Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Jos 15.1 et suivants. En effet, après l’attribution du lot de Juda, voici un autre exemple de foi hardie et courageuse. Et c’est de nouveau dans la famille de Caleb que nous la trouvons. Auprès de celui-ci, Othniel son neveu et Acsa sa fille avaient été à bonne école. Jour après jour, pendant les longues années du désert, ils avaient pu l’entendre, appliquant l’instruction de Deut. 6:7 dt 6.4-9, leur parler du bon pays qu’il avait visité, du fruit miraculeux qu’il en avait rapporté. Jour après jour aussi, ils avaient pu le voir, fidèle dans sa marche persévérante, puis dans ses combats pour la pleine possession de ce pays. De telles paroles, un tel exemple, ont porté leurs fruits. Ce pays de Canaan, centre des pensées et des affections de leur père, Othniel et Acsa ont eux-mêmes appris peu à peu à l’aimer. Et, le moment venu, la foi apparaît. Celle d’Othniel s’empare de Kiriath Sepher. Celle d’Acsa réclame une portion supplémentaire de la terre de Canaan. Quelle joie pour Caleb qui avait dit à Josué: «Donne-moi cette montagne» (ch. 14 v. 12 js 14.6-15), d’entendre sa fille lui réclamer: Donne-moi… donne-moi aussi…! (v. 19; comp. Matt. 11:12 mt 11.7-15). Avec une telle préparation et une femme digne de lui, Othniel se qualifiera pour exercer plus tard les fonctions de juge en Israël (Jug. 3:9-11 jg 3.8-12).

Le moment tant attendu est arrivé où Israël peut prendre possession de son héritage. Juda est le premier à recevoir son lot, détaillé ville par ville comme pour souligner l’intérêt que l’Éternel attache à chaque parcelle de ce pays qui est le sien. Ayons, nous aussi, une vision toujours plus large du peuple de Dieu, en particulier pour l’embrasser dans nos prières.

Hélas! À la fin de chaque délimitation nous allons trouver une restriction, un mais. La victoire n’est pas complète. Juda ne parvient pas à déposséder les Jébusiens (v. 63). Jusqu’au règne de David, ceux-ci conserveront une place forte à Jérusalem: la forteresse de Sion (2 Sam. 5:6-7 2s 5.6-10). Éphraïm n’est pas davantage capable de déposséder le Cananéen de Guézer (ch. 16 v. 10). Asservis au tribut, ces vaincus ne sont-ils pas bien inoffensifs? Au contraire, comme l’a annoncé Moïse, ils vont constituer des pièges au milieu d’Israël, entraînant celui-ci au mal et à l’idolâtrie. Qu’en est-il de notre cœur, chers enfants de Dieu? Est-ce que nous n’y tolérons pas certains «ennemis» qui ne nous semblent pas dangereux? Nous sommes habitués à leur présence; il nous en coûterait de les juger. Que le Seigneur nous en donne le courage pour que lui soit seul à régner sur notre cœur! (Rom. 6:12… rm 6.3-14).


Car l’Éternel use envers eux de longue patience; il leur envoie des appels pressants, des jugements partiels suivis de délivrances momentanées et de nouveaux appels. «Qu’y avait-il encore à faire pour sa vigne qu’il n’ait pas fait pour elle?» Mais enfin le jugement définitif tombe sur eux. Ils sont transportés au-delà de Babylone; ils sont dispersés parmi les nations. Mais voici une autre chose, une chose merveilleuse. Car si l’homme responsable est arrivé à la fin de son histoire, laquelle se termine par le jugement, Dieu n’est pas arrivé au bout de ses ressources. «Les dons et l’appel de Dieu sont sans repentir». Pour pouvoir les bénir, Dieu les amènera à lui dans une condition toute nouvelle; il les fera participer au bienfait de la nouvelle naissance, selon ce qui est écrit: «J’ôterai de leur chair le cœur de pierre et je leur donnerai un cœur de chair». Il agira sur leurs consciences pour les ramener; il écrira ses lois dans leurs cœurs; il leur donnera la connaissance du pardon des péchés, et de la relation bénie avec lui-même dans laquelle il veut les faire entrer.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Le territoire attribué à Juda :

Mer morte ou Mer salée

-Gn 14.3 Ces derniers s’assemblèrent tous dans la vallée de Siddim, qui est la mer Salée.

-Dt 4.49 et il embrassait toute la plaine de l’autre côté du Jourdain, à l’orient, jusqu’à la mer de la plaine, au pied du Pisga.

-Jos 15.5 La limite orientale était la mer Salée jusqu’à l’embouchure du Jourdain. La limite septentrionale partait de la langue qui est à l’embouchure du Jourdain.

-Za 14.8 En ce jour-là, des eaux vives sortiront de Jérusalem, Et couleront moitié vers la mer orientale, Moitié vers la mer occidentale; Il en sera ainsi été et hiver.

De tout ce qui précède, nous notons que sont retrouvées alors d’une manière mille fois plus bénie toutes les bénédictions perdues. C’est ce dont Osée 14 nous offre le touchant tableau, où l’on voit qu’Israël, après être retourné à l’Éternel en lui demandant les bénédictions de la nouvelle alliance, s’écriera: «Pardonne toute iniquité, et accepte ce qui est bon, et nous te rendrons les sacrifices de nos lèvres» (v. 2). Le Résidu rejette toute alliance avec le monde, toute confiance dans la force de l’homme, tout faux dieu, et dans son isolement, il apprend à connaître la miséricorde de Dieu d’où dépend toute bénédiction pour lui: «L’Assyrie ne nous sauvera pas; nous ne monterons pas sur des chevaux, et nous ne dirons plus: Notre Dieu, à l’œuvre de nos mains; car auprès de toi, l’orphelin trouve la miséricorde». Remarquez encore les soins minutieux que prend l’Esprit de Dieu pour définir la place et les limites de chaque tribu, afin que toutes en prennent connaissance et se rendent un compte exact de leur part d’héritage. Il en est de même pour les individus maintenant : Dieu a donné à chacun de nous une place définie et une fonction dans le corps de Christ. Chaque membre de Christ est tenu d’en avoir le sens et d’agir en conséquence, afin que cette énergie de vie qui découle de la tête dans les membres, trouve dans ceux-ci des instruments bien disposés pour son œuvre et y contribuant tous ensemble, d’une commune impulsion: «Le chef, le Christ, duquel tout le corps, bien ajusté et lié ensemble par chaque jointure du fournissement, produit, selon l’opération de chaque partie dans sa mesure, l’accroissement du corps pour l’édification de lui-même en amour» (Éph. 4:16). Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « L’héritage d’Éphraïm ». Jos 16

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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