Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Lv 21.1 et suivants. En effet, de même que le seul fait d’appartenir à la famille d’Aaron conférait le titre de sacrificateur, tous les rachetés du Seigneur sont aujourd’hui des adorateurs. En revanche s’il s’agissait d’exercer son service, un sacrificateur pouvait être disqualifié. Le contact avec la mort, un mariage qui n’était pas selon Dieu, un défaut naturel incorrigible, privaient le fils d’Aaron de ses saintes fonctions. Il était autorisé à se nourrir du pain de Dieu tout comme ses frères (v. 22), mais il ne connaissait pas la joie de Le servir. Malheureusement, beaucoup de croyants sont dans ce cas! Ceux qui sont aveugles au sens de 2 P 1.3-9 ou boiteux au sens de Hb 12.11-13, tout en conservant leurs titre et privilège d’enfants de Dieu, ne peuvent s’acquitter comme ils le devraient de leur service d’adorateurs. Et c’est une grande perte non seulement pour eux mais d’abord pour le Seigneur.

Les chapitres 21 et 22 montrent, avec toute espèce de détails quelles étaient les exigences divines relativement à ceux qui avaient le privilège de s’approcher comme sacrificateurs pour « présenter le pain de leur Dieu ». Ici, comme dans la section précédente, nous avons la conduite comme le résultat, non comme la cause qui procurait les relations. C’est ce dont il faut bien se souvenir. Les fils d’Aaron, en vertu de leur naissance, étaient sacrificateurs à Dieu. Ils étaient tous dans cette relation avec lui, les uns aussi bien que les autres. Ce n’était pas une position à acquérir, une affaire de progrès, quelque chose que l’un avait et non pas l’autre.

Tous les fils d’Aaron étaient sacrificateurs. Ils étaient nés tels. Leur capacité de comprendre leur position et d’en jouir, de même que des privilèges qui en dépendaient, était tout autre chose. L’un pouvait n’être qu’un petit enfant et un autre pouvait avoir atteint la maturité, la vigueur de l’homme fait. Le premier était, naturellement, incapable de manger de la nourriture sacerdotale, étant un petit enfant, auquel il fallait du « lait » et non « de la nourriture solide »; mais il était tout aussi véritablement membre de la famille sacerdotale, que l’homme qui pouvait fouler d’un pied ferme les parvis de la maison de l’Éternel et se nourrir de « la poitrine tournoyée » et de « l’épaule élevée » du sacrifice.

Cette distinction est facile à comprendre dans le cas des fils d’Aaron, et, par conséquent, elle servira d’illustration fort simple à la vérité relative aux membres de la vraie maison sacerdotale, sur laquelle préside notre grand Souverain Sacrificateur, et à laquelle appartiennent tous les vrais croyants (Héb 3:6). Tout enfant de Dieu est sacrificateur. Il est enrôlé au service de la maison sacerdotale de Christ. Il se peut qu’il soit très ignorant; mais sa position, comme sacrificateur, ne repose pas sur la connaissance, mais sur la vie. Ses expériences peuvent être très misérables, mais sa place, comme sacrificateur, ne dépend pas des expériences, mais de la vie. Ses capacités peuvent être fort limitées, mais ses relations, comme sacrificateur, ne procèdent pas de vastes capacités, mais de la vie. Il est né de Dieu, dans la position et dans les relations de sacrificateur.

Il ne s’y est pas introduit par lui-même. Ce n’est pas par ses propres efforts qu’il est devenu sacrificateur. Il est sacrificateur de naissance. La sacrificature spirituelle, avec toutes les fonctions spirituelles qui s’y rattachent, est l’apanage obligé de la naissance spirituelle. La faculté de jouir des privilèges et d’accomplir les fonctions d’une position, ne doit pas être confondue avec cette position même; ces choses doivent être bien distinguées. Autre chose est la relation; toute autre chose, la faculté. En outre, en considérant la famille d’Aaron, nous voyons que rien ne pouvait rompre les liens entre lui et ses fils. Bien des choses entravaient la pleine jouissance des privilèges attachés à ces liens de parenté. Un fils d’Aaron pouvait « se rendre impur pour un mort ».

Il pouvait se souiller en formant une alliance profane. Il se pouvait qu’il eût quelque « défaut » corporel. Il se pouvait qu’il fût « aveugle ou boiteux ». Il se pouvait qu’il fût « bossu ». Une quelconque de ces infirmités aurait matériellement affecté sa jouissance des privilèges, et l’accomplissement des fonctions, qui appartenaient à cette relation de parenté, car nous lisons: « Nul homme de la semence d’Aaron, le sacrificateur, en qui il y aura quelque défaut corporel, ne s’approchera pour présenter les sacrifices de l’Éternel faits par feu; il y a en lui un défaut corporel: il ne s’approchera pas pour présenter le pain de son Dieu. Il mangera du pain de son Dieu, des choses très saintes et des choses saintes; seulement, il n’entrera pas vers le voile, et ne s’approchera pas de l’autel, car il y a en lui un défaut corporel, et il ne profanera pas mes sanctuaires; car moi, je suis l’Éternel qui les sanctifie » (Lv 21:21-23).

Mais aucune de ces choses ne pouvait toucher au fait des relations, fondées sur les principes de la nature humaine. Quoiqu’un fils d’Aaron eût un défaut corporel, il n’en était pas moins fils d’Aaron. Il est vrai qu’il était privé de bien des précieux privilèges, de bien des hautes dignités appartenant à la sacrificature; mais, quoi qu’il en fût, il était fils d’Aaron. Il ne pouvait pas jouir du même degré de communion, ni remplir les mêmes fonctions du service sacerdotal, que celui qui avait atteint à la parfaite stature d’homme fait; mais il était membre de la famille sacerdotale, et, comme tel, il lui était permis de « manger du pain de son Dieu ». Les relations étaient réelles, quoique le développement fût si défectueux. L’application spirituelle de tout ceci est aussi simple que pratique. Autre chose est d’être un enfant de Dieu; autre chose est d’être dans la jouissance de la communion et du culte de sacrificateurs.

Cette dernière est, hélas! souvent troublée de diverses manières. Nous laissons les circonstances, nos pensées, nos alentours agir sur nous avec une pernicieuse influence. Nous ne saurions supposer que tous les chrétiens connussent en pratique la même élévation de marche, la même intimité de communion, la même proximité consciente de Christ. Hélas! non. Plusieurs d’entre nous ont à déplorer leurs défauts spirituels. Il y a la marche boiteuse, le sens de la vue défectueux, la croissance arrêtée; ou bien nous nous laissons aller à nous souiller par le contact avec le mal, ou affaiblir et entraver par de profanes relations. Il nous manque un œil simple, une vigueur spirituelle, un dévouement entier et cordial. Nous sommes sauvés par la libre grâce de Dieu, en vertu du parfait sacrifice de Christ. « Nous sommes tous fils de Dieu, par la foi dans le Christ Jésus »; mais le salut et la communion sont deux choses bien différentes. La relation filiale est une chose et l’obéissance est une tout autre chose.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édifications et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Règles concernant les prêtres; La vie privée des sacrificateurs :

  • Prêtres, lois concernant les conducteurs religieux

Ex 29.1 Voici ce que tu feras pour les sanctifier, afin qu’ils soient à mon service dans le sacerdoce. Prends un jeune taureau et deux béliers sans défaut. Ex 40.15 et tu les oindras comme tu auras oint leur père, pour qu’ils soient à mon service dans le sacerdoce. Cette onction leur assurera à perpétuité le sacerdoce parmi leurs descendants. Lv 10.9 Tu ne boiras ni vin, ni boisson enivrante, toi et tes fils avec toi, lorsque vous entrerez dans la tente d’assignation, de peur que vous ne mouriez: ce sera une loi perpétuelle parmi vos descendants, Lv 21.1  L’Éternel dit à Moïse: Parle aux sacrificateurs, fils d’Aaron, et tu leur diras: Un sacrificateur ne se rendra point impur parmi son peuple pour un mort,

  • Corps des morts, lois juives relatives aux

Lv 21.11 Il n’ira vers aucun mort, il ne se rendra point impur, ni pour son père, ni pour sa mère. Nb 6.6 Pendant tout le temps qu’il a voué à l’Éternel, il ne s’approchera point d’une personne morte; Nb 9.6 Il y eut des hommes qui, se trouvant impurs à cause d’un mort, ne pouvaient pas célébrer la Pâque ce jour-là. Ils se présentèrent le même jour devant Moïse et Aaron; Nb 19.11 Celui qui touchera un mort, un corps humain quelconque, sera impur pendant sept jours.

  • Corps humain, ne doit être abimé

Lv 19.28 Vous ne ferez point d’incisions dans votre chair pour un mort, et vous n’imprimerez point de figures sur vous. Je suis l’Éternel. Lv 21.5 Les sacrificateurs ne se feront point de place chauve sur la tête, ils ne raseront point les coins de leur barbe, et ils ne feront point d’incisions dans leur chair. 1 Co 6.16 Loin de là! Ne savez-vous pas que celui qui s’attache à la prostituée est un seul corps avec elle? Car, est-il dit, les deux deviendront une seule chair. 1 Th 5.23 Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus Christ!

  • Claudication

Lv 21.18 Tout homme qui aura un défaut corporel ne pourra s’approcher: un homme aveugle, boiteux, ayant le nez camus ou un membre allongé; 2 S 4.4 Jonathan, fils de Saül, avait un fils perclus des pieds; et âgé de cinq ans lorsqu’arriva de Jizreel la nouvelle de la mort de Saül et de Jonathan; sa nourrice le prit et s’enfuit, et, comme elle précipitait sa fuite, il tomba et resta boiteux; son nom était Mephiboscheth. Mt 15.31 en sorte que la foule était dans l’admiration de voir que les muets parlaient, que les estropiés étaient guéris, que les boiteux marchaient, que les aveugles voyaient; et elle glorifiait le Dieu d’Israël. Mt 21.14 Des aveugles et des boiteux s’approchèrent de lui dans le temple. Et il les guérit.

De tout ce qui précède, nous notons que ceux qui comprennent, en quelque mesure, les grandes vérités fondamentales du christianisme, et qui ont quelque expérience de la vie chrétienne, comprendront aussi comment il se fait que, quoique « accomplis en celui qui est le chef de toute principauté et autorité », ils ont cependant besoin, tant qu’ils sont ici-bas, au milieu des faiblesses, des luttes et des combats de la terre, de la puissante intercession de leur adorable et divin Souverain Sacrificateur. Le croyant est « lavé, sanctifié et justifié » (1 Co 6). Il est « agréable dans le bien-aimé » (Ep 1.6). Quant à sa personne, il ne peut venir en jugement (voyez Jean 5:24, où il faut lire « jugement » (krisin) et non « condamnation » (katakrisin). La mort et le jugement sont derrière lui, parce qu’il est uni à Christ qui a passé par les deux, pour lui et à sa place. Toutes ces choses sont divinement vraies du membre le plus faible, le plus ignorant, le plus inexpérimenté de la famille de Dieu; mais cependant, comme il porte avec lui une nature si désespérément mauvaise, et si totalement ruinée, qu’aucune discipline ne peut la corriger, et qu’aucun remède ne peut la guérir; comme il habite un corps de péché et de mort, – qu’il est entouré, de tous côtés, d’influences hostiles, qu’il est appelé à lutter continuellement avec les forces réunies du monde, de la chair et du diable, – il ne pourrait jamais maintenir son terrain, bien moins encore faire des progrès, s’il n’était soutenu par la puissante intercession de son grand Souverain Sacrificateur, qui porte les noms de son peuple sur sa poitrine et sur son épaule. Si notre souverain sacrificateur supporte avec indulgence les défauts et infirmités des siens (chp. 21 – ce qui nous est confirmé par Hb 4.14-16), il ne peut en revanche avoir aucune communion avec ce qui, en Lv 22.1-16, est l’image en eux d’un péché positif: un flux ou une lèpre (v. 4). La souillure chez un croyant le prive de la jouissance des « choses saintes ». Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Divers cas où il est défendu de manger des choses saintes. » Lv 22

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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