Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 140.2 et suivants. En effet, ce psaume nous fait entrevoir combien les croyants du restant d’Israël souffriront pendant les temps terribles de la grande détresse. La grâce de Dieu nous a jusqu’ici préservés de persécutions dans nos pays. Mais il est bon de nous poser quelquefois cette question: si demain il fallait de nouveau souffrir comme chrétien, voudrais-je encore porter ce nom? Par ailleurs n’oublions jamais que nous avons affaire continuellement à des ennemis, d’autant plus redoutables qu’ils nous sont familiers. Cet homme mauvais, violent (verset 2), qui médite le mal (verset 3), qui affile sa langue comme un serpent (verset 3) et s’efforce de faire trébucher mes pas (verset 5), l’épître aux Romains me révèle à son sujet une chose effrayante: il habite dans mon propre cœur (Rm 3.9-18; Rm 7.14-19). Mais la même épître contient, si l’on peut dire, son faire-part de décès (Rm 6.1-9). La mort m’a délivré de ce «vieil homme»; je n’ai plus à le combattre mais à le considérer comme crucifié avec Christ. Quant à l’Ennemi du dehors, c’est aussi Dieu qui m’en protège. «Le Seigneur est la force de mon salut – dit le fidèle -; tu as couvert ma tête au jour des armes» (verset 8). Le casque du salut est une pièce indispensable de l’armure complète de Dieu (Éph 6.13-20).

Nous notons que les psaumes 140 à 150 constituent un autre recueil qui nous présente d’abord les prières, puis les louanges, de l’Israël de Dieu aux derniers jours. Il se peut qu’ils aient été composés en des moments différents et pour des personnes différentes (ainsi que nous l’avons remarqué à propos des psaumes 120 à 134), mais ils sont réunis ici, et, dans leur pleine et ultime application, concernent ce résidu juif selon l’élection: l’affliction et la délivrance de ce résidu marqueront la fin de cette période et l’avènement du royaume. Ainsi ces psaumes forment une digne et magnifique conclusion au livre tout entier.

Ici, les fidèles de l’Israël de Dieu parlent plutôt comme des martyrs que comme des pénitents. Et du point de vue moral, il est encore une fois convenable qu’il en soit ainsi. Car les fidèles sont maintenant au seuil du royaume.

L’Esprit de Christ se fait distinctement entendre au milieu de son Israël. Il fait siennes leurs douleurs et les exprime comme si lui-même les endurait. C’est une prière individuelle que nous entendons; et le psalmiste s’adresse à l’ennemi ou parle de lui au singulier également. Mais celui qui parle, c’est Christ entrant en sympathie avec l’Israël selon son cœur; et quant à l’ennemi, il n’est que le chef d’une vaste coalition, comme d’autres passages le montrent si clairement.

Les afflictions du psalmiste ont le caractère de celles que David endura de la part de Saül, non de celles qu’il éprouva de la part d’Absalom. Et ce sont ces afflictions-là (les afflictions d’un martyr) qui, dans son cas aussi, l’amenèrent au seuil du royaume. Cependant David connut des consolations aussi bien que des épreuves. Il fut poursuivi comme une perdrix dans les montagnes; il fut trahi par les hommes ingrats de Kehila, et par les Ziphiens serviles. Même ses compagnons, dans la fièvre et l’angoisse d’une heure difficile, parlent de le lapider. Mais il avait l’épée de Goliath, et avec lui, le prophète et le sacrificateur; pour lui aussi le rafraîchissement de la foi d’Abigaïl; avec lui la puissance du Seigneur contre les Amalékites, ces cruels ennemis héréditaires d’Israël (alors au comble de leur orgueil); et il lui est donné de partager leurs dépouilles avec ses bien-aimés dans le pays. Tout ceci est l’histoire de David en 1 Sam. 21 à 30, dans les jours de son exil d’Israël à cause de l’opposition de Saül. Et nous avons aussi dans ces psaumes les jours de la détresse pour Jacob, comme le dit le prophète Jérémie (30:7); mais Jacob en sera sauvé. De même qu’au travers de ses souffrances, l’oint rejeté et exilé fut élevé au royaume; de même ces psaumes nous montrent d’abord une âme accablée par la nuit, mais la laissent enfin devant nos yeux dans la joie du matin revenu, le matin éternel – l’aube du règne.

Dans ce psaume, le résidu affligé est mis à l’épreuve de l’hostilité de «l’homme violent», de «l’homme à mauvaise langue» et de leurs associés. Les fidèles (et Jésus, leur grand précurseur en même temps que leur Seigneur sympathisant avec eux dans toute leur détresse) implorent la protection de Dieu contre les machinations de ces ennemis, et appellent le jugement sur eux: en particulier le jugement du «feu» et de «l’abîme» sur les chefs, les «têtes» (v. 10, 11 et Apo 19:20; 20:1). Le fidèle exprime ensuite son assurance que l’Éternel, en qui il met toute sa confiance, soutiendra Sa cause, qui est celle du pauvre et du juste.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Prière d’un homme en fuite :

  • Imagination mauvaise

Ps 38.13 Ceux qui en veulent à ma vie tendent leurs pièges; Ceux qui cherchent mon malheur disent des méchancetés, Et méditent tout le jour des tromperies. Pr 6.18 Le coeur qui médite des projets iniques, Les pieds qui se hâtent de courir au mal, Ez 8.12 Et il me dit: Fils de l’homme, vois-tu ce que font dans les ténèbres les anciens de la maison d’Israël, chacun dans sa chambre pleine de figures? Car ils disent: L’Éternel ne nous voit pas, l’Éternel a abandonné le pays. Rm 1.21 puisque ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres.

  • Esprit querelleur

Ps 120.7 Je suis pour la paix; mais dès que je parle, Ils sont pour la guerre. Ps 140.3 Qui méditent de mauvais desseins dans leur coeur, Et sont toujours prêts à faire la guerre! Pr 17.19 Celui qui aime les querelles aime le péché; Celui qui élève sa porte cherche la ruine. Pr 26.21 Le charbon produit un brasier, et le bois du feu; Ainsi un homme querelleur échauffe une dispute.

  • Dieu notre force

Ps 28.8 L’Éternel est la force de son peuple, Il est le rocher des délivrances de son oint. Ps 73.26  Ma chair et mon coeur peuvent se consumer: Dieu sera toujours le rocher de mon coeur et mon partage. Ps 84.6 Heureux ceux qui placent en toi leur appui! Ils trouvent dans leur coeur des chemins tout tracés. Ps 89.22 Ma main le soutiendra, Et mon bras le fortifiera.

  • Actions de grâces, ordonnées

Ps 50.14 Offre pour sacrifice à Dieu des actions de grâces, Et accomplis tes voeux envers le Très Haut. Ps 92.2 Il est beau de louer l’Éternel, Et de célébrer ton nom, ô Très Haut! Ep 5.20 rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus Christ, 1 Th 5.18 Rendez grâces en toutes choses, car c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus Christ.

De tout ce qui précède, nous notons que les ennemis qui sont vus ici sont – cela apparaît trop clairement pour que le doute soit permis – ces grands personnages, apostats et iniques des derniers jours – la «Bête» et le «Faux Prophète», avec les armées de leurs alliés. À différentes périodes au cours du développement de l’iniquité des hommes, s’est assemblée cette coalition de rois et de conseillers contre l’oint de l’Éternel. Le Pharaon et ses magiciens résistèrent à Moïse; de même que plus tard, Balak et Balaam. Saül alla consulter la femme qui évoquait les esprits, affreuse abomination dans le pays; Absalom et Akhitophel conspirèrent contre David. Les Juifs avec Caïphe, et le roi Hérode, se liguent contre Celui qui est véritablement l’Oint de Dieu. De même aux derniers jours la Bête et le faux prophète s’opposeront à la semence des justes dans le pays, et porteront atteinte à la puissance et à la gloire du Seigneur lui-même. Que ce soit en Égypte, en Madian, en Israël ou dans la chrétienté, ce fut, ce sera (et en esprit c’est toujours) l’homme se prévalant de ses capacités, de sa force et de sa science toutes ensemble. Mais le Seigneur montrera qu’il est assis au-dessus des flots, et qu’il est roi sur toutes choses à toujours. Il se moquera d’eux. Dans les cinq Psaumes qui suivent nous sommes sur le même terrain que nous avons déjà parcouru très en détail ; seulement, ils s’appliquent à un Israël restauré, mais qui se trouve encore dans le combat, et n’est pas pleinement béni. Au Ps. 140, le fidèle demande à être délivré de l’homme mauvais et de l’homme violent. Israël est en relation avec l’Éternel, mais les orgueilleux l’enserrent de toutes parts. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ Prière du fidèle qui se trouve dans une extrême détresse (Ps 141)

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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