Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 102.1 et suivants. En effet, le titre de ce psaume (verset 1er) porte nos regards sur l’Affligé suprême: Jésus dans ses souffrances. «Il est accablé et répand sa plainte». Mais c’est une plainte qui ne contient ni impatience ni murmure; tout y est parfaite soumission. Une plainte qui se répand devant Dieu, non devant les hommes! Qui d’ailleurs aurait pu comprendre le Seigneur, même parmi ses disciples? Les versets 7 et 8 traduisent son entière solitude morale ici-bas. Un homme se sent d’autant plus seul qu’il est différent des autres. Et Christ a été isolé à cause de sa perfection. Ce n’est donc pas seulement à l’heure de la croix, mais durant toute sa vie qu’il a éprouvé cette solitude. Les pleurs ont été sa boisson, sa part quotidienne (verset 10). Et Il n’a pas été outragé seulement dans les quelques circonstances rapportées par les évangiles. Il a été «tout le jour» l’objet de la haine de ses ennemis (verset 9). Il a connu à la croix cette fureur de l’homme contre Lui-même, et, combien plus terrible encore, la colère de Dieu lorsqu’il s’est substitué à nous pour la rencontrer (verset 11). Or ce même moment est devenu pour Dieu « le temps d’user de grâce » (verset 14). Envers la Sion d’Israël, mais aussi au profit de tous ceux qui croient en Lui dès maintenant.
Dieu a considéré du ciel les prisonniers de Satan, voués à la mort éternelle. Il a entendu leur gémissement (versets 20, 21). Il a voulu les délier pour qu’ils puissent le louer (verset 22). Et Il a dans ce but envoyé son Fils ici-bas. Vrai homme, Christ a supplié Celui qui pouvait le sauver de la mort (versets 25, Hb 5.5-11). Mais, dans le même verset 24, une consolation extraordinaire répond à «la prière du démuni» (verset 18). C’est comme homme que Christ a prié, c’est comme Dieu qu’Il obtient la réponse. Et il nous est permis d’entendre l’entretien merveilleux qui s’engage entre Dieu le Père et Dieu le Fils. C’est le mystère inscrutable! Qui donc est cet affligé, cet homme solitaire accablé d’outrages et mesurant sa faiblesse? C’est Celui qui a «jadis fondé la terre» et déployé les cieux (Michée 5:1 mi 5.1)! La moitié de ses jours? Mais ses années ne finiront pas! La création vieillira et passera; le Créateur subsiste à jamais. Il est le Même éternellement. Et l’épître aux Hébreux qui cite ces versets ajoute que le Fils, en qui resplendit toute la gloire de Dieu, est aussi Celui qui a fait «par lui-même la purification des péchés» (Hb 1.1-14). Valeur infinie d’une telle œuvre accomplie par une telle Personne!
Nous avons ici quelque chose de tout différent. Ce psaume s’ouvre avec la plainte de «l’Homme de douleurs». Il se voit abandonné de ceux qui le suivaient, outragé par ses ennemis, et subissant le juste courroux de Dieu, – l’indignation et la colère méritées par d’autres tombant sur lui (v. 2-12). Nous entendons ensuite la réponse de Dieu à ce cri: il reçoit la promesse de la vie, d’un royaume, et l’assurance de paraître dans sa gloire. En même temps est rappelé le thème de la louange que feront alors monter vers lui Israël et les nations (v. 13-23). Puis une seconde fois nous entendons le Messie solitaire évoquant son affliction (v. 24-25); et Dieu pareillement lui répondant à nouveau – le faisant se ressouvenir, pour ainsi dire, des gloires qui furent les siennes à la Création, et lui renouvelant la promesse de la vie, d’un royaume et d’une semence (v. 26-29). Cette structure et ce caractère du psaume semblent ressortir de la citation qui en est faite en Hébreux 1; en effet, elle nous montre que les versets 26-28 sont les paroles adressées au Fils par Dieu, ce qui nous amène à penser qu’il en est de même des versets 13-23. D’où la structure indiquée ci-dessus.
Corrélativement nous pouvons faire une remarque: le Seigneur Jésus Christ est celui qui bâtit. Et ceci nous permet de considérer Christ comme le chef de toutes les dispensations – celui qui opère puissamment en chacune – que ce soit dans la Création, parmi les patriarches, au mont Sinaï, ou comme le Dieu d’Israël tout au long de l’histoire du peuple. Il fit les mondes – ordonna les âges (Hébreux 1:2). Il bâtit la dispensation mosaïque, comme il bâtit toute maison de Dieu (Héb. 3:3). Et c’est au même Christ que Dieu s’adresse dans ce psaume comme à Celui qui a fondé la terre et qui survit, dans sa gloire, à toutes les choses créées – le même Christ qui fut jadis l’homme meurtri et frappé. Merveilleux mystère! Quelle beauté et quelle grandeur dans ce psaume si touchant! Il évoque Jésus à Gethsémané, quand, saisi de tristesse jusqu’à la mort, il s’éloignait et priait de nouveau, disant les mêmes paroles bien qu’elles fussent chaque fois entendues par son Dieu – un ange du ciel le fortifiant dans le jardin, comme l’Éternel lui répond dans ce psaume en l’affermissant (Luc 22:43).
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Détresse et espérance
- Face cachée de Dieu à cause du péché
Dt 31.18 Et moi, je cacherai ma face en ce jour-là, à cause de tout le mal qu’il aura fait, en se tournant vers d’autres dieux. Ps 44.25 Pourquoi caches-tu ta face? Pourquoi oublies-tu notre misère et notre oppression? Esa 1.15 Quand vous étendez vos mains, je détourne de vous mes yeux; Quand vous multipliez les prières, je n’écoute pas: Vos mains sont pleines de sang. Ez 39.23 Et les nations sauront que c’est à cause de ses iniquités Que la maison d’Israël a été conduite en captivité, A cause de ses infidélités envers moi; Aussi je leur ai caché ma face, Et je les ai livrés entre les mains de leurs ennemis, Afin qu’ils périssent tous par l’épée.
- Perte de l’appétit
1 S 1.7 Et toutes les années il en était ainsi. Chaque fois qu’Anne montait à la maison de l’Éternel, Peninna la mortifiait de la même manière. Alors elle pleurait et ne mangeait point.1 S 28.23 Mais il refusa, et dit: Je ne mangerai point. Ses serviteurs et la femme aussi le pressèrent, et il se rendit à leurs instances. Il se leva de terre, et s’assit sur le lit. Ps 102.5 Mon coeur est frappé et se dessèche comme l’herbe; J’oublie même de manger mon pain. Ps 107.18 Leur âme avait en horreur toute nourriture, Et ils touchaient aux portes de la mort.
- Châtiment du péché, abandonné par Dieu
Jg 16.20 Elle dit alors: Les Philistins sont sur toi, Samson! Et il se réveilla de son sommeil, et dit: Je m’en tirerai comme les autres fois, et je me dégagerai. Il ne savait pas que l’Éternel s’était retiré de lui. Ps 81.13 Alors je les ai livrés aux penchants de leur coeur, Et ils ont suivi leurs propres conseils. Mt 23.38 Voici, votre maison vous sera laissée déserte; Ac 7.42 Alors Dieu se détourna, et les livra au culte de l’armée du ciel, selon qu’il est écrit dans le livre des prophètes: M’avez-vous offert des victimes et des sacrifices Pendant quarante ans au désert, maison d’Israël?…
- Sécurité des saints, ils sont fermement établis
2 Ch 20.20 Le lendemain, ils se mirent en marche de grand matin pour le désert de Tekoa. A leur départ, Josaphat se présenta et dit: Écoutez-moi, Juda et habitants de Jérusalem! Confiez-vous en l’Éternel, votre Dieu, et vous serez affermis; confiez-vous en ses prophètes, et vous réussirez. Ps 40.3 Il m’a retiré de la fosse de destruction, Du fond de la boue; Et il a dressé mes pieds sur le roc, Il a affermi mes pas. Col 2.7 étant enracinés et fondés en lui, et affermis par la foi, d’après les instructions qui vous ont été données, et abondez en actions de grâces. 2 Th 2.17 consolent vos coeurs, et vous affermissent en toute bonne oeuvre et en toute bonne parole!
De tout ce qui précède, nous notons que par ces prières de Jésus et les réponses divines qu’elles reçoivent, ce psaume nous révèle ce que nous apprenons de façon doctrinale par d’autres passages, à savoir que: les gloires de Jésus sont la conséquence de ses souffrances. «À moins que le grain de blé, tombant en terre ne meure, il demeure seul; mais s’il meurt, ii porte beaucoup de fruit». Ce psaume parle « des souffrances qui devaient être la part de Christ et des gloires qui suivraient ». Car l’Agneau sur le trône est l’Agneau qui a d’abord été sur l’autel. Son arc demeure ferme, mais c’est l’arc de Celui contre lequel les archers ont tiré un jour. Toute l’Écriture nous enseigne cela; et c’est ce que nous montrent ces cris de Jésus, et les réponses admirables qui leur sont faites. Il en est de même quant à notre bénédiction. Elle dépend entièrement des mêmes souffrances de Christ. Nous ne devons tolérer aucune pensée au sujet de l’amour de Dieu qui amoindrirait les exigences de sa justice. L’amour de Dieu est sans limite, c’est vrai. Mais ce n’est pas un simple sentiment. C’est ce qui a pourvu – et cela à un prix inexprimable – à la rédemption des coupables. Et si nous considérons l’amour sans croire qu’il a pourvu à ce que réclamait et exigeait la justice, nous avons simplement affaire à une pensée de notre propre esprit, et non à la révélation de Dieu. Bien pauvres sont les pensées les plus élevées de la religion de l’homme – combien différentes de la grandeur et de la perfection morales de l’Évangile du Christ. Nous apprenons dans celui-ci que Dieu est juste et justifiant le pécheur qui croit en Jésus. Nous y apprenons aussi qu’il a ramené ses créatures éloignées de lui, et accueilli ses fils prodigues, tout en maintenant pleinement les gloires de son trône de justice, trouvant en lui-même et fournissant lui-même une réponse à toutes ses exigences. La croix de Christ est le secret et le centre de tout cela. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ Malédiction prononcée sur celui qui a trahi et opprimé l’affligé et le pauvre (Ps 109).”
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.