Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Jos 13.1 et suivants. En effet, l’Éternel rappelle à Josué qu’il reste un très grand pays dont il faut prendre possession. Les frontières lui avaient été indiquées (ch. 1 v. 4 js 1.1-6). Elles sont faciles à retenir: au sud: un grand désert; au nord: une grande montagne, le Liban; à l’est: un grand fleuve, l’Euphrate; Enfin à l’ouest: une grande mer, la Méditerranée. Le pays à occuper par la foi a également ses frontières qui sont celles du monde tel qu’il se présente pour nous: aride, sans fruit pour Dieu (le désert); plein d’orgueil et de vanité (la montagne); prospère et affairé (le fleuve); impétueux, sans cesse agité (la mer – Jude 13 jd 1.11-13; És. 57:20 es 57.19-20).
Gardons-nous, chers enfants de Dieu, de franchir ces frontières. Beaucoup l’ont fait par entraînement ou simple curiosité, et la plupart n’en sont jamais revenus. En revanche il reste à l’intérieur des limites «un très grand pays à posséder». Les trésors inépuisables de la Parole, les richesses insondables de Christ attendent que nous nous en emparions, «afin que – selon la prière de l’apôtre – nous soyons capables de comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, et la longueur, et la hauteur, et la profondeur… et de connaître l’amour du Christ…» (Éph. 3:18, 19 ep 3.14-19). Chrétiens, voilà les dimensions infinies de notre héritage en Lui!
Les fils de Ruben, de Gad et la demi tribu de Manassé ont reçu leur part d’héritage avant tous leurs frères. Cette part, nous nous souvenons qu’ils l’ont eux-mêmes choisie, sans attendre que Dieu la leur attribue (Nomb. 32 nb 32.1-5). Importante leçon pour chacun de nous! Que de fois, comme eux, nous n’avons pas su attendre. Nous nous sommes laissés conduire par les circonstances (la région de Basan et de Galaad convenait à l’élevage et ces tribus avaient des troupeaux). Nous avons choisi la solution la plus facile ou bien, par prudence, la première qui se présentait, alors qu’avec un peu de patience nous aurions obtenu une part meilleure: celle que Dieu avait préparée pour nous.
Ces tribus nous apprennent encore une autre leçon: en choisissant les premiers ce qui leur paraissait le meilleur (comme Lot avec Abraham – Gen. 13 gn 13.5-13), les Rubénites et les Gadites montrent leur égoïsme vis-à-vis de leurs frères: Moi d’abord! En effet, ils se sont servis les premiers et leur portion d’héritage, ils la reçoivent avant tous les autres. Mais elle est loin d’être la meilleure comme ils l’avaient pensé. Les premiers deviendront les derniers. Ainsi, le meilleur c’est toujours ce que Dieu nous donne, même s’il nous faut l’attendre un peu plus.
Tous les ennemis sont vaincus, mais tous ne sont pas exterminés. Il y en aura toujours jusqu’à la venue du Seigneur. «Le dernier ennemi qui sera aboli, c’est la mort» (1 Cor. 15:26). Mais il s’agit pour Israël de les déposséder; tant qu’ils possèdent quelque chose, la jouissance du peuple de Dieu n’est pas complète, et de plus, ce dernier garde, au milieu de lui, une occasion permanente de chute. Si l’ennemi n’est pas anéanti, il ne tardera pas à relever la tête et à séduire le peuple, quand il ne peut le combattre. Tel fut, en effet, le piège des Israélites établis en paix dans leur terre. Il est dit des deux tribus et demie: «Mais les fils d’Israël ne dépossédèrent pas les Gueshuriens et les Maacathiens, et Gueshur et Maaca habitèrent au milieu d’Israël jusqu’à ce jour» (13:13). De Juda, il est dit: «Mais les Jébusiens qui habitaient Jérusalem, les fils de Juda ne purent pas les déposséder; et le Jébusien a habité avec les fils de Juda à Jérusalem jusqu’à ce jour» (15:63). Et d’Éphraïm: «Mais ils ne dépossédèrent pas le Cananéen, qui habitait à Guézer; c’est pourquoi le Cananéen a habité au milieu d’Éphraïm jusqu’à ce jour; et il a été asservi au tribut» (16:10). Enfin de Manassé: «Mais les fils de Manassé ne purent pas déposséder les habitants de ces villes-là; et le Cananéen voulut habiter dans ce pays» (17:12; comparez aussi Juges 1:17-36.). Il put y avoir, comme nous le voyons dans ces passages, plus ou moins de fidélité déployée pour rendre les Cananéens inoffensifs, mais pas une seule tribu ne fut à la hauteur de son appel.
Remarquez encore, dans ces chapitres, les soins minutieux que prend l’Esprit de Dieu pour définir la place et les limites de chaque tribu, afin que toutes en prennent connaissance et se rendent un compte exact de leur part d’héritage. Il en est de même pour les individus maintenant. Dieu a donné à chacun de nous une place définie et une fonction dans le corps de Christ. Chaque membre de Christ est tenu d’en avoir le sens et d’agir en conséquence, afin que cette énergie de vie qui découle de la tête dans les membres, trouve dans ceux-ci des instruments bien disposés pour son œuvre et y contribuant tous ensemble, d’une commune impulsion: «Le chef, le Christ, duquel tout le corps, bien ajusté et lié ensemble par chaque jointure du fournissement, produit, selon l’opération de chaque partie dans sa mesure, l’accroissement du corps pour l’édification de lui-même en amour» (Éph. 4:16). Remarquez enfin la portion de la tribu de Lévi (13:14, 33). Selon l’ordre de l’Éternel, ni Aaron (Nomb. 18:20), ni les sacrificateurs, ni toute la tribu de Lévi (Deut. 18:1), ne pouvaient avoir d’héritage en Israël. Leur héritage était, d’une part, «l’Éternel, le Dieu d’Israël», de l’autre, «les sacrifices de l’Éternel, faits par feu». Il en est de même pour nous, chrétiens, son peuple céleste.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Les territoires restant à conquérir :
Héritage terrestre d’Israël
-Jos 12.6 Moïse, serviteur de l’Éternel, et les enfants d’Israël, les battirent; et Moïse, serviteur de l’Éternel, donna leur pays en possession aux Rubénites, aux Gadites, et à la moitié de la tribu de Manassé.
-Jos 13.6 tous les habitants de la montagne, depuis le Liban jusqu’à Misrephoth Maïm, tous les Sidoniens. Je les chasserai devant les enfants d’Israël. Donne seulement ce pays en héritage par le sort à Israël, comme je te l’ai prescrit;
-Jos 14.2 Le partage eut lieu d’après le sort, comme l’Éternel l’avait ordonné par Moïse, pour les neuf tribus et pour la demi-tribu.
-Jos 24.28 Puis Josué renvoya le peuple, chacun dans son héritage.
De tout ce qui précède, nous notons que nous n’avons aucune part ici-bas; mais notre privilège est de nous tenir devant Dieu, de le servir; bien plus, de le posséder lui-même, d’avoir communion avec lui, dans les lieux saints, avec le Père et avec le Fils qui est auprès de lui. Mais notre part dans le Fils est aussi les «sacrifices faits par feu à l’Éternel», c’est-à-dire Christ, selon toute la perfection de son œuvre et de sa personne devant Dieu; Christ, homme parfait, gâteau de fleur de farine, oint d’huile et couvert d’encens; Christ, victime, holocauste, sacrifice pour le péché, tout ce en quoi Dieu trouve éternellement ses délices. Nous avons communion avec le Père et avec son Fils Jésus Christ. Christ, lui-même, notre modèle, le lévite sans tache, le serviteur parfait, fit les mêmes expériences bénies pendant sa carrière ici-bas. Ses yeux se portent-ils sur la terre, il dit: «L’Éternel est la portion de mon héritage et de ma coupe»; se portent-ils sur le ciel, il ajoute: «Les cordeaux sont tombés pour moi en des lieux agréables; oui, un bel héritage m’est échu» (Ps. 16:5-6). Enfin, bien-aimés, ce qui est notre part actuelle est en même temps notre part future; pour les sacrificateurs de la tribu de Lévi, cette bénédiction se réalisera aussi, quand Israël jouira en paix de la gloire millénaire sous le règne du Messie. En parlant de ce temps béni, le prophète Ézéchiel (44:28-30) nous dit: «Et mon service leur sera pour héritage: moi, je suis leur héritage; et vous ne leur donnerez pas de possession en Israël: moi, je suis leur possession»; et il continue en montrant que les offrandes de l’Éternel seront leur portion dans ce temps glorieux. Ouvrez maintenant les chap. 4 et 5 de l’Apocalypse. Cette scène céleste ne nous parle-t-elle pas des mêmes choses? La communion parfaite avec Dieu, et avec l’Agneau, sera la part de notre héritage éternellement! Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Partage du pays à l’ouest du Jourdain (chapitres 14 à 19) ». Jos 14
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.