Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Nb 6.1-2 et suivants. En effet, à côté des Lévites, tout Israélite homme ou femme appartenant aux autres tribus pouvait être consacré à l’Éternel en faisant vœu de naziréat. Mais à la différence des fils de Lévi, sa consécration était individuelle et facultative. Le naziréen était libre de ne pas faire ce vœu, mais une fois celui-ci contracté, sa liberté cessait; sa vie privée et publique devenait soumise à de strictes obligations. Ainsi dans une armée, l’engagé volontaire est astreint à la même discipline que les recrues des classes mobilisées. Les conditions du naziréat étaient au nombre de trois : (1) S’abstenir de tout ce que produit la vigne: symbole des joies du monde. (2) Laisser croître sa chevelure: image de la mise de côté de soi-même qui doit caractériser le disciple de Christ. (3) Fuir le contact avec la mort, salaire et preuve du péché.

En principe chaque enfant de Dieu porte ce triple caractère. Il est mort au monde, au moi et au péché (Ga 6.12-15; Ga 5.19-25; Ga 2.15-21). Mais pour avoir la force de tenir dans cette position difficile et contraire à notre nature, il faut que son naziréat, cette mise à part pour Christ, résulte d’une joyeuse décision de son cœur. Les v. 9 à 12 rappellent combien il est facile par manque de vigilance de perdre notre caractère de naziréen, et difficile de le retrouver. L’Écriture mentionne quelques naziréens: SamsonSamuelAmasia (2 Ch 17.14-16), Jean le baptiseur. Mais le naziréen par excellence a été Jésus. Mis à part pour Dieu avant sa naissance, occupé à douze ans des affaires de son Père, sa consécration à Dieu a été totale jusqu’à la mort de la croix.

Venu dans le monde, il n’était « pas du monde » et restait étranger à ses fêtes et à ses joies (Jn 7.1-9; Jn 17.11-16). Jamais il n’a laissé ses circonstances de famille entraver son ministère (Luc 8.19-21). Sa dépendance était continuelle (Jn 5.17-20). Aucune souillure n’a pu l’atteindre (1 P 2.20-25). Quel modèle ce cher Sauveur est pour nous dans le chemin de l’entier dévouement! Chemin difficile mais au bout duquel l’attendait cette joie dont le vin est l’image et qu’il veut partager avec ceux qui auront ici-bas partagé son humiliation (v.20; Hb 12.1-3; Mt 26.26-30 et 25.19-21). A la fin des jours de son vœu, le naziréen offrait tous les sacrifices. Avoir pris position ici-bas avec le parfait Naziréen permet en effet d’entrer pratiquement dans les divers aspects de son œuvre à la croix.

Les v. 22 à 27 couronnent ce chapitre comme pour nous montrer que la mise à part pour le Seigneur est le sûr chemin de la bénédiction. «Et l’Éternel parla à Moïse, disant: Parle aux fils d’Israël, et dis-leur: Si un homme ou une femme se consacre en faisant vœu de nazaréat, pour se séparer afin d’être à l’Éternel, il s’abstiendra de vin et de boisson forte, il ne boira ni vinaigre de vin, ni vinaigre de boisson forte, et il ne boira d’aucune liqueur de raisins, et ne mangera point de raisins, frais ou secs. Pendant tous les jours de son nazaréat, il ne mangera rien de ce qui est fait de la vigne, depuis les pépins jusqu’à la peau. Pendant tous les jours du vœu de son nazaréat, le rasoir ne passera pas sur sa tête; jusqu’à l’accomplissement des jours pour lesquels il s’est séparé [pour être] à l’Éternel, il sera saint; il laissera croître les boucles des cheveux de sa tête. Pendant tous les jours de sa consécration à l’Éternel, il ne s’approchera d’aucune personne morte.

Il ne se rendra pas impur pour son père, ni pour sa mère, ni pour son frère, ni pour sa sœur, quand ils mourront; car le naziréat de son Dieu est sur sa tête. Pendant tous les jours de son naziréat, il est consacré à l’Éternel » (vers. 1-8). L’ordonnance du naziréat est pleine d’intérêt et d’instruction pratique. En elle nous voyons le cas de celui qui se met à part, très strictement, des choses qui, n’étant pas absolument coupables en elles-mêmes, sont néanmoins propres à nuire à cette entière consécration du cœur qui se montre dans le vrai naziréat.

Que Dieu, dans sa grâce infinie, veuille nous garder de chute! Qu’il nous fasse la grâce de veiller, avec plus de zèle, à tout ce qui pourrait souiller la tête de notre naziréat! C’est une chose sérieuse de sortir de la communion; et une chose des plus dangereuses d’essayer de continuer d’agir dans le service du Seigneur avec une conscience souillée. Il est vrai que la grâce pardonne et restaure, mais nous ne regagnons jamais ce que nous avons perdu. C’est ce que démontre, avec une force solennelle, le passage de l’Écriture qui est devant nous: « Il consacrera à l’Éternel les jours de son naziréat, et il amènera un agneau, âgé d’un an, en sacrifice pour le délit; et les premiers jours seront comptés pour rien, car il a rendu impur son naziréat ».

Prenez le cas d’Abram, lors de sa descente en Égypte, comme elle nous est racontée au chapitre 12 de la Genèse., Évidemment, il s’était détourné de son sentier. Et quelle en fut la conséquence? Les jours passés en Égypte furent perdus ou ne comptèrent pour rien; il dut retourner au point d’où il s’était éloigné et recommencer sa marche. Ainsi, en Genèse 12:8, nous lisons: « Et il se transporta de là vers la montagne, à l’orient de Béthel, et tendit sa tente, ayant Béthel à l’occident, et Aï à l’orient; et il bâtit là un autel à l’Éternel et invoqua le nom de l’Éternel. » Puis, après son retour du pays d’Égypte, nous lisons: « Et il s’en alla, en ses traites, du midi jusqu’à Béthel, jusqu’au lieu où était sa tente au commencement, entre Béthel et Aï, au lieu où était l’autel qu’il y avait fait auparavant; et Abram invoqua là le nom de l’Éternel » (Gn 13:3-4). Tout le temps passé en Égypte fut annulé. Il n’y avait là aucun autel, aucun culte, aucune communion; et Abram dut retourner exactement au même lieu qu’il avait quitté. Nous pouvons être sûrs que le vrai moyen d’apprendre, c’est d’être en communion; et quand nous l’apprendrons ainsi, nous ne serons pas continuellement préoccupés de la pensée de notre état d’abjection, mais nous serons plutôt occupés de ce qui est en dehors et au-dessus de nous-mêmes, c’est-à-dire de l’excellence de la connaissance du Christ Jésus, notre Seigneur.

En terminant cette section, nous citerons au long pour le lecteur l’exposé de la loi du naziréat: «Au jour où les jours de son naziréat seront accomplis, on le fera venir à l’entrée de la tente d’assignation et il présentera son offrande à l’Éternel, un agneau mâle, âgé d’un an, sans défaut, pour holocauste, et un agneau femelle, âgé d’un an, sans défaut, en sacrifice pour le péché, et un bélier sans défaut, pour sacrifice de prospérités; et une corbeille de pains sans levain, des gâteaux de fleur de farine pétris à l’huile, et des galettes sans levain ointes d’huile, et leur offrande de gâteau et leurs libations.

Mais, béni soit Dieu, le moment s’approche où la magnifique bénédiction du chapitre 6 des Nombres aura sa pleine application: quand les douze tribus d’Israël seront rangées autour de cette impérissable bannière «Jéhovah Shamma» (l’Éternel est là, Ézéchiel 48:35), quand elles seront purifiées de toutes leurs souillures, et consacrées à Dieu dans la puissance du vrai naziréat.

Ces choses sont présentées de la manière la plus parfaite et la plus claire, dans les prophètes. Tous ces témoignages inspirés, sans qu’il y ait même une seule dissonance, annoncent le glorieux avenir réservé à Israël lui-même; ils montrent tous les temps où les lourds nuages, amassés, et encore suspendus à l’horizon des nations, seront chassés au loin devant les brillants rayons du «Soleil de Justice»; le temps où Israël jouira d’un matin sans nuage de bénédiction et de gloire, sous les vignes et sous les figuiers du pays que Dieu donna en possession éternelle à Abraham, à Isaac et à Jacob. Si nous nions ce qui précède, nous pouvons tout aussi bien retrancher une partie considérable de l’Ancien Testament, et aussi une grande partie du Nouveau; car, dans l’un et dans l’autre, le Saint Esprit rend très clairement et sans équivoque témoignage à ce fait précieux, savoir la grâce, le salut et la bénédiction pour la semence de Jacob. Nous n’hésitons pas à déclarer notre conviction, que nul ne peut vraiment comprendre les prophètes, s’il ne voit pas cette vérité: Il y a un brillant avenir réservé aux bien-aimés de Dieu, quoiqu’ils soient maintenant un peuple rejeté. Prenons garde à la manière dont nous traitons ce fait.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Le naziréat :

  • Ascétisme, mis en pratique

Nb 6.2, 3, 13 Parle aux enfants d’Israël, et tu leur diras: Lorsqu’un homme ou une femme se séparera des autres en faisant voeu de naziréat, pour se consacrer à l’Éternel, 3 il s’abstiendra de vin et de boisson enivrante; il ne boira ni vinaigre fait avec du vin, ni vinaigre fait avec une boisson enivrante; il ne boira d’aucune liqueur tirée des raisins, et il ne mangera point de raisins frais ni de raisins secs. 13 Voici la loi du naziréen. Le jour où il aura accompli le temps de son naziréat, on le fera venir à l’entrée de la tente d’assignation. Jg 13.5 Car tu vas devenir enceinte et tu enfanteras un fils. Le rasoir ne passera point sur sa tête, parce que cet enfant sera consacré à Dieu dès le ventre de sa mère; et ce sera lui qui commencera à délivrer Israël de la main des Philistins. 1 S 1.11 Elle fit un voeu, en disant: Éternel des armées! si tu daignes regarder l’affliction de ta servante, si tu te souviens de moi et n’oublies point ta servante, et si tu donnes à ta servante un enfant mâle, je le consacrerai à l’Éternel pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne passera point sur sa tête. Lm 4.7 Ses princes étaient plus éclatants que la neige, Plus blancs que le lait; Ils avaient le teint plus vermeil que le corail; Leur figure était comme le saphir.

  • Tempérance, abstinence totale de boissons fortes

-Exigée de la part des sacrificateurs Lv 10.9 Tu ne boiras ni vin, ni boisson enivrante, toi et tes fils avec toi, lorsque vous entrerez dans la tente d’assignation, de peur que vous ne mouriez: ce sera une loi perpétuelle parmi vos descendants,

-La loi concernant les Naziréens Nb 6.3 il s’abstiendra de vin et de boisson enivrante; il ne boira ni vinaigre fait avec du vin, ni vinaigre fait avec une boisson enivrante; il ne boira d’aucune liqueur tirée des raisins, et il ne mangera point de raisins frais ni de raisins secs.

-Le précepte du sage Pr 23.31 Ne regarde pas le vin qui paraît d’un beau rouge, Qui fait des perles dans la coupe, Et qui coule aisément.

-La règle concernant les rois Pr 31.4 Ce n’est point aux rois, Lemuel, Ce n’est point aux rois de boire du vin, Ni aux princes de rechercher des liqueurs fortes,

-La loi des Rékabites Jr 35.6 Mais ils répondirent: Nous ne buvons pas de vin; car Jonadab, fils de Récab, notre père, nous a donné cet ordre: Vous ne boirez jamais de vin, ni vous, ni vos fils;

-Les principes de tempérance de Daniel Dn 1.8 Daniel résolut de ne pas se souiller par les mets du roi et par le vin dont le roi buvait, et il pria le chef des eunuques de ne pas l’obliger à se souiller.

-Jean-Baptiste, un abstinent total Lc 1.15 Car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni vin, ni liqueur enivrante, et il sera rempli de l’Esprit Saint dès le sein de sa mère;

  • Sainteté, commandée

Lv 11.45 Car je suis l’Éternel, qui vous ai fait monter du pays d’Égypte, pour être votre Dieu, et pour que vous soyez saints; car je suis saint. Lc 1.75 En marchant devant lui dans la sainteté et dans la justice tous les jours de notre vie. 2 Co 7.1 Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu.  Hb 12.14 Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur.

  • Famille de Dieu, croyants adoptés dans la famille

Dt 14.2 Car tu es un peuple saint pour l’Éternel, ton Dieu; et l’Éternel, ton Dieu, t’a choisi, pour que tu fusses un peuple qui lui appartînt entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre. Esa 63.16 Tu es cependant notre père, Car Abraham ne nous connaît pas, Et Israël ignore qui nous sommes; C’est toi, Éternel, qui es notre père, Qui, dès l’éternité, t’appelles notre sauveur. Os 11.1 Quand Israël était jeune, je l’aimais, Et j’appelai mon fils hors d’Égypte. Jn 1.12 Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés,

De tout ce qui précède, nous notons que                                                                                                                                                                c’est une chose très grave que d’essayer d’introduire, de quelque manière que ce soit, nos propres pensées dans l’application vraie de la Parole de Dieu. Dieu s’est engagé à bénir le peuple d’Israël, gardons-nous soigneusement de chercher à détourner le courant de la bénédiction pour le faire couler dans une autre direction. C’est une chose sérieuse de dénaturer le propos arrêté, le dessein manifesté de Dieu. Il a déclaré que son ferme propos est de donner la terre de Canaan en possession perpétuelle à la postérité de Jacob, et si cela est mis en question, nous ne voyons pas comment nous pouvons maintenir l’intégrité d’une portion quelconque de la Parole de Dieu. Si nous nous permettons de traiter légèrement une grande division du Canon inspiré – et très assurément c’est la traiter légèrement que de vouloir la détourner de son véritable objet – alors quelle sécurité aurons-nous jamais quant à l’application de l’Écriture en général? Si Dieu ne sait pas ce qu’il dit quand Il parle d’Israël et de la terre de Canaan, comment savons-nous qu’Il sait ce qu’Il dit quand Il parle de l’Église et de sa part céleste en Christ? Si le Juif est dépouillé de son glorieux avenir, quelle sécurité le chrétien aura-t-il pour le sien? Rappelons-nous que « Toutes les promesses de Dieu (non pas seulement quelques-unes) sont oui et amen dans le Christ Jésus ». Et tout en nous réjouissant de l’application qui nous est faite de cette précieuse affirmation, ne cherchons pas à nier qu’elle soit applicable à d’autres. Nous devons croire fermement que les enfants d’Israël jouiront encore de la plénitude de la bénédiction, présentée au dernier paragraphe du chapitre 6 des Nombres, et jusqu’alors l’Église de Dieu est appelée à participer aux bénédictions qui lui sont propres. Elle a le privilège de savoir que la présence de Dieu est continuellement avec elle et au milieu d’elle – de demeurer dans la clarté de sa face – de boire au fleuve de la paix – d’être bénie et gardée de jour en jour par Celui qui ne sommeille et ne dort jamais. Mais n’oublions point, ou plutôt rappelons-nous sérieusement et constamment, que le sentiment pratique et la jouissance expérimentale de ces bénédictions et de ces prérogatives immenses seront en proportion exacte avec la mesure dans laquelle l’Église cherche à maintenir l’ordre, la pureté, la séparation nazaréenne, choses auxquelles elle est appelée, comme étant la demeure de Dieu, le corps de Christ, l’habitation du Saint Esprit. Puissent ces pensées pénétrer dans nos cœurs et exercer leur influence sanctifiante sur notre vie entière et sur tout notre caractère!

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Les offrandes des princes pour la dédicace du Tabernacle et de l’autel. » Nb 7

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *