Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Lv 11.1-2 et suivants. En effet, comme l’explique le Seigneur Jésus, ce ne sont pas les choses qui entrent dans l’homme qui le souillent, mais bien celles qui sortent de lui (Marc 7.14-15). Aussi cette distinction entre animaux purs et impurs n’a-t-elle plus pour le chrétien qu’une application spirituelle. Quatre groupes d’animaux sont considérés dans ce chapitre: quadrupèdes, poissons, oiseaux et reptiles. Pour être purs, les premiers devaient réunir deux conditions: ruminer et avoir le sabot divisé. La pureté du croyant dépend à la fois de la manière dont il se nourrit et de la manière dont il marche. Aux poissons il fallait aussi deux attributs: des nageoires et des écailles. Sans les premières, comment se diriger, comment lutter contre la force du courant? Et sans écailles, le corps n’est pas protégé. Résister à l’entraînement du monde et à ses facilités, c’est le moyen pour un jeune croyant de rester pur.
Les oiseaux impurs étaient les carnivores et les omnivores. Si nous donnons en pâture à notre esprit ce qui vient de la chair, ou indifféremment toute lecture ou spectacle qui s’offre à nous, nous en serons inévitablement souillés. Enfin voici les reptiles et les animaux qui leur sont assimilés. Figure de la puissance du mal, « chose abominable »! « Ayez en horreur le mal », enjoint Rm 12.9-14. En observant les reptiles et les animaux qui « fourmillent » sur la terre, reconnaissons certains traits et dangers moraux dont nous avons à nous méfier. La taupe et la souris par exemple nuisent aux jeunes plantes, détruisent les racines vitales: le caméléon évoque ceux qui prennent toujours la couleur de leur milieu: chrétiens parmi les chrétiens, mondains en compagnie des gens du monde.
Les v. 32 à 40 montrent comment les choses les meilleures et les plus utiles peuvent être gâtées par ce qui vient du « serpent ». Que le Seigneur nous apprenne à veiller sur nos esprits et à user de la provision inaltérable qu’il nous a préparée: une source, un puits, une réserve d’eau, images de la Parole divine, restaient toujours nets. « J’ai caché ta parole dans mon cœur, afin que je ne pèche pas contre toi », disait le psalmiste (Ps 119.10-11). Un Israélite pieux se gardait avec soin de tout aliment souillé ou impur (Ac 10.9-16). Ayons une conscience non moins délicate pour distinguer entre ce qui est spirituellement pur ou impur, entre ce qui est susceptible de nourrir notre âme et ce qui est un poison pour elle. La raison profonde de cette séparation rigoureuse, nous la trouvons au v. 45: Dieu est saint, et nous sommes son peuple.
Il n’y avait là aucune place laissée au jeu de l’imagination, à l’introduction des plausibles inductions de l’homme ou aux habiles accommodements des convenances humaines. Tout était prescrit avec la précision divine et l’autorité péremptoire d’un: «Ainsi a dit l’Éternel». Minutieuse et complète comme elle l’était, l’explication des sacrifices, des rites et des cérémonies ne laissait rien à faire à l’élaboration du cerveau de l’homme. Il ne lui était pas même permis de décider quelle espèce de sacrifice devait être offert en certaines occasions, ni de quelle manière ce sacrifice devait être présenté. L’Éternel prenait soin de tout. Ni l’assemblée, ni le sacrificateur n’avaient la moindre autorité quelconque pour décréter, accomplir ou suggérer un seul détail dans toute la longue série des ordonnances de l’économie mosaïque. La parole de l’Éternel ordonnait tout. L’homme n’avait qu’à obéir. Pour un cœur obéissant, cela n’était rien moins qu’une grâce inexprimable. On ne peut jamais trop apprécier le privilège d’avoir la facilité de recourir aux oracles de Dieu, et d’y trouver, jour par jour, les plus amples directions sur tous les détails de sa foi et de son service.
À qui nous adresserons-nous, quand nous aurons besoin de secours et de lumières, si le livre de notre Père est, à quelque égard, défectueux? Dieu dit que son livre peut nous rendre « parfaitement accomplis pour toute bonne œuvre » (2 Tim. 3:17). L’homme dit que non; qu’il y a bien des choses sur lesquelles la Bible se tait, et que, néanmoins, nous avons besoin de savoir. Qui dois-je croire? Dieu ou l’homme? Notre réponse à quiconque met en doute la divine suffisance de l’Écriture est simplement celle-ci: Ou bien vous n’êtes pas un homme de Dieu, ou bien la chose pour laquelle vous dites manquer de garantie n’est pas « une bonne œuvre »! C’est très clair. Personne ne pourrait le voir autrement, en considérant soigneusement 2 Tim. 3:17.
Il est à craindre que beaucoup de ceux qui lisent la Bible ne digèrent pas la parole. Il y a une immense différence entre ces deux choses. On peut lire chapitre après chapitre, livre après livre, et n’en pas même digérer une seule ligne. Nous pouvons lire la Bible, comme si nous accomplissions une froide et vaine routine; mais, par manque de facultés ruminantes, – d’organes digestifs, nous n’en retirons aucun profit quelconque. C’est à quoi il faut prendre bien garde. Le bétail qui broute l’herbe verte peut nous enseigner une salutaire leçon. Il recueille d’abord diligemment la rafraîchissante pâture, puis il se couche tranquillement, pour la ruminer. Belle et frappante image d’un chrétien se nourrissant du précieux contenu du volume inspiré, puis le digérant intérieurement. Plût à Dieu que cela fût plus général parmi nous! Si nous étions plus habitués à faire de la Parole la nourriture nécessaire et journalière de nos âmes, nous serions assurément dans un état plus vigoureux et plus sain. Gardons-nous de faire de la lecture de la Bible une forme morte – un froid devoir – une affaire de routine religieuse.
Mais souvenons-nous que l’action de ruminer ne doit jamais être séparée de l’ongle fendu. Un homme, ne connaissant qu’imparfaitement le guide du sacrificateur, inexpérimenté dans les divines ordonnances, en voyant un animal ruminant, pouvait, à la légère, le déclarer net, ce qui eût été une grave erreur.
De même, l’ongle divisé n’était pas suffisant, s’il n’était pas accompagné de la rumination: «Et le porc, car il a l’ongle fendu et le pied complètement divisé, mais il ne rumine nullement; il vous est impur» (Vers. 7). Tous ceux qui étaient du genre carnivore, c’est-à-dire tous ceux qui se nourrissent de chair, étaient souillés. Les omnivores, ou ceux qui mangeaient de tout, étaient souillés. Tous ceux qui, quoique doués de la faculté de s’élever dans les cieux, se traînaient néanmoins sur la terre, étaient souillés. Quant à cette dernière classe, il y avait quelques cas exceptionnels (vv.21-22); mais la règle générale, le principe fixe, l’ordonnance immuable était aussi explicite que possible: «Tout reptile volant, qui marche sur quatre pieds, vous sera une chose abominable» (v.20).
Ce n’est pas seulement de l’acte de manger ce qui était souillé que le peuple de Dieu devait si soigneusement se garder; le simple contact était défendu (voyez les versets 8, 24, 26-28, 31-41). Il était impossible qu’un membre de l’Israël de Dieu touchât ce qui était souillé, sans contracter une souillure. Ce principe est largement développé dans la loi et dans les, prophètes: « Ainsi dit l’Éternel des armées: Interroge les sacrificateurs sur la loi, disant: Si un homme porte de la chair sainte dans le pan de sa robe, et qu’il touche avec le pan de sa robe du pain, ou quelque mets, ou du vin, ou de l’huile, ou quoi que ce soit qu’on mange, ce qu’il a touché sera-t-il sanctifié? Et les sacrificateurs répondirent et dirent: Non. Et Aggée dit: Si un homme qui est impur par un corps mort touche quelqu’une de toutes ces choses, est-elle devenue impure? Et les sacrificateurs répondirent et dirent: Elle est impure » (Aggée 2:11-13). L’Éternel voulait que son peuple fût saint à tous égards. Nul ne devait ni manger, ni toucher quoi que ce soit de souillé. « Ne rendez pas vos âmes abominables par aucun reptile qui rampe, et ne vous rendez pas impurs par eux, de sorte que vous soyez impurs par eux ».
Puis vient la raison puissante de toute cette séparation sévère: « Car je suis l’Éternel, votre Dieu: et vous vous sanctifierez, et vous serez saints, car je suis saint; et vous ne rendrez pas vos âmes impures par aucun reptile qui se meut sur la terre. Car je suis l’Éternel qui vous ai fait monter du pays d’Égypte, afin que je sois votre Dieu: et vous serez saints, car je suis saint » (vv. 43-45). Il est bon de voir que la sainteté personnelle des serviteurs de Dieu – leur entière séparation de toute espèce de souillure, découle de leurs relations avec lui. Ce n’est pas sur le principe de: « Retire-toi, n’approche point de moi, car je suis plus saint que toi »; mais simplement sur celui-ci: « Dieu est saint », c’est pourquoi tous ceux qui sont mis en rapport avec lui doivent aussi être saints. Il est, à tous égards, digne de Dieu que son peuple soit saint. « Tes témoignages sont très sûrs; la sainteté sied à ta maison, ô Éternel, pour de longs jours ».
Qu’y a-t-il, qui pût convenir à la maison de l’Éternel, plus que la sainteté? Si l’on eût demandé à un Israélite: « Pourquoi reculez-vous ainsi devant ce reptile qui se traîne sur le sentier? » il aurait répondu: « l’Éternel est saint, et je lui appartiens ». Il a dit: « Ne touche pas »! De même, maintenant, si l’on demande à un chrétien pourquoi il se tient à part de tant de choses, auxquelles les hommes du monde prennent part, sa réponse doit tout simplement être: « Mon Père est saint ».
Et nous pouvons, avec profit pour nos âmes, le comparer ce chapitre avec Actes 10.11-16. Comme il dut paraître étrange à Pierre, élevé, dès son enfance, dans les principes du rituel mosaïque, de voir un vase, descendant du ciel, « dans lequel il y avait tous les quadrupèdes et les reptiles de la terre, et les oiseaux du ciel »; et, non seulement de voir ce vase ainsi rempli, mais encore d’entendre une voix, disant: « Lève-toi, Pierre, tue et mange ». Merveilleuse chose! Quoi! nul examen des ongles et des instincts! Il n’y en avait pas besoin: le vase et son contenu étaient descendus du ciel. C’était assez. Le Juif pouvait se retrancher derrière les étroites barrières des ordonnances judaïques, et s’écrier: « Non point, Seigneur; car jamais je n’ai rien mangé qui soit impur ou immonde »; mais le flot de la grâce divine s’élevait majestueusement par-dessus ces barrières, afin d’embrasser, dans son vaste contour, toutes sortes d’objets, et de les élever au ciel, dans la puissance et sur l’autorité de ces précieuses paroles « Ce que Dieu a purifié, toi, ne le tiens pas pour impur ».
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Aminaux purs et impurs :
Nourriture, variété de
Gn 18.8 Il prit encore de la crème et du lait, avec le veau qu’on avait apprêté, et il les mit devant eux. Il se tint lui-même à leurs côtés, sous l’arbre. Et ils mangèrent. Lv 11.3 Vous mangerez de tout animal qui a la corne fendue, le pied fourchu, et qui rumine. Dt 32.14 La crème des vaches et le lait des brebis, Avec la graisse des agneaux, Des béliers de Basan et des boucs, Avec la fleur du froment; Et tu as bu le sang du raisin, le vin. Jn 21.9 Lorsqu’ils furent descendus à terre, ils virent là des charbons allumés, du poisson dessus, et du pain.
- Chameaux
Gn 12.16 Il traita bien Abram à cause d’elle; et Abram reçut des brebis, des boeufs, des ânes, des serviteurs et des servantes, des ânesses, et des chameaux. Gn 30.43 Cet homme devint de plus en plus riche; il eut du menu bétail en abondance, des servantes et des serviteurs, des chameaux et des ânes. Lv 11.4 Mais vous ne mangerez pas de ceux qui ruminent seulement, ou qui ont la corne fendue seulement. Ainsi, vous ne mangerez pas le chameau, qui rumine, mais qui n’a pas la corne fendue: vous le regarderez comme impur. Mt 23.24 Conducteurs aveugles! qui coulez le moucheron, et qui avalez le chameau.
- Damans
Lv 11.5 Vous ne mangerez pas le daman, qui rumine, mais qui n’a pas la corne fendue: vous le regarderez comme impur. Ps 104.18 Les montagnes élevées sont pour les boucs sauvages, Les rochers servent de retraite aux damans. Pr 30.26 Les damans, peuple sans puissance, Placent leur demeure dans les rochers;
- Porc
Lv 11.7 Vous ne mangerez pas le porc, qui a la corne fendue et le pied fourchu, mais qui ne rumine pas: vous le regarderez comme impur. Esa 65.4 Qui fait des sépulcres sa demeure, Et passe la nuit dans les cavernes, Mangeant de la chair de porc, Et ayant dans ses vases des mets impurs; Esa 66.17 Ceux qui se sanctifient et se purifient dans les jardins, Au milieu desquels ils vont un à un, Qui mangent de la chair de porc, Des choses abominables et des souris, Tous ceux-là périront, dit l’Éternel. Lc 15.15 Il alla se mettre au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses champs garder les pourceaux.
De tout ce qui précède, nous notons que c’était là une noble leçon à donner à un Juif. C’était une leçon divine, à la lumière de laquelle les ombres de l’ancienne économie devaient s’évanouir. La main de la grâce souveraine a ouvert la porte du royaume, mais non pour y admettre quoi que ce soit d’impur. Rien d’impur ne peut entrer au ciel; or le critère de la pureté ne devait plus être un ongle fendu, mais uniquement ceci: « Ce que Dieu a purifié ». Quand Dieu purifie un homme, il doit certes être net. Pierre allait être envoyé pour ouvrir le royaume aux gentils comme il l’avait déjà ouvert aux Juifs, et son cœur juif avait besoin d’être élargi. Il avait besoin de s’élever, au-dessus des ombres d’un temps qui n’était plus, dans la lumière éclatante qui rayonnait d’un ciel ouvert, en vertu d’un sacrifice accompli et parfait. Il avait besoin de sortir du courant étroit des préjugés juifs et d’être porté sur le sein de cet océan de grâce, qui allait se répandre sur tout un monde perdu. Il avait aussi à apprendre que la mesure, qui devait déterminer la vraie pureté, n’était plus charnelle, cérémonielle et terrestre, mais spirituelle, morale et céleste. Nous pouvons donc bien dire que c’étaient de grandes leçons que celles que reçut l’apôtre de la circoncision sur le toit de la maison de Simon le corroyeur. Elles étaient évidemment propres à adoucir, à dilater, à élever un esprit qui avait été formé au milieu des influences rétrécissantes du système juif. Nous bénissons le Seigneur pour ces précieuses leçons. Nous le bénissons pour la belle et riche position, où il nous a placés par le sang de la croix. Nous le bénissons de ce que nous ne sommes plus entravés par des « ne prends pas, ne goûte pas, ne touche pas »; mais de ce que sa Parole nous déclare que « toute créature de Dieu est bonne et il n’y en a aucune qui soit à rejeter, étant prise avec action de grâces, car elle est sanctifiée par la parole de Dieu et par la prière » (1 Tim. 4:4, 5). Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Loi sur l’impureté de la mère après la naissance d’un enfant. » Lv 12
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.