Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Lv 27.1-2 et suivants. En effet, ce chapitre traite des vœux que pouvaient prononcer les enfants d’Israël et de la manière dont le sacrificateur avait à les estimer. En Ex 30.11-16, notre attention a été attirée sur le fait que le prix du rachat était identique pour tous. Ici au contraire, les estimations varient de l’un à l’autre. Il ne s’agit plus en effet de ce qui représente notre salut, mais plutôt des capacités que possède chacun. Rachetés au même prix: le sang précieux de Jésus, tous les enfants de Dieu sont loin d’avoir le même niveau spirituel, la même aptitude au service. Et le sacrificateur devait intervenir pour apprécier l’œuvre de chacun « Il en sera selon ton estimation, sacrificateur! » Si nous avons tendance à critiquer ce que font ou ne font pas les autres croyants, rappelons-nous que Celui qui juge, c’est le Seigneur et que, dans le corps de Christ, chaque membre a son importance et sa fonction particulière. (1 Co 4.1-5).
Personnes, bêtes ou maisons, tout pouvait être consacré à l’Éternel. Certes, nous n’avons rien de plus précieux à vouer au Seigneur que notre propre personne. C’est ce qu’avaient fait les Macédoniens dont parle l’apôtre: ils s’étaient « donnés eux-mêmes, d’abord au Seigneur ». Et tout leur service, spontané, abondant en joie, découlait de ce don initial (2 Co 8.1-5). Laissons le Seigneur apprécier et estimer ce que font les autres. Mais ne nous préoccupons pas non plus de rechercher pour nous l’estime d’autrui; n’attendons pas des hommes davantage que Celui qui fut « estimé par eux » à seulement 30 pièces d’argent (Zac 11.10-14). Efforçons-nous en revanche de nous présenter « devant Dieu comme approuvés » (2 Tim 2.14-18).
Nous avons considéré le sacrificateur et ses offices dans ce livre du Lévitique dont nous terminons l’étude. Étude un peu ardue parfois, mais qui nous a permis de porter nos regards sur Jésus, notre grand sacrificateur! Et nous avons pu constater son intervention dans tous les domaines de la vie des siens. Pour le salut: il est entré dans les lieux saints avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. Pour la marche: il veille à écarter toute lèpre. Pour le service enfin: il est, dans notre chapitre, celui qui apprécie tout à sa propre mesure! Chose triste à dire, il existe des chrétiens qui acceptent bien le salut, mais préféreraient ensuite que le Seigneur ne s’occupe pas de leurs affaires. Alors, pour ceux-là, il faudra peut-être de tristes expériences, comme celles du ch. 26, jusqu’à ce que leurs affections soient réveillées. Que le Seigneur nous donne une confiance entière dans sa Personne et dans son œuvre!
Cette dernière portion de notre livre traite au « vœu », ou de l’acte volontaire, par lequel une personne se consacrait elle-même, ou ce qui lui appartenait, à l’Éternel. « Et l’Éternel parla à Moïse, disant: Parle aux fils d’Israël, et dis-leur: Si quelqu’un a mis à part quoi que ce soit par un vœu, les personnes seront à l’Éternel, selon ton estimation. Et ton estimation… sera… selon le sicle du sanctuaire ».
Si un homme entreprend de faire un vœu, il faut qu’il soit éprouvé par la mesure de la justice; et, en outre, dans tous les cas, nous devons faire la différence entre la capacité et le droit. En Exode 30:15, nous lisons, touchant l’argent de la propitiation: « Le riche n’augmentera pas, et le pauvre ne diminuera pas le demi-sicle, lorsque vous donnerez l’offrande de l’Éternel pour faire propitiation pour vos âmes ». Quand il s’agissait de propitiation, tous étaient au même niveau. Il en doit toujours être ainsi. Nobles et roturiers, riches et pauvres, savants et ignorants, vieux et jeunes, tous ont un titre commun. « Il n’y a point de différence ». Tous subsistent également sur le principe de la valeur infinie du sang de Christ. Il peut y avoir une immense différence quant à la capacité, – quant au titre il n’y en a aucune.
Il peut y avoir une immense différence quant aux expériences, – quant au titre il n’y en a aucune. « Nous avons une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints par le sang de Jésus ». Voilà notre titre pour entrer. Une fois entrés, notre capacité de rendre culte dépendra de notre énergie spirituelle. Christ est notre titre. Le Saint Esprit est notre capacité: Le moi n’a rien à faire, ni avec l’un, ni avec l’autre. Quelle grâce! Nous entrons par le sang de Jésus; nous jouissons, par le Saint Esprit, de ce que nous trouvons là. Le sang de Jésus ouvre la porte; le Saint Esprit nous conduit dans la maison. Le sang de Jésus ouvre l’écrin; le Saint Esprit en déploie le précieux contenu. Le sang de Jésus nous donne l’écrin; le Saint Esprit nous rend capables d’en apprécier les rares et précieux joyaux.
Mais, en Lévitique 27, il est uniquement question de moyens, de capacité ou de valeur. Moïse avait une certaine mesure, qu’il ne pouvait pas abaisser. Il avait une certaine règle, de laquelle il ne pouvait pas s’écarter. Si quelqu’un pouvait y atteindre, c’était bien: sinon, il devait prendre sa place en conséquence.
Que fallait-il donc faire, relativement à la personne qui ne pouvait pas atteindre à la hauteur des droits exprimés par le représentant de la justice divine? Écoutez la consolante réponse: « Et s’il est plus pauvre que ton estimation, on le fera se tenir devant le sacrificateur, et le sacrificateur en fera l’estimation: le sacrificateur en fera l’estimation à raison de ce que peut atteindre la main de celui qui a fait le vœu » (v.8). En d’autres termes, si c’est une question d’efforts de la part de l’homme pour satisfaire aux exigences de la justice, alors il faut qu’il y satisfasse. Mais, d’un autre côté, si un homme se sent totalement incapable de satisfaire à ces exigences, il ne lui reste qu’à recourir à la grâce, qui le recevra tel qu’il est. Moïse est le représentant des droits de la justice divine. Le sacrificateur est le dispensateur des ressources de la grâce divine. L’homme pauvre, qui était incapable de se tenir devant Moïse, tombait dans les bras du sacrificateur. Et il en est toujours ainsi. Si nous ne pouvons pas « bêcher la terre », nous pouvons « mendier »; et, du moment que nous prenons la place de mendiants, il ne s’agit plus de ce que nous sommes capables de gagner, mais de ce que Dieu veut bien donner. La grâce couronnera l’œuvre de Christ, pendant toute l’éternité. Qu’on est heureux d’être les débiteurs de la grâce! Qu’on est heureux de recevoir, quand Dieu est glorifié en donnant! Quand il s’agit de l’homme, il vaut infiniment mieux bêcher la terre que mendier; mais quand il s’agit de Dieu, c’est justement le contraire.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Complément : tarif pour les vœux
- Vœux, alliances sacrées, doivent être respectées
Nb 30.3 (30:3) Lorsqu’un homme fera un voeu à l’Éternel, ou un serment pour se lier par un engagement, il ne violera point sa parole, il agira selon tout ce qui est sorti de sa bouche. Dt 23.20 Tu pourras tirer un intérêt de l’étranger, mais tu n’en tireras point de ton frère, afin que l’Éternel, ton Dieu, te bénisse dans tout ce que tu entreprendras au pays dont tu vas entrer en possession. Ps 50.14 Offre pour sacrifice à Dieu des actions de grâces, Et accomplis tes voeux envers le Très Haut. Ps 76.12 Faites des voeux à l’Éternel, votre Dieu, et accomplissez-les! Que tous ceux qui l’environnent apportent des dons au Dieu terrible!
- Dons faits à Dieu, références générales
Ex 25.2 Parle aux enfants d’Israël. Qu’ils m’apportent une offrande; vous la recevrez pour moi de tout homme qui la fera de bon coeur. Nb 31.50 Parle aux enfants d’Israël. Qu’ils m’apportent une offrande; vous la recevrez pour moi de tout homme qui la fera de bon coeur. 2 S 8.10-11 Parle aux enfants d’Israël. Qu’ils m’apportent une offrande; vous la recevrez pour moi de tout homme qui la fera de bon coeur. 11 Le roi David les consacra à l’Éternel, comme il avait déjà consacré l’argent et l’or pris sur toutes les nations qu’il avait vaincues. 1 Ch 29.9 Le peuple se réjouit de leurs offrandes volontaires, car c’était avec un coeur bien disposé qu’ils les faisaient à l’Éternel; et le roi David en eut aussi une grande joie.
- Dons faits selon les possibilités
Lv 14.30 Puis il offrira l’une des tourterelles ou l’un des jeunes pigeons qu’il a pu se procurer, Esd 2.69 Ils donnèrent au trésor de l’oeuvre, selon leurs moyens, soixante et un mille dariques d’or, cinq mille mines d’argent, et cent tuniques sacerdotales. Ac 11.29 Les disciples résolurent d’envoyer, chacun selon ses moyens, un secours aux frères qui habitaient la Judée. 2 Co 8.12 La bonne volonté, quand elle existe, est agréable en raison de ce qu’elle peut avoir à sa disposition, et non de ce qu’elle n’a pas.
- Priorité divine, propriété divine, le premier-né, mis à part car appartenant à l’Éternel
Ex 13.2 Consacre-moi tout premier-né, tout premier-né parmi les enfants d’Israël, tant des hommes que des animaux: il m’appartient. Ex 34.19 Tout premier-né m’appartient, même tout mâle premier-né dans les troupeaux de gros et de menu bétail. Lv 27.26 Nul ne pourra sanctifier le premier-né de son bétail, lequel appartient déjà à l’Éternel en sa qualité de premier-né; soit boeuf, soit agneau, il appartient à l’Éternel. Nb 3.13 Car tout premier-né m’appartient; le jour où j’ai frappé tous les premiers-nés dans le pays d’Égypte, je me suis consacré tous les premiers-nés en Israël, tant des hommes que des animaux: ils m’appartiendront. Je suis l’Éternel.
De tout ce qui précède, nous notons que ce chapitre est intimement lié aux deux chapitres précédents : Les Israélites avaient fait « un vœu » au pied de la montagne d’Horeb, mais ils furent tout à fait incapables de répondre aux exigences de la loi – ils étaient beaucoup « plus pauvres que l’estimation de Moïse ». Mais, béni soit Dieu, ils participeront aux riches provisions de la grâce divine. Ayant appris leur totale incapacité de « bêcher la terre », ils n’auront pas « honte de mendier »; et alors ils feront l’expérience de l’immense bonheur qu’il y a à avoir affaire avec la grâce souveraine de l’Éternel, laquelle s’étend, comme une chaîne d’or, « d’éternité en éternité ». Il est bon d’être pauvre, quand la connaissance de notre pauvreté ne sert qu’à développer à nos regards les richesses inépuisables de la grâce divine. Cette grâce ne laisse jamais personne s’en aller à vide. Elle ne dit jamais à quelqu’un qu’il est trop pauvre. Elle peut répondre aux plus grands besoins de l’homme, et non seulement cela, mais elle est glorifiée en y répondant. Cela est vrai pour tout pécheur individuellement, et cela est vrai relativement à Israël qui, ayant été estimé par le législateur, a été trouvé « plus pauvre que son estimation ». La grâce est la grande et unique ressource de tous. C’est la base de notre salut, la base d’une vie de piété pratique, et la base de ces espérances impérissables qui nous encouragent au milieu des épreuves et des luttes de ce monde de péché. Puissions-nous nourrir un sentiment plus profond de la grâce et un désir plus ardent de la gloire! Nous terminerons ici nos méditations sur ce Livre si important et si précieux. Si Dieu se sert des pages qui précèdent, pour éveiller chez quelque lecteur de l’intérêt pour cette portion de l’Écriture, de tout temps trop négligée par l’Église, elles n’auront point été écrites en vain. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Premier dénombrement du peuple, dans le désert du Sinaï. »
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.