Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 Co 10.1 et suivants. En effet, à travers l’exemple d’Israël, Paul nous fait mesurer l’accablante responsabilité des chrétiens professants. Ils ont eu part extérieurement aux bénédictions spirituelles les plus excellentes: Christ, Son œuvre, Son Esprit, Sa Parole… (1 Co 10.3, 4). Mais Dieu ne peut prendre plaisir en la plupart d’entre eux parce que la foi leur manque (He 10.37-39). En effet, par l’histoire du peuple dans le désert, l’Esprit de Dieu nous donne un triste exemple de ce que nos cœurs sont capables de produire, même sous le manteau du christianisme: convoitises, idolâtrie, murmures… Il nous avertit solennellement de ce que méritent ces fruits de la chair(bien que la grâce agisse en faveur du croyant). Or ce mal qui est en puissance en nous, le Tentateur cherche à le faire apparaître par ses sollicitations, afin de nous faire tomber. Et ceci précisément au moment où nous pourrions nous croire debout par nos propres forces (1 Co 10.12).

La communion avec Dieu, part bénie du croyant, exclut toute participation avec l’idolâtrie sous ses formes les plus raffinées. D’une manière particulière, c’est à “la table du Seigneur” que la communion est exprimée. Ceux qui prennent part à la coupe et au pain sont en principe tous des rachetés du Seigneur sans être, il s’en faut de beaucoup, tous les rachetés du Seigneur. Cependant nous les voyons par la foi représentée dans le seul pain, signe visible qu’il y a un seul corps. Il exprime cette unité de l’Église que le monde religieux prétend vouloir réaliser… alors qu’elle existe déjà.

Car si nous ne cherchons pas notre propre intérêt, que de moments deviennent disponibles pour les intérêts des autres, autrement dit pour ceux de Jésus Christ (Ph 2.19-23). Or, chercher l’intérêt de mon frère, ce n’est pas seulement veiller à son bien-être; c’est également penser à sa conscience. C’est faire certaines choses pour lui et s’abstenir d’en faire d’autres. Ainsi serai-je amené à me poser toujours les mêmes questions: Dans l’occasion présente, ai-je la liberté de rendre grâces? Ce que je fais en ce moment, y compris simplement manger et boire (1 Co 10.6-11), est-ce ou non pour la gloire de Dieu?

Maintenant l’apôtre présente les voies de Dieu envers Israël dans le désert comme instruction à l’égard de ses voies envers nous, en déclarant aux Corinthiens que les choses qui sont arrivées à Israël sont des types ou des figures qui servent d’exemple pour nous. C’est là un principe important et qu’on doit saisir clairement pour en profiter. Ce n’est pas Israël qui est la figure, mais c’est ce qui est arrivé à Israël; les voies de Dieu envers lui. Les choses sont arrivées à Israël; elles ont été écrites pour notre instruction à nous qui nous trouvons à la fin des dispensations de Dieu. Ce qui suivra sera le jugement de Dieu lui-même, quand ces exemples ne serviront plus pour la vie de la foi.

Ensuite sont posés deux principes qui ont aussi une grande importance pratique. D’abord, il faut que celui qui croit être debout, prenne garde qu’il ne tombe (1 Co 10.12): voilà notre responsabilité. Puis, d’un autre côté, Dieu est fidèle, il ne permet pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces, mais il pourvoit à un moyen d’échapper à la tentation, afin que nous ne bronchions pas.

Après cela, par rapport à l’idolâtrie, l’apôtre enjoint d’avoir cette sainte frayeur qui évite ce qui entraîne dans le mal, l’occasion de chute (1 Co 10.14). Il met en avant ce principe important: il y a association et communion par le moyen de la table où nous participons à ce qui y est placé; nous chrétiens, étant plusieurs, nous ne sommes qu’un pain et un corps, en tant que participant au même pain dans la cène (1 Co 10.16, 17). Ceux qui en Israël mangeaient des sacrifices participaient à l’autel, étaient identifiés avec lui. De même ceux qui mangeaient de ce qui était sacrifié aux idoles, étaient identifiés avec l’idole à qui cela était offert. L’apôtre voulait-il donc dire que l’idole fût quelque chose? Non, mais selon ce qui est écrit en Deut 32, ce que les gentils offraient, ils l’offraient à des démons et non pas à Dieu; or le chrétien devait-il participer à la table des démons? La table à laquelle les adorateurs des idoles participaient, était la table des démons, la coupe, la coupe des démons: principe important pour l’Assemblée de Dieu. Quelqu’un voudrait-il provoquer le Seigneur en le mettant sur le même niveau avec des démons? Ici encore l’apôtre fait allusion à Deut 32.21; puis il répète son principe, déjà posé, qu’il était libre à l’égard de tout, mais en ajoutant que d’un côté, il ne se placerait sous la puissance d’aucune chose, et d’un autre, qu’étant libre, il userait de sa liberté pour le profit spirituel de tous. Pour suivre cette règle, voici son enseignement: on pourra manger de tout ce qui se vend au marché, sans question de conscience.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

  • Chemin tracé à travers les difficultés de la vie

Ex 14.16 Toi, lève ta verge, étends ta main sur la mer, et fends-la; et les enfants d’Israël entreront au milieu de la mer à sec. Ex 15.19 Car les chevaux de Pharaon, ses chars et ses cavaliers sont entrés dans la mer, Et l’Éternel a ramené sur eux les eaux de la mer; Mais les enfants d’Israël ont marché à sec au milieu de la mer. Jos 3.17 Les sacrificateurs qui portaient l’arche de l’alliance de l’Éternel s’arrêtèrent de pied ferme sur le sec, au milieu du Jourdain, pendant que tout Israël passait à sec, jusqu’à ce que toute la nation eût achevé de passer le Jourdain. Pr 15.19 Le chemin du paresseux est comme une haie d’épines, Mais le sentier des hommes droits est aplani. Es 30.21 Tes oreilles entendront derrière toi la voix qui dira: Voici le chemin, marchez-y! Car vous iriez à droite, ou vous iriez à gauche. Es 42.16 Je ferai marcher les aveugles sur un chemin qu’ils ne connaissent pas, Je les conduirai par des sentiers qu’ils ignorent; Je changerai devant eux les ténèbres en lumière, Et les endroits tortueux en plaine: Voilà ce que je ferai, et je ne les abandonnerai point. Es 43.16 Ainsi parle l’Éternel, Qui fraya dans la mer un chemin, Et dans les eaux puissantes un sentier; Es 49.11 Je changerai toutes mes montagnes en chemins, Et mes routes seront frayées.

  • Exemples d’Instruction spirituelle

1 S 9.27 Quand ils furent descendus à l’extrémité de la ville, Samuel dit à Saül: Dis à ton serviteur de passer devant nous. Et le serviteur passa devant. Arrête-toi maintenant, reprit Samuel, et je te ferai entendre la parole de Dieu. 2 Rois 17. 28 Un des prêtres qui avaient été emmenés captifs de Samarie vint s’établir à Béthel, et leur enseigna comment ils devaient craindre l’Éternel. 2 Ch 17.7 La troisième année de son règne, il chargea ses chefs Ben Haïl, Abdias, Zacharie, Nethaneel et Michée, d’aller enseigner dans les villes de Juda. Esd 7.10 Car Esdras avait appliqué son coeur à étudier et à mettre en pratique la loi de l’Éternel, et à enseigner au milieu d’Israël les lois et les ordonnances. Ne 8.7 Josué, Bani, Schérébia, Jamin, Akkub, Schabbethaï, Hodija, Maaséja, Kelitha, Azaria, Jozabad, Hanan, Pelaja, et les Lévites, expliquaient la loi au peuple, et chacun restait à sa place. Mt 5.2 Puis, ayant ouvert la bouche, il les enseigna, et dit; Lc 24.27 Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait. Ac 8.35 Alors Philippe, ouvrant la bouche et commençant par ce passage, lui annonça la bonne nouvelle de Jésus. Ac 18.26 Il se mit à parler librement dans la synagogue. Aquilas et Priscille, l’ayant entendu, le prirent avec eux, et lui exposèrent plus exactement la voie de Dieu. Ac 28.23 Ils lui fixèrent un jour, et plusieurs vinrent le trouver dans son logis. Paul leur annonça le royaume de Dieu, en rendant témoignage, et en cherchant, par la loi de Moïse et par les prophètes, à les persuader de ce qui concerne Jésus. L’entretien dura depuis le matin jusqu’au soir.

  • Mécontentement divin à cause du péché

Nb 11.1 Le peuple murmura et cela déplut aux oreilles l’Éternel. Lorsque l’Éternel l’entendit, sa colère s’enflamma; le feu de l’Éternel s’alluma parmi eux, et dévora l’extrémité du camp. Ps 2.5 Puis il leur parle dans sa colère, Il les épouvante dans sa fureur; Ps 60.3 O Dieu! tu nous as repoussés, dispersés, Tu t’es irrité: relève-nous! Es 59.15 La vérité a disparu, Et celui qui s’éloigne du mal est dépouillé. -L’Éternel voit, d’un regard indigné, Qu’il n’y a plus de droiture. Za 1.2,15 L’Éternel a été très irrité contre vos pères. 15 et je suis saisi d’une grande irritation contre les nations orgueilleuses; car je n’étais que peu irrité, mais elles ont contribué au mal. Mc 10.14 Jésus, voyant cela, fut indigné, et leur dit: Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent.

  • Mise en garde contre la Présomption

Nb 15.30 Mais si quelqu’un, indigène ou étranger, agit la main levée, il outrage l’Éternel; celui-là sera retranché du milieu de son peuple. Dt 6.16  Vous ne tenterez point l’Éternel, votre Dieu, comme vous l’avez tenté à Massa. Dt 18.20  Mais le prophète qui aura l’audace de dire en mon nom une parole que je ne lui aurai point commandé de dire, ou qui parlera au nom d’autres dieux, ce prophète-là sera puni de mort. Es 45.9 Malheur à qui conteste avec son créateur! -Vase parmi des vases de terre! -L’argile dit-elle à celui qui la façonne: Que fais-tu? Et ton oeuvre: Il n’a point de mains? 1 Co 10.9 Ne tentons point le Seigneur, comme le tentèrent quelques-uns d’eux, qui périrent par les serpents. Jc 4.13
A vous maintenant, qui dites: Aujourd’hui ou demain nous irons dans telle ville, nous y passerons une année, nous trafiquerons, et nous gagnerons! 2 P 2.10 ceux surtout qui vont après la chair dans un désir d’impureté et qui méprisent l’autorité. Audacieux et arrogants, ils ne craignent pas d’injurier les gloires;

De tout ce qui précède, nous notons que si quelqu’un disait: “Ceci a été sacrifié aux idoles”, c’était la preuve qu’il avait conscience d’une idole; dans ce cas le chrétien, tout libre qu’il fût, ne mangerait donc pas de ce qui lui était ainsi présenté, à cause de la conscience de l’autre. Quant à celui qui était libre, sa liberté ne pouvait être jugée par la conscience de l’autre, car comme doctrine et là où il y avait de la connaissance, l’apôtre reconnaît comme vérité que l’idole n’était rien; car la créature n’était simplement que la créature de Dieu. Alors il convient d’éviter la communion avec ce qui est faux, spécialement dans ce qui se rapporte à la communion avec Dieu lui-même; et au lieu d’user de ma liberté, j’abandonnerai la liberté que me donne la vérité, plutôt que de blesser la conscience faible d’autrui. Au reste, en toute chose, qu’il s’agisse même seulement de manger ou de boire, dit l’apôtre, on doit chercher la gloire de Dieu et faire toutes choses dans ce but. On ne doit pas, en usant de sa liberté, scandaliser, soit le Juif, soit le Grec, soit l’Assemblée de Dieu, suivant en cela l’exemple de l’apôtre qui, faisant abnégation de lui-même, cherchait à plaire à tous pour leur édification. Nos prières vous soutiennent tous dans vos efforts de marcher avec Dieu.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain sur « la tenue des hommes et des femmes selon l’ordre divin «.

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées. 

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