Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 44.1-2 et suivants. En effet, alors que les psaumes du Livre 1er étaient presque tous de David, ceux qui nous occupent (Psaume 42 à 49) ont été composés par les fils de Coré, ces objets de la grâce qui avaient été épargnés dans le châtiment de leur père ( Nombres 26.10-11). C’est pourquoi il est remarquable d’entendre ces hommes rappeler les merveilles accomplies par Dieu « aux jours d’autrefois ». Car mieux que personne, ils sont en mesure d’apprécier et de célébrer la miséricorde divine. Non, ce n’est pas l’épée des fils d’Israël qui a pu les sauver et leur donner la possession du pays (il suffit de penser au passage de la mer Rouge et à la prise de Jéricho). Et le rappel des grandes délivrances du passé est une leçon pour ces fidèles. Pas plus que leurs pères, ils ne peuvent se confier dans leurs propres armes pour vaincre (verset 6). « Avec toi » et «  par ton nom » (verset 6; Osée 1.2-7), voilà les seules ressources du croyant.

Une autre différence avec le Livre 1er est l’emploi ici du nom de Dieu (Élohim) alors que jusqu’au Psaume 41 il était question de l’Éternel (Jéhovah). C’est la triste preuve que maintenant les fidèles n’ont plus de relations avec le culte officiel devenu apostat. L’alliance garantie par le nom d’Éternel est rompue (Exode 6.2-9), mais le croyant fait encore appel au Dieu suprême. Le ton du psaume change à partir du verset 10 : Au lieu de continuer à regarder à Dieu, à la lumière de sa face et à la puissance de son Nom (Ps 44.1-9), les fidèles considèrent les épreuves qui les ont atteints. L’âme du racheté n’est pas toujours sur les lieux élevés, nous le savons tous par expérience.

Cependant la foi de ces croyants n’est pas renversée; ils savent attribuer à Dieu tout ce qui leur est arrivé et reçoivent les coups comme venant de sa main (Job 1.10-22). Leur conscience est droite; non seulement leurs pas n’ont pas dévié du sentier de l’obéissance, mais leur cœur ne s’est pas retiré en arrière (verset 19). Et Dieu en est témoin, Lui qui connaît les secrets du cœur. N’oublions jamais ce verset 22. À quoi correspond l’étrange expression du verset 23: être « mis à mort tous les jours »? Sa citation en Romains 8.31-39 nous aide à la comprendre: C’est être rappelé, par le moyen des épreuves, au sentiment de notre néant, de notre incapacité totale. Mais le même passage nous invite à en réaliser aussi la contrepartie triomphante: « au contraire, dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés » (Romains 8.31-39).

La plainte devient ici collective. Les fidèles ont conscience de leur intégrité au travers de leur grande affliction; mais ils se rappellent les bontés de Dieu envers leurs pères, et cela leur donne confiance pour crier à Lui. Nous avons là de façon frappante la prière d’un peuple martyr. S’ils souffrent de la part des hommes, c’est pour la justice, et non en raison de quelque iniquité ou de quelque tort qu’ils aient commis. Il en était ainsi de David poursuivi par Saül. Il en sera ainsi du résidu pieux d’Israël quand il sera opprimé par le pouvoir impudent et incrédule des derniers jours. Et il en fut ainsi, cela va sans dire, pour Jésus, le témoin parfait de la justice en face des œuvres du monde (Jean 7:7). Mais il devrait en être ainsi de nous tous, selon notre mesure: nous devrions refuser de nous joindre au train de ce présent siècle mauvais, et prendre la place de séparation que prit Jésus.

Il y a progrès dans l’expérience que fait ici l’âme du fidèle. Les deux psaumes précédents (42, 43) étaient plutôt le cri d’un pénitent, justement éloigné de la maison de Dieu, comme David aux jours d’Absalom; mais ici c’est le cri des martyrs. Ce psaume montre de manière frappante que l’Écriture, dont l’application première ou prophétique concerne un peuple particulier, peut avoir une application morale ou générale; car le verset 1 montre clairement que ce psaume est l’expression des sentiments du résidu juif, mais Paul en applique un passage à tous les saints (Rom. 8:36, 22). Et il donne à connaître que, comme c’est l’office béni du Saint Esprit de maintenir l’âme dans la conscience de l’amour de Dieu (Rom. 5:5), rien ne pourra être aussi fort contre nous que ne l’est pour nous l’Esprit Saint qui entretient cet amour (Rom. 8:39).

 Ô Dieu! nous avons entendu avec nos oreilles. Le peuple de Dieu raconte ici la bonté qu’il avait autrefois manifestée envers leurs pères, qu’en montrant la grande dissemblance de leur propre condition, ils peuvent amener Dieu à soulager leurs misères. Ils commencent par déclarer qu’ils ne parlent pas de choses inconnues ou douteuses, mais qu’ils ont relaté des événements dont la vérité a été authentifiée par des témoins irréprochables. L’expression, Nous avons entendu avec nos oreilles, ne doit pas être considérée comme une forme de discours redondante, mais d’une grande importance. Il est conçu pour souligner que la grâce de Dieu envers leurs pères était si renommée, qu’il ne pouvait y avoir aucun doute à la respecter. Ils ajoutent que leur connaissance de ces choses a été transmise d’âge en âge par ceux qui en ont été témoins. Cela ne veut pas dire que leurs pères, qui avaient été élevés hors d’Égypte, avaient, mille cinq cents ans après, déclaré à leur postérité les bienfaits que Dieu leur avait conférés. 

Car l’importance de la langue est que non seulement la première délivrance, mais aussi que les diverses autres œuvres que Dieu avait accomplies de temps en temps en faveur de son peuple, étaient descendues, pour ainsi dire, de main en main, dans une série ininterrompue, même au dernier âge. Comme, par conséquent, ceux qui, après l’écoulement de plusieurs siècles, sont devenus des témoins et des hérauts de la grâce que Dieu avait exercée envers ce peuple, ont parlé sur le rapport de la première génération, les fidèles ont raison de dire, comme ils le font ici, que leurs pères leur ont déclaré ce qu’ils savaient certainement, parce que sa connaissance n’avait pas été perdue en raison de son antiquité, mais était continuellement préservée par son souvenir des pères aux enfants. La somme de tout cela est que Dieu avait manifesté sa bonté envers les enfants d’Abraham, non seulement pendant dix ou vingt ans, mais que depuis qu’il les avait reçus en sa faveur, il n’avait jamais cessé de leur accorder des marques continues de Sa Grâce.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Tu nous as rejetés :

·         Merveilles de Dieu

Ex 15.11 Qui est comme toi parmi les dieux, ô Éternel? Qui est comme toi magnifique en sainteté, Digne de louanges, Opérant des prodiges? Ps 77.15 Tu es le Dieu qui fait des prodiges; Tu as manifesté parmi les peuples ta puissance. Jl 3.3 Tu es le Dieu qui fait des prodiges; Tu as manifesté parmi les peuples ta puissance. Ac 6.8 Étienne, plein de grâce et de puissance, faisait des prodiges et de grands miracles parmi le peuple.

·         Fausse confiance, vaine confiance dans les armes

1 S 17.45 David dit au Philistin: Tu marches contre moi avec l’épée, la lance et le javelot; et moi, je marche contre toi au nom de l’Éternel des armées, du Dieu de l’armée d’Israël, que tu as insultée. Ps 44.7 Car ce n’est pas en mon arc que je me confie, Ce n’est pas mon épée qui me sauvera; Os 1.7 Mais j’aurai pitié de la maison de Juda; je les sauverai par l’Éternel, leur Dieu, et je ne les sauverai ni par l’arc, ni par l’épée, ni par les combats, ni par les chevaux, ni par les cavaliers. Ag 2.22 Je renverserai le trône des royaumes, Je détruirai la force des royaumes des nations, Je renverserai les chars et ceux qui les montent; Les chevaux et leurs cavaliers seront abattus, L’un par l’épée de l’autre.

·         Dispersion des juifs

Esth 3.8 Alors Haman dit au roi Assuérus: Il y a dans toutes les provinces de ton royaume un peuple dispersé et à part parmi les peuples, ayant des lois différentes de celles de tous les peuples et n’observant point les lois du roi. Il n’est pas dans l’intérêt du roi de le laisser en repos. Ps 44.12 Tu nous livres comme des brebis à dévorer, Tu nous disperses parmi les nations. Ez 6.8 Mais je laisserai quelques restes d’entre vous, Qui échapperont à l’épée parmi les nations, Lorsque vous serez dispersés en divers pays. Jn 7.35 Sur quoi les Juifs dirent entre eux: Où ira-t-il, que nous ne le trouvions pas? Ira-t-il parmi ceux qui sont dispersés chez les Grecs, et enseignera-t-il les Grecs?

·         Face de Dieu cachée, à cause du péché

Ps 44.25 Pourquoi caches-tu ta face? Pourquoi oublies-tu notre misère et notre oppression? Esa 1.15 Quand vous étendez vos mains, je détourne de vous mes yeux; Quand vous multipliez les prières, je n’écoute pas: Vos mains sont pleines de sang. Esa 59.2 Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation Entre vous et votre Dieu; Ce sont vos péchés qui vous cachent sa face Et l’empêchent de vous écouter. Ez 39.23 Et les nations sauront que c’est à cause de ses iniquités Que la maison d’Israël a été conduite en captivité, A cause de ses infidélités envers moi; Aussi je leur ai caché ma face, Et je les ai livrés entre les mains de leurs ennemis, Afin qu’ils périssent tous par l’épée.

De tout ce qui précède, nous notons qu’il y a une différence, entre le suppliant du psaume et l’apôtre dans l’épître: le psalmiste trouve un motif de confiance au travers de ses afflictions dans ce que les pères ont raconté des bontés de Dieu aux jours d’autrefois tandis que l’apôtre est plein de confiance parce que l’Esprit Saint le rend capable de considérer les conseils de Dieu, conseils d’amour et de gloire envers lui et envers tous ceux qui aiment Dieu – ceux qui sont appelés selon son propos. Ainsi il y a, peut-on remarquer, une différence dans les sentiments qu’ils éprouvent: chez le premier, c’est la crainte, née de la conscience que Dieu sonde le cœur; chez l’autre c’est l’amour, né de la conscience de Son amour inaltérable. Le Ps. 44 nous présente donc un tableau complet et vivant de l’état de la nation, développé dans la conscience du résidu : Ils ont ouï de leurs oreilles ; la foi se repose dans le souvenir de toutes les anciennes glorieuses délivrances de Dieu, et elle se souvient comment il a mis son peuple en possession du pays par sa puissance, non par la leur (versets 1-8). Car les versets 9-16 sont l’expression de leur condition présente : ils sont rejetés et dispersés ; l’ennemi, le vengeur est au milieu d’eux ; ils sont dispersés parmi les nations, vendus par Dieu pour rien. Cependant ils ne se sont pas détournés de leur intégrité (versets 17-22) ; au contraire, c’est pour l’amour de lui qu’ils sont mis à mort tout le jour et qu’ils sont estimés comme des brebis de tuerie. Les versets 23-26 contiennent leur requête à Dieu pour qu’il se réveille, afin de les délivrer à cause de sa bonté (ils sont, en principe dans cette position, dès le moment où le Messie est rejeté). Le nom de l’Éternel n’est pas mentionné dans ce Psaume, car les fidèles sont « dehors », loin de Jérusalem ; et c’est de Dieu qu’il s’agit. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ le fidèle s’attend à Dieu pour le jugement des méchants.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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