Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ap 2.1 et suivants. En effet, les lettres aux sept assemblées d’Asie décrivent en autant de tableaux successifs l’histoire de la chrétienté responsable. Le Seigneur se présente à chacune de ces églises, fait un inventaire précis de ce qu’Il y trouve… et n’y trouve pas, exhorte et promet Sa récompense au vainqueur. «À l’ange de l’assemblée qui est à Éphèse, écris: Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa droite, qui marche au milieu des sept lampes d’or». Cette première épître considère l’état du témoignage chrétien sur la terre sous sa forme la plus étendue, et dès les jours mêmes de l’apôtre Jean. En conséquence, le Seigneur se présente lui-même à ce large point de vue. Il tient les sept étoiles dans sa droite et il marche au milieu des sept lampes d’or. C’est sa position à la fois ministérielle et ecclésiastique : sa relation avec les anges, c’est-à-dire avec ceux qui, à ses yeux, représentent moralement les assemblées, et sa relation avec les assemblées elles-mêmes. L’étoile est ce qui avait une action sur l’assemblée, ce qui ouvertement était le vase destiné de la part du Seigneur à projeter la lumière sur les saints de Dieu. Si cette lumière était inefficace, si le mal y était mêlé, l’état de l’assemblée devait s’en ressentir. Si elle était brillante, le niveau moral de l’assemblée s’en trouvait relevé. 

Non seulement la fidélité, mais un dévouement persévérant les caractérisait: «Tu as patience, et tu as supporté des afflictions pour mon nom, et tu ne t’es pas lassé». Cependant le Seigneur a un sujet de plainte contre eux: «Mais j’ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour». Il est clair que c’est ici, comme toujours, le premier pas, le symptôme le plus général du déclin. Ce qui nuit et finalement conduit à la ruine, vient constamment du dedans, jamais du dehors. C’est en vain que Satan cherche à renverser ceux qui, s’appuyant sur l’amour de Christ, ont en lui l’objet aimé qui remplit leurs pensées et leur vie. N’en était-il pas ainsi quand Paul écrivait aux Éphésiens? Mais ils avaient abandonné ce premier amour. Ils avaient failli à cet égard et s’étaient relâchés, quoiqu’ils poursuivissent avec diligence leurs œuvres, leur travail et leur patience. Mais était-ce l’œuvre de foi, le travail d’amour et la patience d’espérance de notre Seigneur Jésus?

Dans l’épître à Smyrne, nous nous trouvons en présence d’un état de choses complètement différent. C’est un cas essentiellement spécial. Après que l’Église a déchu de la pureté apostolique, et par-dessus tout, après qu’elle a abandonné son premier amour, il semble bon au Seigneur d’envoyer sur elle l’affliction. Il lâche la bride à la puissance de Satan agissant par des persécuteurs païens et permet que toutes sortes d’épreuves tombent sur les siens. Telle est l’occasion de la lettre à l’ange de l’assemblée de Smyrne. Remarquez que ce ne sont plus de faux apôtres qui éprouvent les saints: un nouveau mal apparaît. Aussi longtemps que les vrais apôtres furent sur la terre, Satan ne put jamais faire reconnaître le judaïsme dans l’Église de Dieu.

«À l’ange de l’assemblée qui est à Pergame», vient un message très différent et qui est aussi tout à fait spécial. «Tu habites là où est le trône de Satan». Comment cela a-t-il pu arriver? On comprend qu’ils eussent à passer au travers de la scène où Satan déploie sa puissance, mais y habiter! Aimaient-ils donc à être près d’un trône, à y demeurer, alors même que c’était celui de Satan? Recherchaient-ils la protection de l’éclat du pouvoir humain? Le Seigneur reconnaît cependant ce qu’il y a de bon. «Tu tiens ferme mon nom, et tu n’as pas renié ma foi». Il est digne de remarquer qu’après les plus grandes persécutions, quand la chrétienté et les chrétiens se furent laissés séduire jusqu’au point d’accepter le patronage du monde, même alors il restait assez de fidélité pour repousser tous les efforts tentés contre la divinité de la personne de Christ. Alors fut aussi publié le symbole ou confession de foi vulgairement dit de Nicée, dont l’objet était d’affirmer la déité consubstantielle de Christ. On ne peut s’empêcher de penser que c’est à cet état de choses qu’il est fait allusion ici. Étrange et solennelle association de choses : La proximité du trône de Satan au dehors, et au dedans, la miséricorde de Dieu continuant à maintenir la foi en cette vérité fondamentale: la gloire personnelle de Christ!

«Et à l’ange de l’assemblée qui est à Thyatire, écris». Aucun doute que cette épître ne contienne une esquisse exacte et aussi complète qu’elle pouvait l’être par le moyen des faits alors présents, de ce que nous trouvons dans les temps du moyen âge. «Voici ce que dit le Fils de Dieu, qui a ses yeux comme une flamme de feu, et dont les pieds sont semblables à de l’airain brillant». Christ est présenté maintenant, non seulement avec cette puissance de jugement moral qui discerne tout, mais prêt à agir judiciairement contre le mal: «Ses pieds sont semblables à de l’airain brillant».

«Je connais tes œuvres, et ton amour, et ta foi, et ton service, et ta patience, et tes dernières œuvres qui dépassent les premières». Malgré toutes les ténèbres et l’ignorance qui existaient au moyen âge quant à la doctrine, il y avait un dévouement remarquable. Ceux qui aimaient le Seigneur montraient leur amour, moins par leur intelligence de ses voies, que par un renoncement à eux-mêmes habituel et sans réserve. Il ne s’agit pas de ce que produisait la superstition envers Marie ou envers l’église, lorsque de chacune on faisait une sorte de «bonne déesse», mais il s’agit du fruit produit dans la vie par un cœur tourné simplement vers Christ, si faible que fût d’ailleurs la connaissance. «Tu laisses faire la femme Jézabel qui se dit prophétesse». Jézabel était une mère, en vérité, une sainte mère, comme l’appelaient et les séducteurs parmi elle, et ceux qui étaient séduits. Ce n’est pas une erreur passagère comme un nuage, c’est un corps constitué et occupant la plus haute position dans le monde, c’est une reine, mais une reine qui prétend aussi au pouvoir spirituel le plus élevé, c’est une soi-disant prophétesse, établie maintenant d’une manière permanente dans la chrétienté et donnant naissance à une postérité d’iniquité distincte, qui est appelée «ses enfants».

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Lettres à l’Église d’Éphèse, Smyrne, Pergame et Thyatire :

  • Les sept Églises d’Asie

-Éphèse : l’Église orthodoxe Ap 2.7 Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises: A celui qui vaincra je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu.

-Smyrne : l’Église pauvre mais riche Ap 2.9-10 Je connais ta tribulation et ta pauvreté (bien que tu sois riche), et les calomnies de la part de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui sont une synagogue de Satan. 10 Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns de vous en prison, afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. 

-Pergame : l’Église dans un mauvais environnement Ap 2.17 Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises: A celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n’est celui qui le reçoit.

-Thyatire : l’Église de la fausse prophétesse Ap 2.26-27 A celui qui vaincra, et qui gardera jusqu’à la fin mes oeuvres, je donnerai autorité sur les nations. 27 Il les paîtra avec une verge de fer, comme on brise les vases d’argile, ainsi que moi-même j’en ai reçu le pouvoir de mon Père.

-Sardes : l’Église moribonde Ap 3.5 Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs; je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.

-Philadelphie : l’Église faible mais loyale Ap 3.12 Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus; j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau.

-Laodicée : l’Église riche mais pauvre, aucune vertu mentionnée Ap 3.21 Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône.

  • Patience ordonnée

1 Co 13.7 elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout. Ep 4.2 en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec charité, Ep 6.9 Et vous, maîtres, agissez de même à leur égard, et abstenez-vous de menaces, sachant que leur maître et le vôtre est dans les cieux, et que devant lui il n’y a point d’acception de personnes. Col 3.13 Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi.

  • Aliments spirituels

Jr 3.15 Je vous donnerai des bergers selon mon coeur, Et ils vous paîtront avec intelligence et avec sagesse. Jn 6.51 Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. Ap 2.17 Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises: A celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n’est celui qui le reçoit.

  • Fausse Doctrine

Esa 32.6 Car l’insensé profère des folies, Et son coeur s’adonne au mal, Pour commettre l’impiété, Et dire des faussetés contre l’Éternel, Pour laisser à vide l’âme de celui qui a faim, Et enlever le breuvage de celui qui a soif. Col 2.8 Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. Hb 13.9 Ne vous laissez pas entraîner par des doctrines diverses et étrangères; car il est bon que le coeur soit affermi par la grâce, et non par des aliments qui n’ont servi de rien à ceux qui s’y sont attachés.

De tout ce qui précède, nous notons qu’à Éphèse en apparence tout allait le mieux possible. Mais c’est au cœur que le Seigneur regarde (Jr 2.1-4). Malheureusement Il n’y voit plus la réponse à son propre amour; Il a cessé d’y occuper la première place! Bien-aimés, interrogeons-nous. Qu’en est-il, non de notre zèle, mais de nos affections pour Christ? Pour enrayer ce déclin, le Seigneur fidèle va user d’un remède étrange: l’épreuve. Il lâche la bride à la puissance de Satan. Après Éphèse (l’aimable) vient Smyrne qui signifie «l’amère». Ce fut le temps des martyrs sous les cruels empereurs romains. Alors, dans les arènes, devant les bêtes féroces, les chrétiens de Smyrne ont eu l’occasion de prouver leur amour pour leur Sauveur par une fidélité jusqu’à la mort. Pendant la période de Smyrne, dix grandes persécutions collectives n’ont pas eu raison de la foi chrétienne. Alors Satan use d’une autre tactique, et c’est Pergame. Ce que la violence n’a pas pu produire, la faveur des autorités va l’accomplir. Sous le règne de l’empereur Constantin en l’an 312, l’adoption du christianisme comme religion d’état, événement que beaucoup ont pu considérer comme un grand succès de la vérité, a favorisé le relâchement, la mondanité, l’introduction de doctrines étrangères. Mais à Thyatire, église qui va jusqu’à la fin, le mal fait un pas de plus. Ce sont les ténèbres du Moyen-âge, comparées ici au sinistre règne d’Achab que sa femme Jézabel poussait à faire le mal (1 Rois 21.20-29). L’Église s’est lassée d’être étrangère ici-bas. Elle a voulu régner. Et nous connaissons le rôle politique qu’elle a toujours désiré jouer. La domination que cette Église de Thyatire a recherchée avec tant d’arrogance est promise à ceux qu’elle a opprimés, torturés, brûlés sur les bûchers… mais qui sont les vrais vainqueurs. Ils régneront avec Celui qui vient comme l’Étoile du matin. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « lettres à Sardes, Philadelphie et Laodicée. »

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *