Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Lv 14.1-2 et suivants. En effet, le jour de la purification du lépreux est arrivé. On l’amène au sacrificateur. Remarquons le rôle effacé mais indispensable de l’ami qui conduit le malade à celui qui va lui annoncer la guérison : Il est précieux d’être employé par Dieu pour amener des pécheurs au Seigneur Jésus. C’est un service qu’un jeune chrétien peut déjà accomplir (Jn 1.37-51). Mais si le sacrificateur était resté dans le Tabernacle ou dans le camp, le lépreux, qui en était chassé, n’aurait jamais pu le rencontrer. Le sacrificateur sortait donc hors du camp (v.3). Pour rencontrer le pécheur, Jésus a quitté la gloire. Nous ne pouvions faire un pas vers lui, alors lui a fait tout le chemin pour venir jusqu’à nous. Comment le fils prodigue serait-il entré sale et en haillons dans la maison de son Père? Celui-ci sort à sa rencontre et le fait revêtir de la plus belle robe pendant qu’il est encore dehors.
Suivent les détails de la purification. Les deux oiseaux ensemble nous parlent du remède divin applicable au péché de tout homme: la mort du Seigneur, le premier oiseau était égorgé: sa résurrection, le second oiseau s’envolait, marqué du sang qu’il emportait au ciel pour le placer symboliquement sous le regard d’un Dieu satisfait. « Il sera pur », concluent les v. 9 et 20. Là non plus, il ne s’agit pas de l’opinion du lépreux guéri. Dieu déclare pur, saint, le pécheur régénéré à qui cette parole doit suffire même s’il ne ressent pas d’émotion particulière. « Vous avez été lavés… sanctifiés… justifiés au nom du Seigneur Jésus », affirme l’Écriture (1 Co 6.9-11).
Avec les oiseaux, image de l’œuvre de Dieu pour nous, il fallait deux choses, figure de son œuvre en nous: l’eau, puissance purifiante de la Parole, et le rasoir. Le lépreux rasait ses cheveux, sa barbe, ses sourcils. Tout ce qui rappelait la force de l’homme était mis de côté. On appelle l’affranchissement ce travail de l’Esprit qui nous conduit à juger ce que produit notre vieille nature. Le sang du sacrifice était appliqué à l’oreille, à la main et au pied du lépreux guéri, exactement comme il avait été fait au sacrificateur le jour de sa consécration (Ex 29.15-20) et de même avec l’huile. En outre le lépreux était oint d’huile (v.18). Détail extraordinaire, il était seul en Israël avec les rois et les sacrificateurs, à recevoir cette sainte onction qui correspond à l’opération du Saint Esprit dans le cœur du racheté! (1 Jn 2.18-21). De pécheurs souillés, lavés dans son sang, Christ a fait « un royaume, des sacrificateurs pour son Dieu et Père » (Ap 1.3-8).
La lèpre dans la maison est l’image du péché dans une assemblée ou même dans ce qui porte le nom d’Église, la chrétienté tout entière. En regardant de près l’assemblée d’Éphèse au ch. 2 de l’Apocalypse, nous y discernons, ou plutôt le Seigneur, grand Sacrificateur dont les yeux sont semblables à une flamme de feu, y discerne déjà une petite tache suspecte: l’abandon du premier amour (Ap 2.1-7). Tout le reste semble bon: œuvres, travail, patience, mais voyez ce que devient ce petit commencement: une lèpre véritable à Pergame où certaines pierres de la maison sont atteintes de la « doctrine de Balaam », d’autres de celle des Nicolaïtes. Puis, le mal se développe comme un levain à Thyatire, à Sardes, jusqu’à ce que, à Laodicée qui représente l’état final de l’Église responsable, le Seigneur soit contraint d’annoncer: «je vais te vomir de ma bouche » (Ap 3.14-22). La « grande maison » de la chrétienté professante sera rejetée, démolie.
Le vêtement ou la peau suggère à l’esprit l’idée des circonstances ou des habitudes d’un homme. C’est un point de vue éminemment pratique. Nous devons être en garde contre le développement du mal dans nos voies tout autant que contre le mal en nous-mêmes. Nous voyons la même investigation patiente à l’égard d’un vêtement que dans le cas d’une personne. Il n’y a aucune précipitation, comme aussi aucune indifférence. « Le sacrificateur verra la plaie, et il fera enfermer pendant sept jours l’objet où est la plaie ». Il ne doit y avoir ni insouciance, ni négligence. Le mal peut se glisser de mille manières dans nos habitudes et dans nos circonstances; c’est pourquoi, dès que nous apercevons quoi que ce soit d’une nature suspecte, nous devons le soumettre à une investigation sacerdotale, calme et patiente. Il faut qu’il soit « enfermé pendant sept jours », afin d’avoir amplement le temps de se manifester tout à fait.
« Et le septième jour, il verra la plaie: si la plaie s’est étendue dans le vêtement, soit dans la chaîne, soit dans la trame, soit dans la peau, dans un ouvrage quelconque qui a été fait de peau, la plaie est une lèpre rongeante : la chose est impure. Alors on brûlera le vêtement ». La mauvaise habitude doit être abandonnée à l’instant où je la découvre. Si je me trouve dans une mauvaise position, je dois la quitter. L’action de brûler le vêtement exprime le jugement du mal, soit dans les habitudes, soit dans les circonstances d’un homme. Il ne faut pas jouer avec le mal. Dans certains cas, le vêtement devait être « lavé », ce qui exprime l’action de la parole de Dieu sur les habitudes d’un homme. « Le sacrificateur commandera qu’on lave l’objet où est la plaie, et le fera enfermer pendant sept autres jours ». Il faut une attente patiente pour s’assurer des effets de la Parole. « Et le sacrificateur verra, après que la plaie aura été lavée: et voici, la plaie n’a pas changé… tu la brûleras au feu ». Quand il y a quelque chose de radicalement et d’irrémédiablement mauvais dans notre position ou dans nos habitudes, nous n’avons pas autre chose à faire qu’à y renoncer entièrement. « Et si le sacrificateur regarde, et voici, la plaie s’efface après avoir été lavée, alors on l’arrachera du vêtement ». La Parole peut produire assez d’effet pour que ce qui est mauvais dans la conduite d’un homme, ou dans sa position, soit abandonné, et qu’ainsi le mal soit ôté; mais si malgré tout, le mal continue, il doit être, avec tout ce qui s’y rattache, entièrement condamné et mis de côté.
Il y a une mine abondante d’instructions pratiques dans tout ceci. Nous devons prendre bien garde à la position que nous occupons, aux circonstances dans lesquelles nous sommes, aux habitudes que nous contractons, au caractère que nous prenons. Il y a là un besoin tout particulier de vigilance. Tout symptôme suspect doit être soigneusement surveillé, de peur qu’il ne se change plus tard en « lèpre rongeante » ou « faisant éruption », par laquelle, nous-mêmes et beaucoup d’autres, nous serions souillés. Nous pouvons être placés dans une position, à laquelle sont attachées certaines choses mauvaises qui peuvent être abandonnées sans abandonner entièrement la position; mais nous pouvons nous trouver aussi dans une situation où il est impossible de « demeurer avec Dieu ». Si l’œil est simple, le chemin sera tout tracé. Si le seul désir du cœur est de jouir de la présence divine, nous découvrirons aisément quelles sont les choses qui tendent à nous priver de cette grâce inexprimable.
Nous allons considérer maintenant les belles et significatives ordonnances, relatives à la purification du lépreux, qui nous offrent en type quelques-unes des vérités les plus précieuses de l’Évangile. « L’Éternel parla à Moïse, disant: C’est ici la loi du lépreux, au jour de sa purification: il sera amené au sacrificateur; et le sacrificateur sortira hors du camp » (Lv 14.1-3). Nous avons déjà vu quelle place le lépreux occupait. Il était hors du camp, à distance de Dieu, de son sanctuaire et de son assemblée. En outre, il demeurait dans une aride solitude, dans une condition de souillure. Il était hors de la portée de tout secours humain et, quant à lui-même, il ne pouvait que communiquer la souillure à tout ce qu’il touchait. Il était donc, évidemment, impossible qu’il pût faire quoi que ce fût pour se purifier. S’il ne pouvait que souiller par son attouchement, comment aurait-il pu se nettoyer lui-même? Comment aurait-il pu contribuer ou coopérer à sa purification? Impossible. Comme lépreux souillé, il ne pouvait absolument rien faire pour lui-même; tout devait être fait pour lui. Il ne pouvait se frayer un chemin jusqu’à Dieu, mais Dieu pouvait se frayer un chemin jusqu’à lui. Aucun moyen de secours pour lui, ni en lui-même, ni en ses semblables. Il est clair qu’un lépreux ne pouvait en nettoyer un autre; et il est clair aussi que si un lépreux touchait une personne nette, il la rendait souillée. Sa seule ressource était en Dieu. Il devait être débiteur de la grâce pour toutes choses. C’est pourquoi nous lisons: « Le sacrificateur sortira hors du camp ». Il n’est pas dit: « Le lépreux viendra ». C’était entièrement en dehors de la question; à quoi eût servi de dire au lépreux d’aller ou de faire? Il était relégué dans la solitude du désert; où pouvait-il aller?
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Purification d’un lépreux :
- Commandements divins, de Dieu, exemples
Ex 4.6 L’Éternel lui dit encore: Mets ta main dans ton sein. Il mit sa main dans son sein; puis il la retira, et voici, sa main était couverte de lèpre, blanche comme la neige. Ex 9.8 L’Éternel dit à Moïse et à Aaron: Remplissez vos mains de cendre de fournaise, et que Moïse la jette vers le ciel, sous les yeux de Pharaon. Ex 10.12 L’Éternel dit à Moïse: Étends ta main sur le pays d’Égypte, et que les sauterelles montent sur le pays d’Égypte; qu’elles dévorent toute l’herbe de la terre, tout ce que la grêle a laissé. Ex 12.3 Parlez à toute l’assemblée d’Israël, et dites: Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau pour chaque maison.
- Lèpre
Lv 13.2 Lorsqu’un homme aura sur la peau de son corps une tumeur, une dartre, ou une tache blanche, qui ressemblera à une plaie de lèpre sur la peau de son corps, on l’amènera au sacrificateur Aaron, ou à l’un de ses fils qui sont sacrificateurs. Lv 14.2 Voici quelle sera la loi sur le lépreux, pour le jour de sa purification. On l’amènera devant le sacrificateur. Dt 24.8 Prends garde à la plaie de la lèpre, afin de bien observer et de faire tout ce que vous enseigneront les sacrificateurs, les Lévites; vous aurez soin d’agir d’après les ordres que je leur ai donnés. 2 Ch 26.19 La colère s’empara d’Ozias, qui tenait un encensoir à la main. Et comme il s’irritait contre les sacrificateurs, la lèpre éclata sur son front, en présence des sacrificateurs, dans la maison de l’Éternel, près de l’autel des parfums.
- Lépreux
Lv 13.45 On abattra la maison, les pierres, le bois, et tout le mortier de la maison; et l’on portera ces choses hors de la ville dans un lieu impur. Lv 22.4 Parle à Aaron et à ses fils, afin qu’ils s’abstiennent des choses saintes qui me sont consacrées par les enfants d’Israël, et qu’ils ne profanent point mon saint nom. Je suis l’Éternel. Mt 8.2 Et voici, un lépreux s’étant approché se prosterna devant lui, et dit: Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. Lc 17.12 Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Se tenant à distance, ils élevèrent la voix, et dirent:
- Hysope, bouquet d’, utilisé pour répandre le sang
Ex 12.22 Vous prendrez ensuite un bouquet d’hysope, vous le tremperez dans le sang qui sera dans le bassin, et vous toucherez le linteau et les deux poteaux de la porte avec le sang qui sera dans le bassin. Nul de vous ne sortira de sa maison jusqu’au matin. Nb 19.6 Le sacrificateur prendra du bois de cèdre, de l’hysope et du cramoisi, et il les jettera au milieu des flammes qui consumeront la vache. Jn 19.29 Il y avait là un vase plein de vinaigre. Les soldats en remplirent une éponge, et, l’ayant fixée à une branche d’hysope, ils l’approchèrent de sa bouche. Hb 9.19 Moïse, après avoir prononcé devant tout le peuple tous les commandements de la loi, prit le sang des veaux et des boucs, avec de l’eau, de la laine écarlate, et de l’hysope; et il fit l’aspersion sur le livre lui-même et sur tout le peuple, en disant:
De tout ce qui précède, nous notons que le lépreux était tout couvert de souillures incurables; que pouvait-il faire? Il pouvait soupirer après la société de ses semblables, et désirer d’être nettoyé; mais ses soupirs étaient ceux d’un lépreux isolé et sans force. Il pouvait faire des efforts pour se nettoyer, mais ses efforts n’avaient d’autre résultat que de le montrer souillé et de contribuer à propager la souillure. Avant qu’il pût être déclaré « pur », il fallait qu’une œuvre fût opérée pour lui – œuvre qu’il ne pouvait ni faire, ni aider à faire – œuvre qui devait être entièrement accomplie par un autre. Le lépreux devait se « tenir tranquille », et regarder le sacrificateur faisant une œuvre en vertu de laquelle la lèpre pouvait être parfaitement nettoyée. Le sacrificateur faisait tout. Le lépreux ne faisait rien. « Le sacrificateur commandera qu’on prenne, pour celui qui doit être purifié, deux oiseaux vivants et purs, et du bois de cèdre, et de l’écarlate, et de l’hysope; et le sacrificateur commandera qu’on égorge l’un des oiseaux sur un vase de terre, sur de l’eau vive ». Dans le sacrificateur sortant hors du camp – sortant du domicile de Dieu – nous voyons le Seigneur Jésus, descendant du sein du Père, sa demeure éternelle, sur notre terre souillée, où il nous voyait enfoncés dans la lèpre avilissante du péché. Semblable au bon Samaritain, il vint à nous là où nous étions. Il ne vint pas seulement à mi-chemin. Il ne fit pas seulement les neuf-dixièmes de la route de notre côté. Il fit tout le chemin. C’était indispensable. Vu les saintes exigences du trône de Dieu, il n’aurait pas pu commander à notre lèpre de nous quitter, s’il était resté dans le sein du Père. Il pouvait créer des mondes par la parole de sa bouche; mais quand il s’agissait de nettoyer des pécheurs lépreux, il fallait quelque chose de plus. « Dieu a tant aimé le monde, qu’Il a donné son Fils unique ». Quand il s’agit de former les mondes, Dieu n’eut qu’à parler. Quand il s’agit de sauver les pécheurs, il dut donner son Fils. « En ceci a été manifesté l’amour de Dieu pour nous, c’est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui; en ceci est l’amour, non en ce que nous, nous avons aimé Dieu, mais en ce que lui nous aima et qu’il envoya son Fils pour être la propitiation pour nos péchés » (1 Jn 4:9-10). Puissions-nous rechercher une plus grande intimité avec Dieu, et nous garder soigneusement de toute forme de souillure, soit dans nos personnes, soit dans nos habitudes, soit dans nos relations. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Lois sur les impuretés de l’homme et de la femme. » Lv 15
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.