Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Nb 15.1-2 et suivants. En effet, après les scènes tragiques du chp 14, on serait en droit de penser que l’incrédulité et la rébellion du peuple lui ont fait perdre tous ses droits au pays de Canaan. C’est pourquoi Dieu vient parler, aussitôt après, du pays de la promesse, montrant par-là que rien ne pourra le dissuader d’accomplir ses desseins de grâce. De même il fait mention dans ce chp 15 des différents sacrifices: holocaustes (v. 3), sacrifices de prospérités (v. 7), pour le péché (Nb 15.22-24) avec les offrandes de gâteau et libations, comme pour rappeler qu’il a des ressources pour les pires forfaits, ou plutôt une ressource unique qui est, sous ses côtés multiples, l’œuvre de son Bien-aimé. De celle-ci monte, si fâcheux que soit l’état du peuple, « une odeur agréable à l’Éternel » (expression cinq fois énoncée). Présentée en figure sous ses aspects les plus variés, l’œuvre de Christ se déploie aussi en faveur du plus grand nombre. Le statut de l’étranger était identique à celui de l’Israélite de naissance; il lui était permis d’offrir les mêmes sacrifices et les mêmes libations, préfiguration d’une grâce s’étendant au-delà d’Israël, d’un évangile prêché dans toute la création (Col 1.21-23).
Les versets 17 à 21 traitent des prémices et nous rappellent que le Seigneur a toujours les premiers droits sur tout ce que nous possédons (Mt 6.31-34). La Parole qui discerne les intentions du cœur établit soigneusement la distinction entre les péchés commis « involontairement », résultant de l’ignorance ou de l’étourderie, et les péchés commis « de manière délibérée » (v. 30), commis volontairement au mépris de la volonté divine. Aucune ressource n’était prévue pour ces derniers, comme le montre à titre d’exemple le châtiment de l’homme qui n’a pas respecté le sabbat (vv.32-36). « Qui comprend ses erreurs? Purifie-moi de mes fautes cachées », demande le psalmiste. Mais il ajoute, conscient de sa faiblesse: « Garde aussi ton serviteur des péchés commis avec arrogance! Qu’ils ne dominent pas sur moi… » (Ps 19.13-15).
Par rapport au mal, l’Israélite avait en outre un moyen préventif: cette houppe, attachée à sa robe par un cordon de bleu, est le rappel de ses liens avec l’Éternel et avertissement permanent de ne pas souiller son vêtement. Beau symbole pour nous croyants de notre caractère céleste que nous ne devrions jamais oublier! Ainsi serons-nous gardés de pécher dans notre marche et aussi de rechercher les « pensées de notre cœur » et « les désirs de nos yeux » (v. 39). « Cherchez les choses qui sont en haut… pensez aux choses qui sont en haut… », enjoint Col 3.1-4. C’est là que Christ – qui doit suffire à nos cœurs – est assis à la droite de Dieu. Car les paroles qui ouvrent ce chapitre sont particulièrement frappantes quand on les compare avec le contenu du chapitre précédent. Là, tout paraît ténébreux et sans espoir. Moïse devait dire au peuple: « Ne montez pas, car l’Éternel n’est pas au milieu de vous, afin que vous ne soyez pas battus devant vos ennemis ». Et encore l’Éternel leur avait dit: « Je suis vivant…, si je ne vous fais comme vous avez parlé à mes oreilles…! Vos cadavres tomberont dans ce désert…! si vous entrez dans le pays touchant lequel j’ai levé ma main pour vous y faire habiter… Quant à vous, vos cadavres tomberont dans ce désert. » « Et l’Éternel parla à Moïse, disant: Parle aux fils d’Israël, et dis-leur qu’ils se fassent, en leurs générations, une houppe aux coins de leurs vêtements, et qu’ils mettent à la houppe du coin un cordon de bleu. Et elle sera pour vous une houppe; et vous la verrez, et il vous souviendra de tous les commandements de l’Éternel, afin que vous les fassiez, et que vous ne recherchiez pas les pensées de votre cœur, ni les désirs de vos yeux, après lesquels vous vous prostituez; afin que vous vous souveniez de tous mes commandements, et que vous les fassiez, et que vous soyez saints, consacrés à votre Dieu. Moi, je suis l’Éternel, votre Dieu, qui vous ai fait sortir du pays d’Égypte pour être votre Dieu. Moi, je suis l’Éternel, votre Dieu. » (vv.37-41). Car le Dieu d’Israël voulait tenir son peuple dans une continuelle souvenance de ses saints commandements. De là cette magnifique institution du « cordon bleu » ordonné pour être un mémorial céleste, attaché aux pans mêmes de leurs vêtements, afin que la parole de Dieu pût toujours être remise en mémoire dans leurs pensées et dans leurs cœurs. Toutes les fois qu’un Israélite portait les yeux sur ce cordon de bleu, il devait penser à l’Éternel et montrer une sincère obéissance à tous ses statuts. Tel était le grand but pratique du « cordon de bleu ». Mais quand nous nous reportons au verset 5 du chapitre 23 de Matthieu, nous voyons le triste usage que l’homme avait fait de cette institution divine. « Et ils font toutes leurs œuvres pour être vus des hommes; car ils élargissent leurs phylactères et donnent plus de largeur aux franges de leurs vêtements. » Ainsi la chose même qui avait été établie pour les amener à se rappeler l’Éternel, et à montrer une humble obéissance à sa précieuse Parole, ils s’en servirent pour se glorifier eux-mêmes, dans leur orgueil religieux. « Ils font toutes leurs œuvres pour être vus des hommes. » Pensons-y sérieusement. Prenons garde de changer le mémorial céleste en un insigne terrestre, et de tirer de ce qui devait nous conduire à une humble obéissance une occasion de nous glorifier nous-mêmes. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « La révolte de Coré, Dathan et Abiram. » Nb 16
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.