lui”(2 Tim 2.8-13). Paul de son côté n’avait pas inversé les choses. Il acceptait volontiers de prendre place pour le moment présent avec “les balayures du monde, le rebut de tous”… part dont bien peu de chrétiens savent se contenter. Mais, sachant qu’il y allait de leur vrai bonheur, il supplie ses chers Corinthiens de le suivre dans un tel chemin. Il était leur père spirituel (1 Co 4.15) et voulait qu’ils lui ressemblent comme des enfants ressemblent à leur père. Or, si ses avertissements n’étaient pas écoutés, il était prêt, lorsqu’il irait vers eux, à faire usage du “bâton”, c’est-à-dire à les corriger sévèrement, devoir paternel dont il s’acquitterait pour le profit de ses «”enfants bien-aimés”.
Comme nous l’avons vu, l’apôtre vient de décrire l’assemblée de Dieu sous l’aspect d’une bâtisse confiée à la responsabilité de l’homme. Or c’est de cet aspect de la maison de Dieu qu’il est spécialement question dans la première épître aux Corinthiens. Celle aux Éphésiens nous présente la construction de la maison de Dieu comme confiée à Christ, tandis qu’ici, elle s’édifie par le travail de l’homme. Au chap. 3, l’apôtre avait établi une sorte de contraste entre lui et les autres ouvriers; il était ouvrier aussi, mais avec une vocation spéciale, celle d’architecte. Lui avait posé le fondement, Christ, sur lequel d’autres après lui étaient appelés à élever leur œuvre. Plusieurs y apportaient des matériaux excellents, d’autres de mauvais matériaux. À la suite de cela, le quatrième chapitre nous entretient des ministères; car, dans la maison de Dieu, certains services sont confiés à certaines personnes. Ici, nous trouvons, non plus la différence, mais la similitude entre le ministère des apôtres et celui de leurs vrais compagnons. Il leur demande: Voyez-vous chez nous la même chose que chez ceux qui vous incitent à vous enfler pour l’un contre un autre? Et que faisaient ces gens-là? Une œuvre d’édification, ou une œuvre de destruction?
Nous voyons ainsi, tout au long de ce chapitre, la similitude entre les apôtres, malgré leur position privilégiée, et d’autres vrais serviteurs, leurs compagnons d’œuvre, ainsi que le contraste entre eux et ceux qui cherchaient à occuper dans l’assemblée une place que Dieu ne leur avait pas confiée. Ces choses se sont vues de tous temps, et bien plus encore de nos jours, où l’église professante offre si souvent ce spectacle. Des hommes, n’ayant reçu aucun don du Seigneur, s’en arrogent indûment; d’autres, en ayant reçu, s’en servent pour se faire valoir au détriment d’ouvriers humbles et fidèles, ou cherchent à imposer aux autres la haute opinion qu’ils ont d’eux-mêmes. On ne trouvait rien de semblable, ni chez l’apôtre, ni chez le fidèle Apollos: “Ici, au reste, ce qui est requis dans des administrateurs, c’est qu’un homme soit trouvé fidèle”, et non qu’il acquière de la réputation.
En lisant le Nouveau Testament, nous verrons combien de mystères il contient. Nous y trouvons le mystère du corps de Christ (Ep 3.4; Col 4.3); le mystère de Dieu (son conseil pour la gloire de Christ) (Col 2.2); le mystère de Sa volonté (Ep 1.9); le mystère de l’Épouse (Ep 5.32); le mystère de la venue du Seigneur (1 Co 15.51); le mystère de l’Évangile (Ep 6:19) le mystère de Christ parmi les gentils (Col 1.27) le mystère de la foi, celui de la piété (1 Tim 3.9, 16); le mystère d’iniquité (2 Th 2.7). Ces mystères, c’est-à-dire ces secrets de Dieu, n’étaient pas connus dans l’Ancien Testament, car il est dit dans le Deutéronome: “Les choses cachées” sont pour Dieu; mais dans le Nouveau Testament, les choses cachées sont pour nous. Dieu ne garde pas pour lui un seul de ses secrets éternels; il nous les a tous révélés; il fait pour nous bien plus que pour Abraham, quand il disait: “Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire?” (Gn 18.17), car il dit maintenant: Cacherai-je à mes enfants ce que j’ai de plus secret dans mon cœur? Un mystère est toujours un secret révélé, et Dieu a employé l’apôtre Paul pour nous les faire connaître tous, comme administrateur de ces merveilles.
Cette vérité est d’une grande importance pour nous, si nous désirons être utiles dans la maison de Dieu. Car nous devons comprendre, même sans qu’il s’agisse proprement du ministère de la Parole, que Dieu a confié un service à chacun d’entre nous, et nous avons à nous en acquitter, non pas en vue de ce qu’on en pourra dire ou penser, mais en vue du Seigneur, Lui remettant le soin de l’apprécier. Combien cela nous donne de force et de zèle, quand nous regardons au Seigneur et non pas aux hommes. Si Lui est en vue, le jugement des hommes nous importe fort peu, car c’est pour Lui que nous agissons. Un moment arrivera, où chacun aura sa louange de la part de Dieu, où les récompenses seront distribuées selon la fidélité du service. Alors les choses cachées des ténèbres seront mises en lumière et les conseils des cœurs seront manifestés; alors chacun recevra sa louange de la part de Dieu.
Ensuite, l’apôtre engage les Corinthiens à ne pas élever leurs “pensées au-dessus de ce qui est écrit.” “Ce qui est écrit”, est ce qu’ils avaient sous les yeux dans cet écrit inspiré de l’apôtre Paul, où ils apprenaient que la sagesse de l’homme, ce qui l’exalte et l’enorgueillit, sa force, son influence, son énergie, ne sont bons qu’à être cloués à la croix, afin que Dieu seul demeure. Une seule chose reste pour nous, c’est d’estimer les serviteurs d’un tel Dieu. Et s’il y avait des différences parmi ces serviteurs, c’était Dieu lui-même qui les avait établies. Si Saul de Tarse avait été choisi comme apôtre plutôt qu’un autre, pouvait-il s’en glorifier? Non, car c’était une chose reçue.
Le moment n’était pas venu pour eux d’obtenir une place privilégiée que le monde reconnaît et dont il pouvait dire: Voyez comme ces chrétiens sont sages, instruits, intelligents! L’apôtre n’avait jamais reçu ces louanges de la part du monde ou des assemblées. “Car je pense, dit-il, que Dieu nous a produits les derniers sur la scène… comme des gens voués à la mort”. Le Christ avait-il trouvé dans ce monde autre chose que l’opprobre et le mépris? Et il conclut en disant: “Je vous avertis comme mes enfants bien-aimés”. Parole touchante! Il aurait pu, comme il le dit à la fin du chapitre, prendre la verge; mais non, il les reprend avec une tendresse paternelle. “Quand vous auriez, dit-il, dix mille maîtres (ou plutôt pédagogues) dans le Christ, vous n’avez cependant pas beaucoup de pères (1 Co 4.15).
Ceux qui agissaient au milieu d’eux assumaient des fonctions et une autorité de pédagogues, mais une telle chose ne venait pas à la pensée de l’apôtre. Il était leur père, qui les avait enfantés en Christ. Il les supplie, comme ses enfants bien-aimés, de suivre le même chemin que lui, car c’est celui de Christ: chemin d’humiliation et de mépris, de petitesse et de labeurs, mais où Christ est glorifié par ceux qui suivent ses traces. Ce qui sépare du monde l’enfant de Dieu qui a compris sa vocation, c’est qu’il ne vient pas s’y faire une place, qu’il ne recherche ni son honneur, ni son approbation en quoi que ce soit. Il a devant lui la personne du Seigneur Jésus, et ne désire pas autre chose que de marcher dans le chemin où Jésus a marché pour plaire à Dieu, chemin sur lequel les yeux de Dieu reposent et qui nous conduit à la gloire.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
- Ministres désignés par Dieu
2 Co 3.6 Il nous a aussi rendus capables d’être ministres d’une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’esprit; car la lettre tue, mais l’esprit vivifie. 2 Co 4.1 C’est pourquoi, ayant ce ministère, selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage. 2 Co 5.18 Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation. Ep 3.7 dont j’ai été fait ministre selon le don de la grâce de Dieu, qui m’a été accordée par l’efficacité de sa puissance. Col 1.23 si du moins vous demeurez fondés et inébranlables dans la foi, sans vous détourner de l’espérance de l’Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi Paul, j’ai été fait ministre. 1 Tim 1.12 Je rends grâces à celui qui m’a fortifié, à Jésus Christ notre Seigneur, de ce qu’il m’a jugé fidèle; 2 Tim 1.11 C’est pour cet Évangile que j’ai été établi prédicateur et apôtre, chargé d’instruire les païens.
- Responsabilité des ministres
Ez 33.6 Si la sentinelle voit venir l’épée, et ne sonne pas de la trompette; si le peuple n’est pas averti, et que l’épée vienne enlever à quelqu’un la vie, celui-ci périra à cause de son iniquité, mais je redemanderai son sang à la sentinelle. 2 Co 2.16 aux uns, une odeur de mort, donnant la mort; aux autres, une odeur de vie, donnant la vie. -Et qui est suffisant pour ces choses? He 13.17 Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, car ils veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte; qu’il en soit ainsi, afin qu’ils le fassent avec joie, et non en gémissant, ce qui ne vous serait d’aucun avantage. Jc 3.1 Mes frères, qu’il n’y ait pas parmi vous un grand nombre de personnes qui se mettent à enseigner, car vous savez que nous serons jugés plus sévèrement.
- Choses secrètes
Dt 29.29 Les choses cachées sont à l’Éternel, notre Dieu; les choses révélées sont à nous et à nos enfants, à perpétuité, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi. Pr 25.2 La gloire de Dieu, c’est de cacher les choses; La gloire des rois, c’est de sonder les choses. Dn 12.9 Il répondit: Va, Daniel, car ces paroles seront tenues secrètes et scellées jusqu’au temps de la fin. Mc 13.32 Pour ce qui est du jour ou de l’heure, personne ne le sait, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, mais le Père seul. Ap 5.3 Et personne dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, ne put ouvrir le livre ni le regarder.
- Intendance de la vie, vérité à se rappeler
-La diversité des dons Mt 25.14-15 Il en sera comme d’un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens. 15 Il donna cinq talents à l’un, deux à l’autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité, et il partit.
-Les hommes sont des intendants, non des propriétaires Lc 19.13 Il appela dix de ses serviteurs, leur donna dix mines, et leur dit: Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne.
-La fidélité requise 1 Co 4.2 Du reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle.
-La valeur de la vie 1 Co 6.20 Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu.
-Un trésor sacré qui doit être gardé 1 Tim 6.20 O Timothée, garde le dépôt, en évitant les discours vains et profanes,
-Un ministère d’intendance 1 P 4.10 Comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu, que chacun de vous mette au service des autres le don qu’il a reçu,
De tout ce qui précède, nous notons les recommandations de l’apôtre : “J’irai bientôt vers vous, si le Seigneur le veut, et je connaîtrai, non la parole de ceux qui se sont enflés, mais la puissance. Car le royaume de Dieu n’est pas en parole, mais en puissance” (1 Co 4.19, 20). Nous pouvons donc prononcer de belles paroles, faire de beaux discours; la question du ministère chrétien n’est pas là du tout; il faut qu’il soit accompagné de puissance. Le royaume de Dieu est un royaume spirituel, dans lequel nous sommes introduits maintenant; là les paroles ne signifient rien. L’apôtre n’était pas un homme éloquent selon le monde, mais la puissance de Dieu agissait par le moyen de ce fidèle serviteur, et quand il était en danger de s’élever à cause de l’extraordinaire des révélations, il était soufflé par un ange du malin. La seule chose sur laquelle il pouvait compter était la grâce qui lui suffisait, et l’Esprit de Dieu qui était la source de sa puissance. Tous ceux qui agissaient dans un autre esprit, pouvaient avoir des paroles séduisantes, mais la puissance n’était pas avec eux. Elle appartenait à ceux qui étaient le rebut du monde, mais qui avaient, au milieu de toute leur faiblesse extérieure, l’approbation de Dieu et les secours de son Esprit pour édifier les âmes. Nos prières vous soutiennent tous dans vos efforts de mettre en pratiques les précieux conseils de l’apôtre Paul aux chrétiens de Corinthe.
PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain sur ” le grave péché à Corinthe, la discipline dans l’assemblée. »
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.