Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Gn 37.1 et suivants. En effet,nous commençons aujourd’hui la belle histoire de Joseph. Il n’existe probablement pas dans toute l’Écriture de personnage qui présente en « type » le Seigneur Jésus d’une manière plus complète que Joseph. Objet de l’amour de son père, il est en même temps victime de la haine et de la jalousie de ses frères les fils d’Israël (comp. Jean 3.16-21; Mat 21.33-41). Il rend témoignage contre eux de leur méchanceté (v. 2) et devant eux de son élévation future à laquelle ils refusent de croire. Ainsi Christ, centre des prophéties concernant la terre (v. 7) et le ciel (v. 9), fut le témoin fidèle et véritable contre le monde de ses mauvaises œuvres (Jean 7.2-9), et envers le monde de Ses propres gloires futures (Mat 26.62-66). Jacob a revêtu Joseph d’une tunique à manches longues, marque visible de sa faveur. Jésus aussi a été publiquement désigné comme l’objet des délices du Père (Mat 3.13-17; Ac 2.22-24). Joseph est pour chacun de nous un modèle d’obéissance. « Me voici » répond-il (v. 13) quand son père l’envoie visiter ses frères qui pourtant le haïssent. Mais quel plus grand modèle nous avons en Jésus! Il se présenta en parfaite obéissance quand le Père voulut l’envoyer: « Voici, je viens… je prends plaisir, ô mon Dieu, à faire ta volonté » (Ps 40,7-11).

Le long chemin suivi par Joseph à la recherche de ses frères rappelle celui qu’a parcouru le Fils de Dieu pour chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Chemin de son anéantissement d’abord: étant Dieu, il s’est fait homme. Chemin de son abaissement ensuite, jusqu’à la mort, oui, jusqu’à la mort de la croix (Ph 2.5-11). Puis c’est le crime dont tous les détails évoquent cette croix de Christ: ils font de lâches complots pour tuer celui qui était venu les servir (Ps 109.1-5; Jr 11.19 et Jean 11.49-53); « ils se rassemblent contre l’âme du juste, et condamnent le sang innocent » (Ps 94.19-23); ils lui arrachent son vêtement (Ps 22.16-21) et le jettent dans la fosse, image de la mort. Finalement ils vendent Joseph pour vingt pièces d’argent comme esclave à des étrangers. Celui qui est plus grand que lui a été vendu pour trente pièces, prix magnifique auquel il a été estimé (Zac 11.12-13), puis livré par les Juifs à Pilate. Quelle détresse a dû être celle de Joseph! Et combien plus grande l’angoisse de Celui dont Joseph n’est qu’une faible image, quand il a passé par toutes ces douleurs, par la mort et par l’abandon de Dieu, à cause de son immense amour pour vous et pour moi. Je ne connais pas de type de Christ plus beau et plus parfait que Joseph, soit que nous le considérions comme l’objet de l’amour du père, ou de l’envie « des siens »; dans son humiliation, ses souffrances et sa mort, son exaltation ou sa gloire.

Le chapitre 37 nous fait connaître les songes de Joseph, qui excitent la haine de ses frères. Joseph était l’objet de l’amour du père; il était appelé à une destinée glorieuse, et parce que le cœur de ses frères n’était pas en communion avec celui du père et était étranger à tout ce qui attendait Joseph, ils le haïssaient. Ils ne partageaient pas l’amour du père pour Joseph et ne voulaient pas se soumettre à la pensée de son élévation. En cela, les frères de Joseph sont une figure des Juifs aux jours de Christ: « Il vint chez soi, et les siens ne l’ont pas reçu » (Jean 1:11). « Il n’a ni forme, ni éclat; quand nous le voyons, il n’y a point d’apparence en lui » (Ésaïe 53:2). Ils ne voulurent le reconnaître ni comme Fils de Dieu, ni comme Roi d’Israël. Leurs yeux n’étaient pas ouverts pour contempler « sa gloire, une gloire comme d’un fils unique de la part du Père, pleine de grâce et de vérité » (Jean 1:14; comp. 12:37 et Jn 12.37-43). Ils n’ont pas voulu de lui; bien plus, ils l’ont haï! Or, bien que Joseph ne soit pas reçu par ses frères, il demeure ferme dans son témoignage. « Et Joseph songea un songe, et le raconta à ses frères, et ils le haïrent encore davantage… Et il songea encore un autre songe, et le raconta à ses frères ». Joseph ne faisait que rendre un simple témoignage fondé sur une révélation divine, mais ce témoignage devait faire descendre Joseph dans la fosse. S’il se fût tu, ou s’il eût laissé s’émousser le tranchant et la puissance de son témoignage, il eût sans doute été épargné; mais non, il dit à ses frères toute la vérité, et c’est pour cela qu’ils le haïrent!

Il en fut de même du grand antitype de Joseph. Christ rendit témoignage à la vérité (Jean 18:37); il fit « la belle confession » (1 Tim. 6:13); il ne cacha rien de la vérité; il ne pouvait dire que la vérité, parce qu’il était la vérité; et l’homme répondit à son témoignage par la croix, le vinaigre et la lance du soldat. Le témoignage de Christ était lié à la grâce la plus pleine, la plus riche, la plus parfaite. Il vint non seulement comme « la vérité », mais aussi comme l’expression parfaite de tout l’amour du cœur du Père; « La grâce et la vérité vinrent par Jésus Christ » (Jean 1:17). Il était la révélation parfaite à l’homme de ce que Dieu est! – c’est pourquoi l’homme est sans excuse (comp. 15:22-25 j 15.22-25). Il vint montrer Dieu à l’homme; et l’homme haït Dieu d’une parfaite haine. Nous voyons cela à la croix; mais la fosse dans laquelle Joseph fut jeté par ses frères nous en fournit déjà une figure touchante.

« Et ils le virent de loin; et avant qu’il fût proche d’eux, ils complotèrent contre lui pour le faire mourir. Et ils se dirent l’un à l’autre: Le voici, il vient, ce maître songeur! Et maintenant, venez, tuons-le, et jetons-le dans une des citernes, et nous dirons: Une mauvaise bête l’a dévoré; et nous verrons ce que deviendront ses songes » (chap. 37:18-20). Ces paroles nous rappellent d’une manière saisissante la parabole des cultivateurs du chapitre 21 de l’évangile selon Matthieu: « Enfin, il envoya auprès d’eux son fils, disant: ils auront du respect pour mon fils. Mais les cultivateurs, voyant le fils, dirent entre eux: Celui-ci est l’héritier; venez, tuons-le, et possédons son héritage. Et l’ayant pris, ils le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. » Dieu envoya son Fils dans le monde, disant: « Ils auront du respect pour mon Fils »; mais, hélas! le cœur de l’homme n’eut aucun respect pour le « bien-aimé » du Père. Ils le jetèrent dehors! La terre et le ciel étaient et sont encore divisés à cause de Christ: l’homme l’a crucifié, mais Dieu l’a ressuscité des morts; l’homme le mit sur une croix entre deux brigands, Dieu l’a placé à sa droite dans les cieux; l’homme le mit à la dernière place sur la terre, Dieu lui a donné la place la plus élevée dans les cieux et l’a revêtu de la plus éclatante majesté.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Joseph vendu par ses frères :

  • Songes célèbres

Gn 28.12 Il eut un songe. Et voici, une échelle était appuyée sur la terre, et son sommet touchait au ciel. Et voici, les anges de Dieu montaient et descendaient par cette échelle. Gn 37.5 Joseph eut un songe, et il le raconta à ses frères, qui le haïrent encore davantage. Gn 40.5 Pendant une même nuit, l’échanson et le panetier du roi d’Égypte, qui étaient enfermés dans la prison, eurent tous les deux un songe, chacun le sien, pouvant recevoir une explication distincte. Mt 27.19 Pendant qu’il était assis sur le tribunal, sa femme lui fit dire: Qu’il n’y ait rien entre toi et ce juste; car aujourd’hui j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui.

  • Suprématie donnée à certains hommes

 Gn 25.23 Et l’Éternel lui dit: Deux nations sont dans ton ventre, et deux peuples se sépareront au sortir de tes entrailles; un de ces peuples sera plus fort que l’autre, et le plus grand sera assujetti au plus petit. Gn 27.29 Que des peuples te soient soumis, Et que des nations se prosternent devant toi! Sois le maître de tes frères, Et que les fils de ta mère se prosternent devant toi! Maudit soit quiconque te maudira, Et béni soit quiconque te bénira. Gn 37.7 Nous étions à lier des gerbes au milieu des champs; et voici, ma gerbe se leva et se tint debout, et vos gerbes l’entourèrent et se prosternèrent devant elle. Gn 49.8 Juda, tu recevras les hommages de tes frères; Ta main sera sur la nuque de tes ennemis. Les fils de ton père se prosterneront devant toi.

  • Complot, exemples généraux

Gn 37.18 Ils le virent de loin; et, avant qu’il fût près d’eux, ils complotèrent de le faire mourir. Jg 9.1 Abimélec, fils de Jerubbaal, se rendit à Sichem vers les frères de sa mère, et voici comment il leur parla, ainsi qu’à toute la famille de la maison du père de sa mère: Dn 6.4 Alors les chefs et les satrapes cherchèrent une occasion d’accuser Daniel en ce qui concernait les affaires du royaume. Mais ils ne purent trouver aucune occasion, ni aucune chose à reprendre, parce qu’il était fidèle, et qu’on apercevait chez lui ni faute, ni rien de mauvais. Ac 23.12 Quand le jour fut venu, les Juifs formèrent un complot, et firent des imprécations contre eux-mêmes, en disant qu’ils s’abstiendraient de manger et de boire jusqu’à ce qu’ils eussent tué Paul.

  • Trafic d’hommes

Gn 37.28 Au passage des marchands madianites, ils tirèrent et firent remonter Joseph hors de la citerne; et ils le vendirent pour vingt sicles d’argent aux Ismaélites, qui l’emmenèrent en Égypte. Gn 39.1 On fit descendre Joseph en Égypte; et Potiphar, officier de Pharaon, chef des gardes, Égyptien, l’acheta des Ismaélites qui l’y avaient fait descendre. Mt 26.15 et dit: Que voulez-vous me donner, et je vous le livrerai? Et ils lui payèrent trente pièces d’argent. Ap 18.13 de cinnamome, d’aromates, de parfums, de myrrhe, d’encens, de vin, d’huile, de fine farine, de blé, de boeufs, de brebis, de chevaux, de chars, de corps et d’âmes d’hommes.

De tout ce qui précède, nous notons que tout ceci se retrouve dans l’histoire de Joseph : « Joseph est une branche qui porte du fruit, une branche qui porte du fruit près d’une fontaine; ses rameaux poussent par-dessus la muraille. Les archers l’ont provoqué amèrement, et ont tiré contre lui, et l’ont haï; mais son arc est demeuré ferme, et les bras de ses mains sont souples par les mains du Puissant de Jacob. De là est le berger, la pierre d’Israël: du Dieu de ton père, et il t’aidera; et du Tout-Puissant, et il te bénira des bénédictions des cieux en haut, des bénédictions de l’abîme qui est en bas, des bénédictions des mamelles et de la matrice. Les bénédictions de ton père surpassent les bénédictions de mes ancêtres jusqu’au bout des collines éternelles: elles seront sur la tête de Joseph, et sur le sommet de la tête de celui qui a été mis à part de ses frères » (Gen 49:22-26). Ces versets dépeignent d’une manière admirable « les souffrances qui devaient être la part de Christ, et les gloires qui suivraient » (1 Pierre 1:11). « Les archers » ont fait leur œuvre, mais Dieu a été plus fort qu’eux. On a tiré contre le vrai Joseph et il a été grièvement blessé dans la maison de ses amis, niais « les bras de ses mains sont souples » dans la puissance de la résurrection, et maintenant la foi le connaît comme le fondement sur lequel reposent tous les desseins de Dieu en bénédiction et en gloire à l’égard de l’Église, d’Israël et de la création tout entière. Si nous considérons Joseph dans la fosse et dans la prison, puis ensuite comme gouverneur de toute l’Égypte, nous verrons la différence qui existe entre les pensées de Dieu et celles des hommes; il en est de même quand nous regardons la « croix », et puis « le trône de la majesté dans les cieux ». C’est la venue de Christ qui a mis à nu la disposition réelle du cœur de l’homme envers Dieu. « Si je n’étais pas venu, et que je ne leur eusse pas parlé, ils n’auraient pas eu de péché » (Jean 15:22). Ce n’est pas à dire que les hommes n’eussent pas été pécheurs, mais: « ils n’auraient pas eu de péché ». Il est dit encore, dans un autre passage: « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché » (Jean 9:41). Dieu, dans la personne de son Fils, est venu tout près de l’homme, en sorte que l’homme a pu dire: « C’est ici l’héritier »; mais il a ajouté: « Venez, tuons-le! » C’est pourquoi « ils n’ont pas de prétexte pour leur péché » (Jean 15:22). Ceux qui disent qu’ils voient, n’ont point d’excuse. Ce n’est pas qu’on soit aveugle, qui fait la difficulté, si on confesse qu’on est aveugle; mais c’est de professer qu’on voit: et dans un siècle de profession comme celui-ci, ce principe est doublement sérieux. Les yeux de celui qui sait qu’il est aveugle peuvent être ouverts; mais que peut-on faire pour celui qui croit qu’il voit, quand de fait il ne voit pas? Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Juda et Tamar. » (Gn 38)

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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