Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 28.1 et suivants. En effet, les supplications que nous entendons dans ce psaume n’ont rien de comparable avec les prières confiantes qu’un chrétien peut aujourd’hui adresser à son Dieu et Père. Crainte de ne pas obtenir de réponse, effroi devant la mort, peur d’être entraîné avec les méchants, enfin, appel au jugement de ces derniers, tels sont ici les sentiments du fidèle Israélite des temps de la fin. Mais cette détresse intense ne peut que faire ressortir davantage la réponse qu’il reçoit et la joie qu’il en ressent. « L’Éternel est ma force », déclare-t-il au verset 7. Et au verset 8: « L’Éternel est leur force ». Car l’expérience est individuelle avant d’être collective. On se rappelle un épisode de l’histoire de David, auteur de notre psaume : De retour à Tsiklag, après avoir failli combattre contre Israël aux côtés des Philistins, il trouve la ville incendiée et tous ses habitants emmenés en captivité; ses compagnons parlent de le lapider, il est dans une grande détresse. Et c’est alors qu’il « se fortifie en l’Éternel son Dieu » (1 Sam 30.1-6). Faire comme lui l’expérience de notre entière faiblesse est quelquefois nécessaire pour réaliser que toute notre force est dans le Seigneur (2 Co 12.1-10). Remarquons aussi que la réponse de Dieu produit la louange dans le cœur du croyant. Et n’oublions jamais de la Lui exprimer (Ésa 25.1-5)!
Voici le cri d’une âme qui pour la première fois goûte l’amertume de l’abandon – Dieu restant pour elle dans le silence. Elle est ici en quelque mesure saisie par la crainte de la mort, et son cri monte vers Dieu. La réponse de Dieu à tous ces exercices est ensuite anticipée avec chants de louange, et avec des intercessions bien de saison, qui embrassent tout le peuple de Dieu aussi bien que le suppliant lui-même. On peut remarquer que les méchants sont considérés ici de la même manière que le sont les villes incrédules par le Seigneur: ils ne discernent pas les œuvres de l’Éternel (Mt 11.20). Il est intéressant de noter le contraste dans l’attitude du Seigneur à l’égard du résidu fidèle d’Israël selon l’élection et à l’égard de la nation incrédule. Envers celle-ci, il « garda le silence » (Mc 14.60-61) – attitude du juge. Mais ici l’Éternel répond à l’homme pieux.
Car le Juif pieux, au temps de la détresse qui est venue sur la nation, demande à ne pas être confondu avec les méchants. Il est si réellement plongé dans la même détresse que ceux-ci, que si le Seigneur n’intervient pas en sa faveur, la mort l’engloutira : il demande le jugement des méchants ; ils méprisent l’Éternel et l’Éternel leur rendra selon leurs œuvres. – Les Psaumes ne fournissent pas seulement au résidu l’expression du cri de sa détresse ; mais encore le témoignage que le Seigneur a entendu ce cri. Le cœur se confie en l’Éternel ; il a trouvé du secours et ainsi la joie et la louange. Alors le Messie est pleinement associé avec le juste. L’Éternel est la force des fidèles ; il est celle du Messie. Ceci une fois établi, le désir prophétique de l’homme pieux, selon l’Esprit de Christ, est présenté à l’Éternel, afin qu’il sauve son peuple et bénisse son héritage (car la foi aux bénédictions et aux relations d’alliance se retrouve tout le long de ces Psaumes), et qu’il paisse son peuple et l’élève éternellement. Car être délivrés, bénis, nourris, élevés éternellement, – voilà ce que les fidèles attendent de l’intervention de l’Éternel en puissance.
Par rapport à la séparation du résidu d’avec le mal, caractérisant le témoignage de Dieu, le poids du mal pèse plus lourdement sur le cœur ; il demande le jugement et la séparation du résidu d’avec les méchants. Cette séparation caractérise le témoignage de Dieu tout entier en rapport avec le Messie à venir, et ce fait nous aidera à saisir l’unité du résidu dans la pensée de Dieu. Non seulement la séparation du résidu est prophétiquement annoncée, comme en Ésaïe 65, mais Jean-Baptiste caractérise par elle la venue du Messie, avertissant ceux qui viennent de ne pas s’appuyer sur leur qualité extérieure d’enfants d’Abraham ce qui est sans valeur (Mt 3:9). Cette séparation s’accomplit d’ailleurs spirituellement ainsi, seulement le Seigneur étant rejeté et ne venant pas encore en puissance, les séparés furent alors ajoutés à l’Assemblée comme « ceux qui devaient être sauvés ». C’est ce qui explique le langage de Pierre en Actes 2.40. Le Seigneur lui-même les reçoit comme ses brebis (Jean 10) ; Paul aussi appuie sur le même fait son argumentation en Romains 11.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Prière d’un homme qui voit la mort de près :
· Implorer Dieu, crier à Dieu, exemples
Ex 17.4 Moïse cria à l’Éternel, en disant: Que ferai-je à ce peuple? Encore un peu, et ils me lapideront. Jg 6.7 Lorsque les enfants d’Israël crièrent à l’Éternel au sujet de Madian, 1 Ch 5.20 Ils reçurent du secours contre eux, et les Hagaréniens et tous ceux qui étaient avec eux furent livrés entre leurs mains. Car, pendant le combat, ils avaient crié à Dieu, qui les exauça, parce qu’ils s’étaient confiés en lui. 2 Ch 14.11 L’Éternel frappa les Éthiopiens devant Asa et devant Juda, et les Éthiopiens prirent la fuite. Ps 34.6 Quand on tourne vers lui les regards, on est rayonnant de joie, Et le visage ne se couvre pas de honte.
· Dieu comme Fondement spirituel
1 S 2.2 Nul n’est saint comme l’Éternel; Il n’y a point d’autre Dieu que toi; Il n’y a point de rocher comme notre Dieu. Ps 18.32 Car qui est Dieu, si ce n’est l’Éternel; Et qui est un rocher, si ce n’est notre Dieu? Ps 28.1 De David. Éternel! c’est à toi que je crie. Mon rocher! ne reste pas sourd à ma voix, De peur que, si tu t’éloignes sans me répondre, Je ne sois semblable à ceux qui descendent dans la fosse. Ps 94.22 Mais l’Éternel est ma retraite, Mon Dieu est le rocher de mon refuge.
· Injustice
Ps 10.4 Le méchant dit avec arrogance: Il ne punit pas! Il n’y a point de Dieu! -Voilà toutes ses pensées. Ps 36.2 La parole impie du méchant est au fond de mon coeur; La crainte de Dieu n’est pas devant ses yeux. Rm 1.28 Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes, Ep 2.12 souvenez-vous que vous étiez en ce temps-là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde. 1 Tim 1.9 sachant bien que la loi n’est pas faite pour le juste, mais pour les méchants et les rebelles, les impies et les pécheurs, les irréligieux et les profanes, les parricides, les meurtriers,
· Peuple de Dieu
-Possession chérie comme un trésor Ex 19.5 Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous m’appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi;
-Choisi par le Seigneur Dt 14.2 Car tu es un peuple saint pour l’Éternel, ton Dieu; et l’Éternel, ton Dieu, t’a choisi, pour que tu fusses un peuple qui lui appartînt entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre.
-Élevé au-dessus des nations Dt 26.19 afin qu’il te donne sur toutes les nations qu’il a créées la supériorité en gloire, en renom et en magnificence, et afin que tu sois un peuple saint pour l’Éternel, ton Dieu, comme il te l’a dit. 1 S 12.22 L’Éternel n’abandonnera point son peuple, à cause de son grand nom, car l’Éternel a résolu de faire de vous son peuple. Ps 29.11 L’Éternel donne la force à son peuple; L’Éternel bénit son peuple et le rend heureux.
-Conduit comme un troupeau Ps 78.52 Il fit partir son peuple comme des brebis, Il les conduisit comme un troupeau dans le désert. Ps 100.3 Sachez que l’Éternel est Dieu! C’est lui qui nous a faits, et nous lui appartenons; Nous sommes son peuple, et le troupeau de son pâturage.
-Préparé pour le service Lc 1.17 il marchera devant Dieu avec l’esprit et la puissance d’Élie, pour ramener les coeurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé. Ac 15.14 Simon a raconté comment Dieu a d’abord jeté les regards sur les nations pour choisir du milieu d’elles un peuple qui portât son nom.
-Caractérisé par le zèle Tt 2.14 qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes oeuvres.
-La loi est écrite sur son cœur Hb 8.10 Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leur esprit, Je les écrirai dans leur coeur; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple. 1 P 2.9 Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, Ap 21.3 Et j’entendis du trône une forte voix qui disait: Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux.
De tout ce qui précède, nous notons que le psalmiste montre que ce n’était pas tant son propre bien-être que celui de toute l’Église qui était l’objet de sa préoccupation, et qu’il ne vivait ni ne régnait ni pour lui-même, mais pour le bien commun du peuple. Il savait bien qu’il était nommé roi sans autre fin. En cela, il se déclare être un type du Fils de Dieu dont, lorsque Zacharie prédit qu’il viendrait « ayant le salut », il n’y a pas doute qu’il ne lui promette rien en dehors de ses membres, mais que les effets de ce salut se diffusent dans tout son corps. Par cet exemple, il prescrit aux rois terrestres une règle selon laquelle, se consacrant au bien public, ils ne devraient désirer être préservés que pour le bien de leur peuple. Dans le cas contraire, il est inutile de le dire. Car aveuglés d’orgueil et de présomption, ils méprisent le reste du monde, tout comme si leur splendeur et leur dignité les élevaient au-dessus de l’état commun de l’homme. Il n’est pas non plus étonnant que l’humanité soit si hautaine et si souriante foulée aux pieds des rois, depuis que la plus grande partie est rejetée et dédaignée pour porter la croix du Christ. Souvenons-nous donc que David est comme un miroir, dans lequel Dieu place devant nous le cours continu de sa grâce. Seulement, nous devons veiller à ce que l’obéissance de notre foi corresponde à son amour paternel, afin qu’il nous reconnaisse pour son peuple et son héritage. Comprenons donc que David s’est accroché au sanctuaire grâce à la promesse de Dieu, et pouvait s’élever au-dessus des éléments du monde, qu’il utilisait selon la nomination de la Loi. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ confiance et joie dans l’épreuve. ”
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.