Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 13.2 et suivants. En effet, de cette détresse que traversera le restant de Juda pendant les temps apocalyptiques, le Seigneur Jésus déclare qu’il n’y en a pas eu de semblable depuis le commencement de la création… et qu’il n’y en aura jamais. Il ajoute qu’à cause des élus, Dieu a abrégé ces jours (Marc 13.14-23; Rom 9.27-29). On peut donc comprendre ce cri angoissé: «Jusqu’à quand», quatre fois répété au début de ce psaume et aussi dans plusieurs autres. C’est pour y répondre que «le Seigneur fera une affaire abrégée sur la terre». Quoiqu’il ne puisse jamais connaître une pareille détresse selon la parole du Seigneur (Apo 3.7-13), un chrétien peut se trouver plus ou moins longtemps dans le découragement et penser que Dieu l’oublie ou lui cache volontairement sa face. Cela nous est peut-être arrivé. Comment sortir alors de ce sombre tunnel? Cessons d’abord de nous tourmenter et de consulter avec chagrin notre propre cœur : il ne nous apportera aucune réponse, mais plutôt fatigue et angoisse (1 Sam 27.1-2).

Car il est très vrai que David était tellement détesté par la généralité des gens, à cause des calomnies et des faux rapports qui avaient circulé contre lui, que presque tous les hommes jugeaient que Dieu n’était pas moins hostile à lui que Saul et ses autres ennemis l’étaient. Mais ici, il ne parle selon le sentiment de son propre esprit, quand il se plaint d’être négligé par Dieu. Non pas que la persuasion de la vérité des promesses de Dieu se soit éteinte dans son cœur, ou qu’il ne se soit pas reposé sur sa grâce; mais lorsque nous sommes longtemps accablés par des calamités, et que nous ne percevons aucun signe d’aide divine, cette pensée s’impose inévitablement sur nous, que Dieu nous a oubliés. Reconnaître au milieu de nos afflictions que Dieu se soucie vraiment de nous, n’est pas la manière habituelle des hommes, ou ce que les sentiments de la nature provoqueraient; mais par la foi nous appréhendons sa providence invisible.

Ainsi, il semblait à David, pour autant que l’on puisse en juger d’après l’état réel de ses affaires, qu’il était abandonné de Dieu. En même temps cependant, les yeux de son esprit, guidés par la lumière de la foi, pénétraient même jusqu’à la grâce de Dieu, bien qu’elle fût cachée dans les ténèbres. Quand il ne vit pas un seul rayon de bonne espérance vers quelque côté qu’il se tournât, autant que la raison humaine puisse en juger, contraint par la douleur, il crie que Dieu ne le regardait pas; et pourtant par cette plainte même, il démontre que la foi lui a permis de s’élever plus haut et de conclure, contrairement au jugement de la chair, que son bien-être était assuré entre les mains de Dieu. Car s’il en avait été autrement, comment pouvait-il lui adresser ses gémissements et ses prières? À la suite de cet exemple, nous devons lutter contre les tentations de manière à être assurés par la foi, même au cœur même du conflit, que les calamités qui nous poussent au désespoir doivent être surmontées; de même que nous voyons que l’infirmité de la chair ne pouvait pas empêcher David de chercher Dieu et de recourir à lui: et ainsi il a uni dans son exercice, des affections apparemment contraires les unes aux autres.

En parlant ainsi, il nous fait comprendre que dans le but de nourrir son espoir et de s’encourager à faire preuve de patience, il a étendu son point de vue à distance, et que par conséquent, il ne se plaint pas d’une calamité de quelques jours, comme ont coutume de le faire les efféminés et les lâches, qui ne voient que ce qui est sous leurs pieds et succombent aussitôt au premier assaut. Il nous apprend donc, par son exemple, à étendre notre vision le plus loin possible dans le futur, afin que notre douleur actuelle ne nous prive pas entièrement d’espoir. C’est le cri d’une âme dont la patience est mise à rude épreuve. Mais la patience a « son œuvre parfaite », car cette âme espère en la miséricorde de Dieu, et sa foi saluant l’avenir, chante le salut. C’est ce que Jésus réalisa pleinement, lui qui jour après jour, sut «ce que c’était que la langueur». Mais la patience du résidu dans l’attente, au dernier jour, trouve son expression dans ce psaume qui est écrit pour lui. C’est pourquoi, « Sa bonté demeure à toujours » sera le nouveau langage de l’adorateur, lorsque le temps de la patience aura pris fin avec l’avènement du règne.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Jusqu’à quand m’oublieras-tu ? :

·         Afflictions, parfois elles se prolongent

Ps 13.2 Jusques à quand, Éternel! m’oublieras-tu sans cesse? Jusques à quand me cacheras-tu ta face? Ps 79.5 Jusques à quand, Éternel! t’irriteras-tu sans cesse, Et ta colère s’embrasera-t-elle comme le feu? Ps 90.13 Reviens, Éternel! Jusques à quand?… Aie pitié de tes serviteurs! Ps 94.3 Jusques à quand les méchants, ô Éternel! Jusques à quand les méchants triompheront-ils? Ha 1.2 Jusqu’à quand, ô Éternel?… J’ai crié, Et tu n’écoutes pas! J’ai crié vers toi à la violence, Et tu ne secours pas! Za 1.12 Alors l’ange de l’Éternel prit la parole et dit: Éternel des armées, jusques à quand n’auras-tu pas compassion de Jérusalem et des villes de Juda, contre lesquelles tu es irrité depuis soixante-dix ans?

·         Les retards divins mettent à l’épreuve le courage et la patience des hommes

 Ps 69.4 Je m’épuise à crier, mon gosier se dessèche, Mes yeux se consument, tandis que je regarde vers mon Dieu. Ps 119.82 Mes yeux languissent après ta promesse; Je dis: Quand me consoleras-tu? Jn 11.6 Lors donc qu’il eut appris que Lazare était malade, il resta deux jours encore dans le lieu où il était, Jc 5.7 Soyez donc patients, frères jusqu’à l’avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend le précieux fruit de la terre, prenant patience à son égard, jusqu’à ce qu’il ait reçu les pluies de la première et de l’arrière-saison. 2 P 3.9 Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance.

·         Divinité voilée, se dit de Dieu quand il se cache

Jb 23.9 Est-il occupé au nord, je ne puis le voir; Se cache-t-il au midi, je ne puis le découvrir. Ps 10.1 Pourquoi, ô Éternel! te tiens-tu éloigné? Pourquoi te caches-tu au temps de la détresse? Ps 13.2 Jusques à quand, Éternel! m’oublieras-tu sans cesse? Jusques à quand me cacheras-tu ta face? Ps 89.47 Jusques à quand, Éternel! te cacheras-tu sans cesse, Et ta fureur s’embrasera-t-elle comme le feu? Esa 45.15 Mais tu es un Dieu qui te caches, Dieu d’Israël, sauveur!

·         Découragements dans la vie d’hommes bons

-Moïse Nb 11.15 Plutôt que de me traiter ainsi, tue-moi, je te prie, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, et que je ne voie pas mon malheur.

-Josué 7.7 Josué dit: Ah! Seigneur Éternel, pourquoi as-tu fait passer le Jourdain à ce peuple, pour nous livrer entre les mains des Amoréens et nous faire périr? Oh! si nous eussions su rester de l’autre côté du Jourdain!

-Élie 1 Rois 19.4 Pour lui, il alla dans le désert où, après une journée de marche, il s’assit sous un genêt, et demanda la mort, en disant: C’est assez! Maintenant, Éternel, prends mon âme, car je ne suis pas meilleur que mes pères.

-Job Jb 10.1 Mon âme est dégoûtée de la vie! Je donnerai cours à ma plainte, Je parlerai dans l’amertume de mon âme.

-David Ps 42.7 Mon âme est abattue au dedans de moi: Aussi c’est à toi que je pense, depuis le pays du Jourdain, Depuis l’Hermon, depuis la montagne de Mitsear

-Jérémie Jr 15.10 Malheur à moi, ma mère, de ce que tu m’as fait naître Homme de dispute et de querelle pour tout le pays! Je n’emprunte ni ne prête, Et cependant tous me maudissent.

-Les disciples Lc 24.17 Il leur dit: De quoi vous entretenez-vous en marchant, pour que vous soyez tout tristes?

De tout ce qui précède, nous notons que le juste est réduit à la dernière extrémité, en tant qu’il s’agit du mal qui vient des hommes : on pourrait penser que Dieu l’a entièrement et définitivement oublié. Son ennemi a été exalté par-dessus lui, et lui, consultait dans son cœur. Mais alors il a crié, il a regardé vers l’Éternel pour être entendu, de peur qu’il ne pérît, d’un côté, et de peur aussi que son ennemi ne pût dire qu’il a eu le dessus. David se plaint donc qu’en pensant à différentes méthodes pour obtenir un soulagement et en délibérant avec lui-même maintenant d’une manière et maintenant d’une autre, il est épuisé en vain par la multitude des suggestions qui lui traversent l’esprit; et en joignant à cette plainte la tristesse qu’il ressentait quotidiennement, il signale la source de cette inquiétude. Comme dans une maladie grave, le malade voudrait changer de place à chaque instant, et plus les douleurs qui les affligent sont aiguës, plus ils sont agités et désireux de se déplacer et de changer; ainsi, quand le chagrin s’empare du cœur des hommes, ses misérables victimes sont violemment agitées à l’intérieur, et ils trouvent plus tolérable de se tourmenter sans obtenir de soulagement, que d’endurer leurs afflictions avec un esprit calme. Le Seigneur promet en effet de donner aux fidèles « l’esprit des conseils ». Rappelons-nous aussi cette exclamation triomphante: « Qui nous séparera de l’amour du Christ ? Détresse, ou angoisse, ou persécution…» le souvenir de sa bonté et de son salut, voilà le secret qui ranimera notre confiance et notre joie. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ la prière du juste persécuté. ”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées. 

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