Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 130.1 et suivants. En effet, Ce n’est pas l’oppression du Psaume 129, mais le sentiment du péché qui a placé l’âme du juste dans des «lieux profonds» (Psaume 130:1). Cependant si bas qu’il se sente, il peut toujours invoquer Dieu. «Il y a rédemption en abondance auprès de lui» (verset 7). Le verset 4 nous étonne peut-être. Il nous semblerait que le pardon a plutôt pour effet de dissiper la crainte. Or c’est l’inverse! La connaissance de la grâce donne au travail de conscience sa vraie profondeur. Car nous ne mesurons l’horreur de notre situation qu’à l’effort déployé par notre Sauveur pour nous en tirer (Rm 6.12-14 et 1 P 1.17-21). Psaume 131. Les épreuves d’un croyant contribuent utilement à l’humilier et à briser sa volonté propre (verset 1er). Dieu les permet, et lui doit se soumettre. Quand ce qu’il aimait lui a été enlevé, son âme se trouve comme «sevrée» (verset 2). Il ressemble au petit enfant brusquement privé du lait maternel mais toujours près de sa mère. Sur le moment il ne peut pas comprendre que c’est la condition de sa croissance. Ainsi le Seigneur juge bon quelquefois de nous ôter ce qui nous semblait précieux et indispensable pour nous obliger à ne plus nous attendre qu’à Lui seul (v. 3, 5-7).

Je t’ai crié des profondeurs, ô Éternel! Il est à noter que le Prophète parle de lui-même comme envoyant sa voix, pour ainsi dire depuis un gouffre profond,se sentant submergé par des calamités. Comme les misères auxquelles il n’y a pas de perspective de résiliation entraînent généralement le désespoir à leur suite, rien n’est plus difficile que pour les personnes, lorsqu’elles sont impliquées dans un chagrin douloureux et profond, de susciter leur esprit à l’exercice de la prière. Et c’est merveilleux, considérant que tandis que nous jouissons de la paix et de la prospérité, nous sommes froids dans la prière, parce qu’alors nos cœurs sont dans un état de sécurité infatuée, comment dans l’adversité, qui devrait nous vivifier, nous sommes encore plus stupéfaits. Mais le Prophète tire sa confiance en accédant au trône de la grâce des problèmes mêmes, des soucis, des dangers et de la douleur dans lesquels il a été plongé. Il exprime sa perplexité et la sincérité de son désir à la fois par le mot cri et par la répétition continuée dans le deuxième couplet. L’ignorance barbare de certains, en profanant ce psaume en l’empirant dans un but étranger à sa véritable application, est d’autant plus détestable. Dans quelle intention marmonnent-ils pour les morts, si ce n’est que, par suite de Satan les ayant ensorcelés, ils peuvent par leur blasphème éteindre une doctrine d’une utilité singulière? Depuis le moment où ce psaume a été, par une interprétation forcée, appliqué aux âmes des morts, on le croit très généralement sans aucune utilité pour les vivants, et ainsi le monde a perdu un trésor inestimable.

Si tu gardais le souvenir des iniquités. Ici, le Prophète reconnaît que, bien que gravement affligé, il avait à juste titre mérité une telle punition, comme il avait été infligé sur lui. Comme par son propre exemple, il donne une règle que toute l’Église doit observer, que personne ne présume de s’immiscer en présence de Dieu, mais de la manière de déprécier humblement sa colère; et surtout lorsque Dieu exerce la sévérité dans ses relations avec nous, sachez que nous sommes tenus de faire la même confession qui est prononcée ici. Quiconque se flatte ou enterre ses péchés par inattention à leur égard, mérite de se perdre dans ses misères; du moins est-il indigne d’obtenir de Dieu le moindre allégement. Chaque fois que Dieu exhibe alors les signes de sa colère, que même l’homme qui semble aux autres être le plus saint de tous ses semblables, descende pour faire cette confession, que si Dieu décide de traiter avec nous selon les exigences strictes de sa loi, et pour nous convoquer devant son tribunal, aucun de toute la race humaine ne saurait se présenter. Nous admettons que c’est un seul homme qui prie ici, mais il prononce aussitôt la sentence contre toute la race humaine.

«Tous les enfants d’Adam», dit-il substantiellement, «du premier au dernier, sont perdus et condamnés, si Dieu leur demande de rendre compte de leur vie.» Il est donc nécessaire que même les plus saints des hommes passent sous cette condamnation, afin qu’ils se livrent à la miséricorde de Dieu comme leur seul refuge. Le Prophète n’entend cependant pas atténuer sa propre faute en impliquant ainsi autrui avec lui-même, comme on le voit faire des hypocrites, qui, lorsqu’ils n’osent pas se justifier, recourent à ce subterfuge: «Suis-je le premier ou le seul homme à avoir offensé ? » et ainsi, se mêlant à une multitude d’autres, ils se croient à moitié absous de leur culpabilité. Mais le Prophète, au lieu de chercher à se mettre à l’abri d’un tel subterfuge, avoue plutôt, après s’être minutieusement examiné, que si de toute la race humaine, pas même un ne peut échapper à la perdition éternelle, cela va plutôt diminuer son poids du châtiment.

Quiconque, comme s’il l’avait dit, entrera en présence de Dieu, quelle que soit son éminence pour la sainteté, il doit succomber et rester confus,que sera donc le cas pour moi, qui ne suis pas l’un des meilleurs? La bonne application de cette doctrine est que chaque homme examine sérieusement sa propre vie par la perfection qui nous est prescrite par la loi. De cette manière, il sera forcé de confesser que tous les hommes sans exception ont mérité une damnation éternelle; et chacun reconnaîtra à son égard qu’il est mille fois défait. Plus loin, ce passage nous enseigne que, puisqu’aucun homme ne peut se tenir par ses propres œuvres, tous ceux qui sont jugés justes devant Dieu, sont justes en raison du pardon et de la rémission de leurs péchés. Car aucun homme ne peut être juste aux yeux de Dieu. D’autres pensent très différemment : Ils confessent en effet que les défauts de nos œuvres sont comblés par la clémence que Dieu exerce à notre égard; mais en même temps ils rêvent d’une justice partielle, sur la base de laquelle les hommes peuvent se tenir devant Dieu. Or en entretenant une telle idée, ils s’éloignent du sens du Prophète, comme cela apparaîtra plus clairement dans la suite.

 Mais le pardon se trouve auprès de toi. Ce verset nous mène plus loin. Bien que tous les hommes confessent avec la bouche qu’il n’y a aucun être humain dans le monde à qui Dieu ne peut justement adjuger la mort éternelle, si cela lui plaît, cependant combien peu sont persuadés de la vérité que le Prophète ajoute maintenant, que la grâce dont ils ont besoin ne leur sera pas refusé? David a alors agi comme il aurait dû le faire lorsque, pour parvenir à une véritable repentance, il s’est appelé pour la première fois devant le tribunal de Dieu; mais, pour préserver sa confiance de l’échec sous l’influence écrasante de la peur, il ajoute à présent l’espoir qu’il y avait d’obtenir pardon. C’est, en effet, une question qui relève de notre observation quotidienne, que ceux qui ne dépassent pas l’étape de se croire méritant une mort sans fin, se précipitent, comme des hommes frénétiques, avec une grande impétuosité contre Dieu. Par conséquent, pour mieux se confirmer et confirmer les autres, le Prophète déclare que la miséricorde de Dieu ne peut être séparée ou arrachée de lui-même. Si les incroyants font souvent preuve de beaucoup de sérieux, tout comme nous voyons d’autres laborieusement occupés de leurs superstitions, du fait qu’ils ne sont pas persuadés que Dieu est réconcilié avec eux, ils ne lui rendent pas toujours une obéissance volontaire. S’ils n’étaient pas retenus par une peur servile, l’horrible rébellion de leur cœur, que cette peur tient cachée et réprimée, se manifesterait bientôt à l’extérieur.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Depuis des profondeurs :

Ouïe divine, Dieu est attentif aux prières des justes 

Ps 34.16 Les yeux de l’Éternel sont sur les justes, Et ses oreilles sont attentives à leurs cris. Ps 94.9 Celui qui a planté l’oreille n’entendrait-il pas? Celui qui a formé l’oeil ne verrait-il pas? Esa 59.1 Non, la main de l’Éternel n’est pas trop courte pour sauver, Ni son oreille trop dure pour entendre.  Jc 5.4 Voici, le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs, et dont vous les avez frustrés, crie, et les cris des moissonneurs sont parvenus jusqu’aux oreilles du Seigneur des armées.

  • Nos iniquités

Ps 40.13 Car des maux sans nombre m’environnent; Les châtiments de mes iniquités m’atteignent, Et je ne puis en supporter la vue; Ils sont plus nombreux que les cheveux de ma tête, Et mon courage m’abandonne. Ps 53.2 L’insensé dit en son coeur: Il n’y a point de Dieu! Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables; Il n’en est aucun qui fasse le bien. Ps 90.8 Tu mets devant toi nos iniquités, Et à la lumière de ta face nos fautes cachées. Ps 130.3 Si tu gardais le souvenir des iniquités, Éternel, Seigneur, qui pourrait subsister?

  • Crainte de Dieu, commandée

Esa 8.13 C’est l’Éternel des armées que vous devez sanctifier, C’est lui que vous devez craindre et redouter. Mt 10.28 Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne. 1 P 1.17 Et si vous invoquez comme Père celui qui juge selon l’oeuvre de chacun, sans acception de personnes, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre pèlerinage, 1 P 2.17 Honorez tout le monde; aimez les frères; craignez Dieu; honorez le roi.

  • Purification spirituelle promise

Ps 65.4 Les iniquités m’accablent: Tu pardonneras nos transgressions. Ez 36.25 Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés; je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles. Mc 7.23 Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l’homme. Hb 12.15 Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu; à ce qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés;

De tout ce qui précède, nous notons que ce n’est pas l’oppression du Psaume 129, mais le sentiment du péché qui a placé l’âme du juste dans des «lieux profonds» (Ps 130:1). Cependant si bas qu’il se sente, il peut toujours invoquer Dieu. «Il y a rédemption en abondance auprès de lui» (verset 7). Le verset 4 nous étonne peut-être. Il nous semblerait que le pardon a plutôt pour effet de dissiper la crainte. Or c’est l’inverse! La connaissance de la grâce donne au travail de conscience sa vraie profondeur. Car nous ne mesurons l’horreur de notre situation qu’à l’effort déployé par notre Sauveur pour nous en tirer (Rom 6.12-14 et 1 P 1.17-21). Le Ps. 130 traite un autre sujet, dont nous avons rencontré, ailleurs déjà, des traces manifestes : il s’occupe des péchés d’Israël comme question entre le peuple et Dieu. Nous ne trouvons point ici cependant une détresse purement légale : la confiance en Jéhovah caractérise le sentiment que le résidu a de ses péchés, bien que ce sentiment soit accompagné de celui d’une détresse et d’une humiliation profondes. C’est l’effet que produit toujours dans l’âme la vue du péché unie à l’expérience de la miséricorde. La détresse purement légale est plus personnelle dans sa terreur, quoiqu’elle soit merveilleusement efficace pour détruire la confiance en soi, et nous jeter dans les bras de la miséricorde ; la conviction de péché avec le sentiment de la miséricorde implique davantage le sentiment d’avoir offensé le Dieu de bonté, et c’est une œuvre plus profonde. Ici, « il y a pardon » auprès de l’Éternel, afin qu’il soit craint, et l’âme attend l’Éternel, quoiqu’elle ait crié des lieux profonds ; elle le désire, la grâce est ce à quoi elle regarde ; l’Éternel est celui qu’elle attend, vers. 5. Le fondement de son espérance est déclaré au v. 7, tandis que le v. 8 montre sa confiance dans un résultat complet. Au v. 3, l’âme reconnaît sincèrement ce qui a donné lieu au besoin auquel la grâce vient répondre ; le verset 7 expose ce sur quoi on peut compter en grâce : la bonté et la rédemption en abondance ; au v. 8 la foi compte pleinement sur cela en faveur d’Israël. Car Israël sera racheté, non pas de ses peines, mais de ses iniquités. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ Le fidèle implore la protection divine contre ses adversaires (Ps 140)

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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