Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Nb 30.1 et suivants. En effet, après les sacrifices nécessaires des ch. 28 et 29, nous trouvons ici les vœux par lesquels on s’engageait spontanément envers l’Éternel. Quand un homme faisait un vœu, il devait obligatoirement l’accomplir. On appelait cela payer ou acquitter ses vœux (Ps 22.23-27; Ps 116.12-19). Une femme n’était pas aussi responsable si elle vivait avec son père ou avec son mari. Ceux-ci avaient le droit d’annuler le vœu qu’ils désapprouvaient. Ce chapitre rappelle la présomption avec laquelle Israël s’est lui-même placé sous la Loi, s’engageant à faire tout ce que Dieu avait dit. « Mieux vaut pour toi ne pas faire de vœu – conseille l’Ecclésiaste – que d’en faire un et de ne pas l’acquitter » (Ec 5.3-4). D’une manière générale, combien il est important que tout ce que nous décidons puisse être ratifié dans le ciel, approuvé par le Seigneur. Jacques nous enseigne à subordonner tous nos projets à cette réserve: « Si le Seigneur le veut, alors nous vivrons et nous ferons aussi ceci ou cela » (Jc 4.13-17). Et quant aux serments mentionnés dans notre v. 3, le même écrivain enjoint: « ne jurez pas, ni par le ciel, ni par la terre, ni par aucun autre serment; mais que votre oui soit oui et que votre non soit non… » (Jc 5.12; Mt 5.33-37).
Cette courte division a ce que nous pourrions appeler une portée de dispensation. Elle s’applique spécialement à Israël, et traite le sujet des vœux et des serments. L’homme et la femme sont ici dans un contraste marqué: « Quand un homme aura fait un vœu à l’Éternel, ou quand il aura fait un serment, pour lier son âme par une obligation, il ne violera pas sa parole; il fera selon tout ce qui sera sorti de sa bouche (v.3). Pour la femme, le cas était différent: « Et si une femme a fait un vœu à l’Éternel, et qu’elle se soit liée par une obligation dans la maison de son père, dans sa jeunesse, et que son père ait entendu son vœu et son obligation par laquelle elle a obligé son âme, et que son père ait gardé le silence envers elle, tous ses vœux demeureront obligatoires, et toute obligation par laquelle elle aura obligé son âme demeurera obligatoire. Mais si son père la désapprouve le jour où il en a entendu parler, aucun de ses vœux et de ses obligations par lesquelles elle a obligé son âme ne demeureront obligatoires; et l’Éternel lui pardonnera, car son père l’a désapprouvée. » (vv.4-6). La même restriction s’appliquait au cas d’une femme mariée. Son mari pouvait confirmer ou annuler tous ses vœux ou tous ses serments. Telle était la loi sur les vœux. L’homme ne pouvait pas se relever de ses vœux. Il était obligé d’accomplir toutes les choses qu’il avait dites. Quoi que ce fût qu’il eût entrepris de faire, il y était solennellement et irrévocablement tenu. Il n’y avait pas de porte de derrière, comme on dit – pas moyen d’en sortir.
Or nous savons quel est celui qui a pris, dans sa grâce parfaite, cette position, et qui s’est volontairement engagé à accomplir la volonté de Dieu, quelle que pût être cette volonté. Nous savons qui est celui qui dit: « J’acquitterai mes vœux à l’Éternel, oui, devant tout son peuple » (Ps. 116:14). « L’homme Christ Jésus», qui, ayant pris les vœux sur lui, s’en est acquitté parfaitement, à la gloire de Dieu et pour la bénédiction éternelle de son peuple. Il ne pouvait pas s’y soustraire. Nous l’entendons s’écrier dans l’angoisse profonde de son âme, au jardin de Gethsémané: « S’il est possible, que cette coupe passe loin de moi». Mais ce n’était pas possible; il avait entrepris l’œuvre du salut de l’homme; il devait traverser les eaux profondes et noires de la mort, du jugement et de la colère; il devait affronter toutes les conséquences de la condition de l’homme. Il avait à être baptisé d’un baptême, et il était à l’étroit jusqu’à ce que cela fût accompli.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
- Vœux, alliances sacrées, doivent être respectées
Nb 30.3 (30:4) Lorsqu’une femme, dans sa jeunesse et à la maison de son père, fera un voeu à l’Éternel et se liera par un engagement, Dt 23.20 Tu pourras tirer un intérêt de l’étranger, mais tu n’en tireras point de ton frère, afin que l’Éternel, ton Dieu, te bénisse dans tout ce que tu entreprendras au pays dont tu vas entrer en possession. Ec 5.3 Lorsque tu as fait un voeu à Dieu, ne tarde pas à l’accomplir, car il n’aime pas les insensés: accomplis le voeu que tu as fait.
- Honorer les parents, ordre d’
Ex 20.12 Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne. Lv 19.3 Chacun de vous respectera sa mère et son père, et observera mes sabbats. Je suis l’Éternel, votre Dieu. Dt 27.16 Maudit soit celui qui méprise son père et sa mère! -Et tout le peuple dira: Amen! Mt 15.4 Car Dieu a dit: Honore ton père et ta mère; et: Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort.
- Maris et femmes, devoirs des maris
Gn 2.23-24 Et l’homme dit: Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair! on l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme. Pr 5.18 Que ta source soit bénie, Et fais ta joie de la femme de ta jeunesse, Ec 9.9 Donne au sage, et il deviendra plus sage; Instruis le juste, et il augmentera son savoir. Ep 5.25 Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle,
- Culpabilité, références générales
Lv 7.18 Dans le cas où l’on mangerait de la chair de son sacrifice d’actions de grâces le troisième jour, le sacrifice ne sera point agréé; il n’en sera pas tenu compte à celui qui l’a offert; ce sera une chose infecte, et quiconque en mangera restera chargé de sa faute. Lv 17.16 Si elle ne lave pas ses vêtements, et ne lave pas son corps, elle portera la peine de sa faute. Lv 19.8 Celui qui en mangera portera la peine de son péché, car il profane ce qui est consacré à l’Éternel: cette personne-là sera retranchée de son peuple. Lv 20.19 Tu ne découvriras point la nudité de la soeur de ta mère, ni de la soeur de ton père, car c’est découvrir sa proche parente: ils porteront la peine de leur péché.
De tout ce qui précède, nous notons qu’en d’autres termes, Jésus devait mourir, afin que, par la mort, il ouvrît les digues qui devaient laisser couler sur son peuple les flots puissants d’un amour éternel et divin. Que toute louange et toute adoration soient rendues pour toujours à son nom précieux. Dans le cas de la femme, fille ou épouse, nous avons, en figure, la nation d’Israël dans deux conditions, savoir: sous le gouvernement, et sous la grâce. Si nous considérons Israël sous le point de vue du gouvernement, l’Éternel, qui est à la foi le Père et l’Époux, s’est tu à son sujet; de telle sorte que ses vœux et ses serments sont valables, et que jusqu’à maintenant la nation en subit les conséquences, et apprend à sentir la force de ces paroles: « Mieux vaut que tu ne fasses point de vœu, que d’en faire un et de ne pas l’accomplir. » (Ec 5:5). D’un autre côté, quand la nation est envisagée au point de vue de la grâce, le Père et l’Époux a tout pris sur lui-même, afin qu’elle fût pardonnée et introduite, plus tard, dans la plénitude de la bénédiction; non pas sur le principe des vœux accomplis ou des serments ratifiés, mais sur le principe de la grâce et de la miséricorde souveraines, et par le sang de l’alliance éternelle. Combien il est précieux de voir Christ partout! Il est le centre et la base, le commencement et la fin de toutes les voies de Dieu. Que nos cœurs soient toujours remplis de lui! Que nos lèvres et notre vie disent sa louange! Que nous soyons contraints par son amour à vivre pour sa gloire durant tous nos jours sur la terre, jusqu’à ce que nous arrivions dans notre demeure céleste, pour être à jamais avec lui et pour ne plus le quitter! Nous avons donné ici ce que nous croyons être l’idée principale de ce chapitre, mais nous ne doutons nullement qu’on ne puisse l’appliquer d’une manière secondaire aux individus; car ce passage, comme toutes les autres parties de l’Écriture, a été écrit pour notre instruction. Ce doit toujours être le plaisir du chrétien sincère d’étudier toutes les voies de Dieu, soit en grâce, soit en gouvernement – ses voies envers Israël comme ses voies envers l’Église; enfin ses voies envers tous et envers chacun. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « La vengeance d’Israël sur les Madianites. » Nb 31
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.