Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Dt 19.1 et suivants. En effet, « De Dieu juste et sauveur, il n’y en a pas si ce n’est moi », proclame l’Éternel (És. 45:21 es 45.20-22). Juste, il condamne le criminel (vv.11-13). Sauveur, il met à couvert le meurtrier involontaire. Trois premières villes doivent être désignées pour servir d’asile, figure de l’abri que nous trouvons en Christ contre la juste colère de Dieu. Que faut-il pour en profiter? Simplement la foi en ce moyen unique préparé par Dieu pour le salut du pécheur, lequel est coupable, avec toute l’humanité, d’avoir versé le sang innocent de son Fils bien-aimé (vv.10-13). Paul semble avoir devant les yeux cette image de la ville de refuge quand il parle de courir, pour gagner Christ et être trouvé en lui, n’ayant pas sa justice, mais celle qui est par la foi en Christ (Phil. 3:8, 9 ph 3.7-11; lire aussi Héb. 6:18 fin hb 6.17-20).
La violence n’est pas le seul moyen de nuire à son prochain: on peut par exemple reculer les bornes de ses voisins (v. 14), « jouer des coudes » pour se tailler à leurs dépens une meilleure place dans le monde. Le chrétien est enseigné à être content de ce qu’il a présentement (Héb. 13:5 hb 13.5-6), à être sobre (1 Pier. 5:8 1p 5.8-9) et en même temps à ne pas insister sur ses droits, de sorte que sa douceur soit connue de tous les hommes (Luc 6:29-31 lc 6.27-31; Phil. 4:5 ph 4.4-7).
Les sacrificateurs et les juges devaient démasquer et punir les faux témoins (v. 18; Prov. 19:5, 9 pv 19.5-9). Comble de l’iniquité, lorsque Jésus comparut devant leur sanhédrin, ils cherchèrent de faux témoignages contre lui pour le faire mourir! (Matt. 26:59 mt 26.57-66). Etienne, également devant le sanhédrin, eut affaire à de faux témoins (Act. 6:13 ac 6.9-15).
Le ch. 20 traite de la guerre. Qui est chargé de la préparer et de mobiliser les soldats? On s’attendrait à ce que ce soient des officiers. Il n’en est rien; ce sont de nouveau les sacrificateurs et les juges. Ce qu’il faut apprécier en effet, ce n’est ni la force ni l’armement des soldats, mais la fidélité et le dévouement à l’Éternel. Les v.5 et suivants énumèrent les motifs de réforme et de sursis qui dispensaient un homme de prendre part à la guerre. Ils font penser aux mauvaises excuses invoquées par les invités du grand souper de la parabole: « j’ai acheté un champ… j’ai épousé une femme… » (Luc 14:18-20 lc 14.15-24). Mais écoutons l’avis expérimenté de quelqu’un qui avait lui-même combattu le bon combat: « Aucun homme servant comme soldat ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin qu’il plaise à celui qui l’a enrôlé ». C’est à cette condition que chacun de nous pourra être « un bon soldat de Jésus Christ » (2 Tim. 2:3, 4 2tm 2.3-7 et 4. 7 2tm 4.5-7).
« Quand l’Éternel, ton Dieu, aura retranché les nations dont l’Éternel, ton Dieu, te donne le pays, et que tu les auras dépossédées, et que tu habiteras dans leurs villes et dans leurs maisons, tu sépareras pour toi trois villes au milieu de ton pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne pour le posséder tu t’en prépareras le chemin, et tu diviseras en trois parties le territoire de ton pays, que l’Éternel, ton Dieu, te donne en héritage; et ce sera afin que tout homicide s’y enfuie » (vers. 1-3).
Quel remarquable mélange de « bonté et de sévérité », nous voyons dans ces quelques lignes. Nous avons l’extermination des nations de Canaan, à cause de leurs iniquités qui étaient devenues intolérables, et à côté nous avons une preuve touchante de la bonté divine dans cet arrangement fait pour le pauvre meurtrier au jour de son angoisse, alors qu’il s’enfuit de devant le vengeur du sang. Le gouvernement et la bonté de Dieu, sont aussi divinement parfaits l’un que l’autre. Il y a des cas où la bonté ne serait qu’une pure tolérance du mal et de la rébellion, ce qui ne peut avoir lieu sous le gouvernement de Dieu. Si les hommes s’imaginent que, parce que Dieu est bon, ils peuvent continuer à pécher à tête levée, ils verront, tôt ou tard, combien ils se trompent.
« Considère donc », dit l’apôtre, « la bonté et la sévérité de Dieu! » Dieu exterminera certainement les méchants qui méprisent sa bonté et sa longue patience. Il est lent à la colère et d’une grande bonté, béni soit son saint nom! Il supporta pendant de longues années les sept nations de Canaan, jusqu’à ce que leur méchanceté s’élevât jusqu’au ciel, et que la terre elle-même ne les pût plus supporter. Il supporta les iniquités des villes coupables de la plaine, et s’il se fût trouvé même dix justes dans Sodome, il l’aurait épargnée pour l’amour d’eux. Mais le jour d’une terrible vengeance arriva, et elles furent détruites. ( Le mot traduit par « sévérité » est apotomia qui, littéralement, veut dire « extermination »). Il en sera de même avant longtemps de la chrétienté coupable: « Toi aussi tu seras coupé ». Le temps de la rétribution viendra, et il sera terrible rien qu’en y pensant le cœur tremble.
Mais remarquez comme la « bonté » divine brille dans ces premières lignes de notre chapitre. Voyez quelle peine notre Dieu se donne pour que la ville de refuge soit aussi accessible que possible pour le meurtrier. Les trois villes devaient être « au milieu du pays », et non dans des coins écartés, ou dans des endroits d’un accès difficile. Et non seulement cela, mais encore « tu t’en prépareras le chemin ». Et de plus: « Tu diviseras en trois parties le territoire de ton pays ». Tout devait être fait pour que le meurtrier pût échapper facilement. Le Seigneur daignait penser à l’angoisse du malheureux « s’enfuyant pour saisir l’espérance qui lui était proposée » (Héb. 6:18). La ville de refuge devait être rapprochée, tout comme « la justice de Dieu » est près du pauvre pécheur perdu, si proche qu’elle est à la portée de « celui qui ne fait pas des œuvres, mais qui croit en celui qui justifie l’impie ».
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Les villes de refuge
-Ex 21.13 S’il ne lui a point dressé d’embûches, et que Dieu l’ait fait tomber sous sa main, je t’établirai un lieu où il pourra se réfugier.
-Nb 35.6 Parmi les villes que vous donnerez aux Lévites, il y aura six villes de refuge où pourra s’enfuir le meurtrier, et quarante-deux autres villes.
-Dt 4.42 afin qu’elles servissent de refuge au meurtrier qui aurait involontairement tué son prochain, sans avoir été auparavant son ennemi, et afin qu’il pût sauver sa vie en s’enfuyant dans l’une de ces villes.
-Dt 19.3 Cette loi s’appliquera au meurtrier qui s’enfuira là pour sauver sa vie, lorsqu’il aura involontairement tué son prochain, sans avoir été auparavant son ennemi.
De tout ce qui précède, nous notons que les versets qui terminent notre chapitre demandent peu d’explications : Ils présentent une vérité pratique à laquelle les chrétiens de profession feront bien d’être attentifs, malgré toutes leurs lumières et leurs connaissances. « Un seul témoin ne se lèvera pas contre un homme, pour une iniquité ou un péché quelconque, quelque péché qu’il ait commis: sur la déposition de deux témoins ou sur la déposition de trois témoins, la chose sera établie » (v.15). C’est un sujet que nous avons déjà traité, mais sur lequel on ne saurait trop fortement insister. Nous pouvons juger de son importance, par le fait que non seulement Moïse y attire maintes et maintes fois l’attention d’Israël, mais que notre Seigneur Jésus Christ lui-même, et le Saint Esprit par l’apôtre Paul dans deux de ses épîtres, insistent sur ce principe de « deux ou de trois témoins », dans chaque cas qui se présente. Quelque digne de confiance qu’il soit, un seul témoin ne suffit pas. Si cette règle était mieux suivie, que de disputes et de débats seraient évités! Nous pouvons, dans notre prétendue sagesse, nous imaginer qu’un témoin de toute confiance devrait suffire pour décider une question. Souvenons-nous que Dieu est plus sage que nous, et que notre vraie sagesse aussi bien que notre grande sécurité morale, est de nous en tenir fermement à sa Parole qui ne trompe jamais. « Quand un témoin inique s’élèvera contre un homme, pour témoigner contre lui d’un crime, alors les deux hommes qui ont le différend, comparaîtront devant l’Éternel, devant les sacrificateurs et les juges qu’il y aura en ces jours-là; et les juges rechercheront bien, et, si le témoin est un faux témoin, s’il a témoigné faussement contre son frère, alors vous lui ferez comme il pensait faire à son frère; et tu ôteras le mal du milieu de toi. Et les autres l’entendront et craindront, et ne feront plus désormais une pareille méchante action au milieu de toi. Et ton œil n’épargnera point vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied » (vv.16-21). Nous voyons par ce qui précède combien Dieu hait les faux témoins, et nous devons nous rappeler que, quoique nous ne soyons pas sous la loi, mais sous la grâce, le faux témoin n’est pas moins haïssable aux yeux de Dieu; et évidemment mieux nous comprendrons la grâce qui nous a été faite, plus nous aurons en horreur tout faux témoignage, toute calomnie et toute médisance, sous quelque forme que ce soit. Que le Seigneur nous préserve de toute chose semblable! Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Instructions concernant le service militaire et la guerre. » Dt 20
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.