Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 71.1 et suivants. En effet, tu es «ma confiance dès ma jeunesse…» dit le psalmiste (v. 5) et au verset 17: «Ô Dieu! tu m’as enseigné dès ma jeunesse; et jusqu’ici j’ai annoncé tes merveilles». Heureux le croyant qui entre de très bonne heure à l’école de Dieu et y apprend à se confier en Lui. «Je me suis appuyé sur toi», dit-il aussi (v. 6). Le Seigneur est son fort refuge (v. 7), son rocher d’habitation, son lieu fort (v. 3), expressions que nous rencontrons souvent dans les Psaumes (par exemple Ps 31.1-6). En ce qui nous concerne, nous ne sommes en général pas exposés à des persécutions dans nos pays. Mais, nous ne le dirons jamais trop, les ennemis qui «guettent» nos âmes ne sont pas moins redoutables que ceux des versets 10 et 13. 1 Pierre 2.11-12 nous met en garde contre les «convoitises charnelles, lesquelles font la guerre à l’âme». Quand elles surgissent, hâtons-nous de chercher notre refuge en Dieu, certains d’y trouver une délivrance entière. Cependant le Seigneur est plus qu’un lieu fort pour le racheté: «Tu es le sujet continuel de ma louange… Ma bouche est pleine de ta louange et de ta magnificence, tout le jour» (versets 6, 8, 14, 22, 23). Seul Jésus pouvait affirmer cela (comparer aussi versets 6, 11 et 12 avec respectivement Ps 22.8-22). Mais qu’il nous soit donné, amis croyants, de le réaliser quelque peu!
Car c’est David incontestablement qui parle dans ce psaume : L’Esprit de Christ aussi, s’associant au résidu, dont David, dans sa souffrance et sa repentance, est un type si frappant. L’affliction que David rencontra de la part d’Absalom fut celle de sa «vieillesse», ou de ses «cheveux blancs». De même, spirituellement le résidu connaîtra l’affliction au temps de la vieillesse d’Israël (v. 18; És. 46:4). La délivrance du tombeau ou de la fosse, ou des profondeurs de la terre (v. 20), exprime le pardon des péchés, tout comme la résurrection de Christ fut le gage de cette grâce (Ésaïe 38:17). Mais ce qu’il y a de plus frappant dans ce psaume c’est le désir de David qu’en lui soient manifestés Dieu et sa justice. Il était déjà un prodige, mais il désirait l’être toujours davantage. Jusqu’ici son histoire avait été la manifestation d’une grâce merveilleuse. Il avait été pris des parcs à brebis pour être oint roi sur Israël, protégé de l’hostilité cruelle de Saül, amené à une position glorieuse après avoir été fortifié pour la victoire: telles avaient été les voies lumineuses de la grâce envers lui. Mais maintenant sa restauration, après son péché et son infidélité, allait faire de lui un prodige plus grand encore: un monument du règne de la grâce triomphante.
L’âme de David est attachée à cette pensée dans ce psaume. Il n’est pas occupé à confesser son péché, dont ce qu’il souffrait de la part d’Absalom était indirectement la conséquence, mais il se glorifie à la pensée d’être un exemple de la grâce qui surabonde. Son seul désir est d’être établi pour redire «sans cesse» la louange de Dieu – de faire mention de la justice de Dieu, de cette justice «seule». Quelle bénédiction s’attache à cette riche expérience! celle d’un pauvre pécheur qui, dans le sentiment de la grâce divine, ne fait pas confession mais exulte à la pensée qu’en lui-même, la surabondance de la bonté de Dieu est rendue admirable. C’est ce que nous voyons en Paul. David sait confesser son péché, sans réserve, lorsque cela est convenable, et il sait courber la tête sous le châtiment mérité (Ps. 51). Mais ici, ce qui occupe son cœur, ce n’est pas la confession de son péché, mais l’abondante grâce de Dieu qui le couvre; et dans le désir que cette grâce soit exaltée à toujours, il recherche et anticipe sa délivrance de la détresse présente, et la multiplication de sa grandeur (v. 21). Ainsi son histoire pourrait manifester de manière plus éclatante que jamais la justice et la louange de Dieu.
Répétons que l’histoire d’Israël offre une ressemblance remarquable avec celle de David: – son élection, quoiqu’il fût le moindre dans la maison de son père – la protection de devant son ennemi – l’héritage et la puissance – puis le péché et la perte de tout, en même temps que l’exil au-delà du Jourdain – enfin le rétablissement et le repos. Telles sont les voies identiques de Dieu envers Israël et envers David; de sorte que tous deux peuvent annoncer les merveilles de Dieu et redire tout le jour sa justice. En conséquence les fidèles du résidu, en leur jour, pourront bien trouver un encouragement dans l’histoire de leur roi bien-aimé aux jours d’autrefois; il leur est en effet ainsi présenté (tel Saul de Tarse) comme un exemple de toute la patience de Dieu (1 Tim 1:15-16).
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Ne me rejette pas au temps de la vieillesse :
- Sans honte, le juste sera
Ps 119.6 Alors je ne rougirai point, A la vue de tous tes commandements. Esa 50.7 Mais le Seigneur, l’Éternel, m’a secouru; C’est pourquoi je n’ai point été déshonoré, C’est pourquoi j’ai rendu mon visage semblable à un caillou, Sachant que je ne serais point confondu. Rm 9.33 selon qu’il est écrit: Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement Et un rocher de scandale, Et celui qui croit en lui ne sera point confus. Ph 1.20 selon ma ferme attente et mon espérance que je n’aurai honte de rien, mais que, maintenant comme toujours, Christ sera glorifié dans mon corps avec une pleine assurance, soit par ma vie, soit par ma mort;
- Libérateur divin, Dieu comme
1 S 17.37 David dit encore: L’Éternel, qui m’a délivré de la griffe du lion et de la patte de l’ours, me délivrera aussi de la main de ce Philistin. Et Saül dit à David: Va, et que l’Éternel soit avec toi! 2 S 22.2 Il dit: L’Éternel est mon rocher, ma forteresse, mon libérateur. 2 Co 1.10 C’est lui qui nous a délivrés et qui nous délivrera d’une telle mort, lui de qui nous espérons qu’il nous délivrera encore, Hb 2.15 et qu’il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude.
- Louange continuelle
Ps 35.28 Et ma langue célébrera ta justice, Elle dira tous les jours ta louange. Ps 71.6 Dès le ventre de ma mère je m’appuie sur toi; C’est toi qui m’as fait sortir du sein maternel; tu es sans cesse l’objet de mes louanges. Ap 4.8 Les quatre êtres vivants ont chacun six ailes, et ils sont remplis d’yeux tout autour et au dedans. Ils ne cessent de dire jour et nuit: Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout Puisant, qui était, qui est, et qui vient! Ap 5.13 Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s’y trouve, je les entendis qui disaient: A celui qui est assis sur le trône, et à l’agneau, soient la louange, l’honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles!
- Conversation spirituelle, références générales
-Utilisée dans la vie quotidienne Dt 6.7 Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras.
-Concerne les choses de Dieu Ps 145.11 Ils diront la gloire de ton règne, Et ils proclameront ta puissance,
-L’habitude des saints Ml 3.16 Alors ceux qui craignent l’Éternel se parlèrent l’un à l’autre; L’Éternel fut attentif, et il écouta; Et un livre de souvenir fut écrit devant lui Pour ceux qui craignent l’Éternel Et qui honorent son nom.
-Christ, thème de Lc 24.13-14 Et voici, ce même jour, deux disciples allaient à un village nommé Emmaüs, éloigné de Jérusalem de soixante stades; 14 et ils s’entretenaient de tout ce qui s’était passé.
-Conduit à la ferveur spirituelle Lc 24.32 Et ils se dirent l’un à l’autre: Notre coeur ne brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures?
-Les pensées spirituelles exprimées dans la musique Ep 5.19 entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre coeur les louanges du Seigneur;
De tout ce qui précède, nous notons que le Ps. 71, composé ainsi que plusieurs autres Psaumes de ce livre, pendant la fuite de David lors de la révolte d’Absalom, présente le résumé de toutes les voies de Dieu envers Israël depuis le commencement de son histoire ; il célèbre les soins fidèles de ce Dieu de bonté et de compassion et lui adresse une instante requête pour qu’il n’abandonne pas maintenant son peuple. Je ne doute point que Christ n’entre ici, comme toujours, en esprit dans tous ces sentiments (v. 11), mais l’expression que nous en trouvons ici ne saurait s’appliquer à Christ personnellement. Car vers la fin de sa vie, il connut à la vérité des épreuves exactement semblables, seulement elles étaient plus profondes, et n’avaient été amenées sur lui par aucune faute ; ici, les expressions de notre Psaume s’appliquent aux anciens temps de l’histoire du peuple, que la grâce fidèle du Saint d’Israël fera remonter comme des lieux profonds de la terre. Il est probable que ce psaume a été rédigé par David quand il fuyait devant son fils Absalom. Déjà âgé (Ps 71.1-16), l’homme de Dieu traverse une fois encore «de nombreuses et amères détresses» (verset 20). Il s’adresse à l’Éternel: «Jusqu’à la vieillesse et aux cheveux blancs, ô Dieu! ne m’abandonne pas…». Ésaïe 46.3-4 apporte une réponse divine à cette prière: «Jusqu’à votre vieillesse, je suis le Même, et jusqu’aux cheveux blancs, je vous porterai…». Non, Dieu n’a pas abandonné son serviteur et Il n’abandonnera jamais ceux dont Il a racheté l’âme (verset 23; Ps 37.25-26), précisément parce qu’Il abandonna son Fils sur la croix pour accomplir ce rachat. S’Il est le Dieu de notre jeunesse – et nous désirons que ce soit votre cas à tous, jeunes amis lecteurs – faisons-Lui confiance, Il sera Celui de toute notre vie. Voyez combien de fois l’auteur du psaume rappelle et célèbre la justice de Dieu (versets 2, 15, 16, 19, 24). Habitant un monde où règne l’injustice (et qui n’a pas changé depuis), il mesure par contraste tout le prix de cette justice de Dieu. Elle triomphera sur la terre quand celle-ci sera donnée au Roi glorieux dont nous parlera le Ps 72.1). Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ le fidèle en appelle à la grâce de Dieu, lui demande son chemin et réclame sa délivrance.”
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.