Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Nb 5.1-2 et suivants. En effet, le camp d’Israël devait être préservé de toute impureté, et ceci pour une raison primordiale: l’Éternel y habitait (v. 3). Le même motif est invoqué par l’apôtre pour inviter chaque enfant de Dieu à se garder de toute souillure: son corps est le temple du Saint Esprit (1 Co 6.15-20). L’homme atteint de lèpre (le péché) ou d’un flux (incapacité de retenir les manifestations de la chair) devait être éloigné du camp jusqu’à sa guérison. A partir du v. 11, il est question de l’épreuve de jalousie. Elle suggère pour chacun de nous l’examen soigneux et fréquent de nos affections. Christ en est-il resté l’objet? Si nous aimons le monde, la Parole nous applique la terrible qualification d’adultères. Même si extérieurement tout paraît en ordre, nous sommes devenus ennemis de Dieu, nous avons trahi le Seigneur (Jc 4.1-6; 1 Co 10.15-22). Oui, tenons-nous devant Lui, comme cette femme suspectée devant le sacrificateur, et laissons la Parole (l’eau sainte) pénétrer notre conscience, mettre en évidence nos sentiments les plus secrets. «Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur – demande le psalmiste – éprouve-moi, et connais mes pensées! Et regarde s’il y a en moi une mauvaise voie et conduis-moi dans la voie éternelle !» (Ps 139.23-24).

«Et l’Éternel parla à Moïse, disant: Commande aux fils d’Israël qu’ils mettent hors du camp tout lépreux et quiconque a un flux, et quiconque est impur pour un mort. Tant homme que femme, vous les mettrez dehors; vous les mettrez hors du camp, afin qu’ils ne rendent pas impurs leurs camps, au milieu desquels j’habite. Et les fils d’Israël firent ainsi, et les mirent hors du camp; comme l’Éternel avait dit à Moïse, ainsi firent les fils d’Israël» (versets 1-4). Nous avons ici, déployé devant nous, le grand principe fondamental sur lequel est établie la discipline de l’assemblée; principe, nous pouvons le dire, de la dernière importance, quoiqu’il soit, hélas! si peu compris et si peu observé. C’était la présence de Dieu au milieu de son peuple d’Israël qui réclamait de leur part la sainteté. «Afin qu’ils ne rendent pas impurs leurs camps, au milieu desquels j’habite!» Le lieu où le Saint habite doit être saint. C’est une vérité aussi simple qu’elle est urgente. Nous avons déjà fait observer que la rédemption était la base de l’habitation de Dieu au milieu de son peuple; mais nous devons nous souvenir que la discipline était essentielle à son séjour au milieu d’eux.

On peut cependant faire cette objection: «Le Saint Esprit n’habite-t-il pas dans le croyant individuellement, et cependant il se trouve beaucoup de mal en lui?». En effet, le Saint Esprit habite dans le croyant, sur le principe d’une rédemption accomplie. Il est là, non point comme le sceau de ce qui est de la nature, mais comme le sceau de ce qui est de Christ; et nous jouissons de sa présence et de sa communion exactement selon la mesure dont le mal en nous est habituellement jugé.

Le lecteur attentif ne peut manquer d’être frappé du fait que l’Esprit de Dieu réveille, de toutes parts, l’attention sur la grande question de l’Église. Les hommes commencent à voir qu’il y a sur ce sujet tout autre chose que la simple opinion particulière d’un esprit, ou le dogme d’un parti. La question: «Qu’est-ce que l’Église?» s’impose forcément à beaucoup de cœurs et demande une réponse. Et quelle grâce d’avoir une réponse à donner! une réponse aussi claire, aussi distincte, aussi pleine d’autorité, que la voix de Dieu, la voix de la Sainte Écriture. N’est-ce pas un privilège ineffable, quand assailli de tous côtés par les prétentions des églises: «Église de l’État», «Église nationale», «Église libre», etc., on peut se replier sur la seule véritable Église du Dieu vivant, le corps de Christ? Nous l’estimons assurément ainsi, et nous sommes fermement persuadé que c’est là seulement que gît la divine solution des difficultés de milliers d’enfants de Dieu.

Mais, où se trouve donc cette Église? N’est-ce pas une vaine entreprise que de vouloir la chercher au milieu de la ruine et de la confusion qui nous entourent? Non, béni soit Dieu! Car, bien que nous ne puissions pas voir tous les membres de l’Église réunis ensemble, c’est notre privilège et notre saint devoir de connaître et d’occuper le terrain de l’Église de Dieu, et pas un autre.

Bien-aimés, veillons à tout cela avec une sainte vigilance. Cherchons à cultiver une conscience délicate. Cela exigera de nous ce qui avait été exigé de Paul, savoir «l’exercice». Mais c’est un exercice béni, et qui produira les fruits les plus précieux. Ne croyez pas qu’il y ait dans cet exercice rien qui ait les saveurs de la loi; non, il est des plus entièrement chrétiens. En effet, nous considérons ces nobles paroles de Paul comme la personnification même, sous une forme condensée, de toute la pratique du chrétien. «Avoir toujours une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes» comprend tout. Mais hélas! combien peu nous tenons habituellement compte des droits de Dieu, ou de ceux de notre prochain! Que notre conscience est loin de ce qu’elle devrait être! Nous négligeons des devoirs de tout genre, sans même nous en apercevoir. Les prophètes insistent fréquemment sur la conduite d’Israël comme épouse, et sur la jalousie de l’Éternel, à cet égard. Nous n’avons pas l’intention de citer ces passages, mais le lecteur les trouvera dans nombre de textes de Jérémie et d’Ézéchiel.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Les gens en état d’impureté exclus du camp :

  • Contamination rituelle

Lv 11.43 Ne rendez point vos personnes abominables par tous ces reptiles qui rampent; ne vous rendez point impurs par eux, ne vous souillez point par eux. Lv 15.2 Parlez aux enfants d’Israël, et dites-leur: Tout homme qui a une gonorrhée est par là même impur. Jn 18.28 Ils conduisirent Jésus de chez Caïphe au prétoire: c’était le matin. Ils n’entrèrent point eux-mêmes dans le prétoire, afin de ne pas se souiller, et de pouvoir manger la Pâque.

  • Quarantaine

Lv 13.4, 46 S’il y a sur la peau du corps une tache blanche qui ne paraisse pas plus profonde que la peau, et que le poil ne soit pas devenu blanc, le sacrificateur enfermera pendant sept jours celui qui a la plaie. 46 Aussi longtemps qu’il aura la plaie, il sera impur: il est impur. Il habitera seul; sa demeure sera hors du camp. Lv 14.8 Celui qui se purifie lavera ses vêtements, rasera tout son poil, et se baignera dans l’eau; et il sera pur. Ensuite il pourra entrer dans le camp, mais il restera sept jours hors de sa tente. Nb 5.2 Ordonne aux enfants d’Israël de renvoyer du camp tout lépreux, et quiconque a une gonorrhée ou est souillé par un mort. Lc 17.12 Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Se tenant à distance, ils élevèrent la voix, et dirent:

  • Restitution, commandée

Ex 22.2 Si le voleur est surpris dérobant avec effraction, et qu’il soit frappé et meure, on ne sera point coupable de meurtre envers lui; Pr 6.31 Si on le trouve, il fera une restitution au septuple, Il donnera tout ce qu’il a dans sa maison. Ez 33.15 Je l’ai livré entre les mains du héros des nations, Qui le traitera selon sa méchanceté; je l’ai chassé.

  • Chasteté

Dt 5.18 Tu ne commettras point d’adultère. Jb 31.1 J’avais fait un pacte avec mes yeux, Et je n’aurais pas arrêté mes regards sur une vierge. Mt 5.28 Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son coeur. 1 Co 7.1 Pour ce qui concerne les choses dont vous m’avez écrit, je pense qu’il est bon pour l’homme de ne point toucher de femme.

De tout ce qui précède, nous notons qu’Israël n’a pas pu résister à l’épreuve scrutatrice des eaux amères; son infidélité a été rendue manifeste. La nation a enfreint ses vœux. Elle s’est détournée de son Mari, le Saint d’Israël, dont la brûlante jalousie a été répandue sur le peuple infidèle. Dieu est un Dieu jaloux, et il ne peut supporter la pensée que le cœur qu’Il réclame comme sa propriété soit donné à un autre. Ainsi, nous voyons que cette ordonnance pour l’épreuve de jalousie porte en elle l’empreinte d’un caractère divin, qui rentre pleinement dans les pensées et les sentiments d’un époux outragé, ou même de celui qui soupçonne une infidélité. La simple suspicion est intolérable, et quand elle prend possession du cœur, la question doit être scrupuleusement examinée jusqu’au fond. Quelle grâce donc d’avoir eu un mode aussi parfait de résoudre tous les cas douteux! Le soupçon est le coup de mort de toute affectueuse intimité, et Dieu ne voulait pas qu’il existât au milieu de sa congrégation. Il ne voulait pas seulement que son peuple jugeât le mal collectivement, et qu’ils se jugeassent eux-mêmes, individuellement; mais là où il y avait même le soupçon du mal, sans que l’évidence apparût, il donnait Lui-même une méthode d’épreuve qui mettait la vérité parfaitement en lumière. Le coupable devait boire la mort, et après l’avoir bue il y trouvait le jugement. Le fidèle buvait la mort et y trouvait la victoire. Car la poussière prise du sol du tabernacle peut être envisagée comme une figure de la mort. Tu m’as mis dans la poussière de la mort (Ps. 22:16). L’eau symbolise la parole qui, étant apportée pour agir sur la conscience par la puissance du Saint Esprit, manifeste tout. S’il y a quelque infidélité envers Christ, le véritable Époux de son peuple, elle doit être entièrement jugée. Ceci est applicable au peuple d’Israël, à l’Église de Dieu et au croyant individuellement. Si le cœur n’est pas fidèle à Christ, il ne sera pas en état de soutenir le pouvoir scrutateur de la Parole. Mais s’il y a de la vérité dans les parties intimes de l’âme, plus cette âme est sondée et éprouvée, et mieux cela est pour elle. Quelle bénédiction, lorsque nous pouvons, vraiment dire: « Sonde-moi, ô Dieu! et connais mon cœur; éprouve-moi, et connais mes pensées. Et regarde s’il y a en moi quelque voie de chagrin, et conduis-moi dans la voie éternelle » (Ps. 139:23-24). Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain «Loi sur le Naziréat. » Nb 6

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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