Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 42.1-2 et suivants. En effet, nous commençons le 2ème Livre des Psaumes. Il s’applique prophétiquement à la période où le restant juif fidèle, persécuté par l’Antichrist, aura dû fuir Jérusalem; et les versets 2, 4 et 6 traduisent spécialement la douleur de cet exil. Cependant, comme dans le Livre 1er, beaucoup d’expressions peuvent être placées dans la bouche du Seigneur Jésus, Lui qui a souffert plus que personne de la méchanceté de son peuple (par exemple versets 9 et 11). Existe-t-il une image plus forte que celle du verset 2 pour traduire les soupirs de l’âme assoiffée de la présence de Dieu? Puissions-nous ainsi rechercher cette présence chaque fois qu’une faute a interrompu notre communion avec le Seigneur! Et que chacun le connaisse sous ce précieux nom personnel: le « Dieu de ma vie », qui correspond à la devise de l’apôtre: « Pour moi, vivre c’est Christ » (Ph 1.21-26). Il est Celui qui d’année en année veut conduire ma vie, la remplir, comme l’objet précieux de mon cœur. « Où est ton Dieu? » demandent ironiquement les incrédules (versets 4 et 11, Mt 27.38-43). Ah! si eux ne Le discernent pas, que pour ma part je sache toujours où Le trouver, de jour ou de nuit, pour élever vers Lui avec amour mon cantique et ma prière (verset 8).
Les psaumes 42 à 49 constituent un petit ensemble. Ils ont tous la suscription « Des fils de Coré » – indication qui les relie l’un à l’autre. Ils peuvent avoir été composés à des périodes différentes; mais peu importe: l’Esprit de Dieu nous les présente ensemble, et ils se suivent dans un ordre tel qu’un seul sujet principal y est développé. Ce sujet peut être résumé comme suit: Les afflictions du résidu juif aux derniers jours, les victoires de ces fidèles, puis leur joie et leur gloire en Sion, à la tête des nations sous leur grand Roi. Ce psaume 42 nous présente la plainte d’un suppliant qui souffre parce qu’il se trouve loin de la maison de Dieu, parce que ses adversaires l’outragent et parce qu’il se souvient de la joie d’autrefois. Il peut cependant s’encourager en Dieu et avoir espérance pour l’avenir.
Car la souffrance de David à l’occasion de la révolte d’Absalom s’apparente à celle-ci; nous nous souvenons en effet comment il fut alors chassé au-delà du Jourdain, et comment il renvoya Tsadok et l’arche de Dieu à Jérusalem. Il trouvait toute sa joie dans l’habitation de Dieu; mais il avait péché, et reconnaissait que la joie n’était pas sa portion du moment (2 S 15). Mais en tout ceci, nous pouvons bien dire: Tel roi, tel peuple. Le peuple, le vrai Israël de Dieu, connaîtra aux derniers jours une souffrance et une soif de Dieu semblables. Ils gémiront amèrement comme des colombes – comme les colombes des vallées, « tous gémissant, chacun pour son iniquité » (Éz 7:16). L’Esprit de Christ, en pleine sympathie avec eux (car dans toutes leurs détresses, il est en détresse) conduira le résidu dans ces exercices, les faisant siens. La provocation de l’ennemi à l’égard du suppliant individuel: « Où est ton Dieu? » (v. 4), se retrouve en Joël 2:17, dans la bouche des païens à l’égard de l’Israël de Dieu: « Où est leur Dieu? » Mais le sujet de ce psaume peut être ce qui agite toute âme juste et affligée. Et toute souffrance de cette nature produit des exercices envers Dieu. La discipline du désert rend ainsi du fruit. Elle donne à connaître les ressources de Dieu, qui n’auraient sans cela jamais été manifestées par lui, ou connues de nous.
Comme le cœur crie pour les fontaines d’eau, La signification de ces deux est simplement que David a préféré à toutes les jouissances, richesses, plaisirs et honneurs de ce monde, l’opportunité d’accéder au sanctuaire, afin de pouvoir ainsi chérir et fortifier sa foi et sa piété par les exercices prescrits dans la loi. Quand il dit qu’il a pleuré pour le Dieu vivant, nous ne devons pas le comprendre simplement dans le sens d’un amour et d’un désir ardent envers Dieu: mais nous devons rappelez-vous de quelle manière Dieu nous attire à lui-même et par quels moyens il élève notre esprit vers le haut. Il ne nous enjoint pas de monter tout de suite au ciel, mais, consultant notre faiblesse, il nous descend. David, alors, considérant que la voie d’accès était fermée contre lui, a crié à Dieu, parce qu’il était exclu du service extérieur du sanctuaire, qui est le lien sacré des relations avec Dieu. David, par conséquent, étant exclu du sanctuaire, n’est pas moins affligé que s’il avait été séparé de Dieu lui-même. Il n’a pas cessé, il est vrai, entre-temps d’orienter ses prières vers le ciel, et même vers le sanctuaire lui-même; mais conscient de sa propre infirmité, il était particulièrement affligé que la voie par laquelle les fidèles accédaient à Dieu lui soit fermée.
Car de tous les maux amers qui nous arrivent, il n’y a rien qui puisse nous infliger une blessure plus grave que de voir le méchant déchirer en morceaux la majesté de Dieu et tenter de détruire et de renverser notre foi. La doctrine enseignée par Paul, (Ga 4:24,) concernant la persécution d’Ismaël, est bien connue. Beaucoup considèrent sa plaisanterie enfantine comme de peu de temps, mais comme elle tendait à cet effet, que l’alliance de Dieu devait être estimée comme une chose sans valeur, c’est pour cela que le jugement du Saint-Esprit représentait une persécution très sévère. David, donc, avec beaucoup de convenance, compare à une épée d’abattage, qui pénètre jusque dans les os et la moelle, la dérision de ses ennemis, par laquelle il a vu sa propre foi et la parole de Dieu foulée aux pieds. Et il voudrait à Dieu que tous ceux qui se disent être ses enfants apprennent à supporter plus patiemment leurs torts privés et à manifester le même zèle véhément pour lequel David est ici distingué, quand leur foi est assaillie au déshonneur de Dieu, et quand le mot aussi qui leur donne la vie est inclus dans le même reproche!
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Comme une biche soupire… :
- Soif spirituelle, exemples de
Ps 42.3 Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant: Quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu? Ps 63.2 O Dieu! tu es mon Dieu, je te cherche; Mon âme a soif de toi, mon corps soupire après toi, Dans une terre aride, desséchée, sans eau. Ps 119.174 Je soupire après ton salut, ô Éternel! Et ta loi fait mes délices. Ps 143.6 J’étends mes mains vers toi; Mon âme soupire après toi, comme une terre desséchée. Pause.
- Le Dieu vivant
Jos 3.10 Josué dit: A ceci vous reconnaîtrez que le Dieu vivant est au milieu de vous, et qu’il chassera devant vous les Cananéens, les Héthiens, les Héviens, les Phéréziens, les Guirgasiens, les Amoréens et les Jébusiens: Ps 84.3 Mon âme soupire et languit après les parvis de l’Éternel, Mon coeur et ma chair poussent des cris vers le Dieu vivant. Mt 26.63 Jésus garda le silence. Et le souverain sacrificateur, prenant la parole, lui dit: Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu. Ac 14.14 Les apôtres Barnabas et Paul, ayant appris cela, déchirèrent leurs vêtements, et se précipitèrent au milieu de la foule,
- Découragement dans la vie d’hommes bons
-Josué Jos 7.7 Josué dit: Ah! Seigneur Éternel, pourquoi as-tu fait passer le Jourdain à ce peuple, pour nous livrer entre les mains des Amoréens et nous faire périr? Oh! si nous eussions su rester de l’autre côté du Jourdain!
-Élie 1 Rois 19.4 Pour lui, il alla dans le désert où, après une journée de marche, il s’assit sous un genêt, et demanda la mort, en disant: C’est assez! Maintenant, Éternel, prends mon âme, car je ne suis pas meilleur que mes pères.
-Job 10.1 Mon âme est dégoûtée de la vie! Je donnerai cours à ma plainte, Je parlerai dans l’amertume de mon âme.
-David Ps 69.3 J’enfonce dans la boue, sans pouvoir me tenir; Je suis tombé dans un gouffre, et les eaux m’inondent.
-Jérémie Jr 15.10 Malheur à moi, ma mère, de ce que tu m’as fait naître Homme de dispute et de querelle pour tout le pays! Je n’emprunte ni ne prête, Et cependant tous me maudissent.
-Les disciples Lc 24.17 Il leur dit: De quoi vous entretenez-vous en marchant, pour que vous soyez tout tristes?
- Fondement spirituel, Dieu comme
Dt 32.4, 31 Il est le rocher; ses oeuvres sont parfaites, Car toutes ses voies sont justes; C’est un Dieu fidèle et sans iniquité, Il est juste et droit. 31 Car leur rocher n’est pas comme notre Rocher, Nos ennemis en sont juges. Ps 18.32 Car qui est Dieu, si ce n’est l’Éternel; Et qui est un rocher, si ce n’est notre Dieu? Ps 62.3 Oui, c’est lui qui est mon rocher et mon salut; Ma haute retraite: je ne chancellerai guère. Ps 94.22 Mais l’Éternel est ma retraite, Mon Dieu est le rocher de mon refuge.
De tout ce qui précède, nous notons que l’homme pieux s’était rendu avec la multitude à la maison de Dieu, mais tout cela est passé : il est chassé hors du pays et sa supplication monte depuis le pays du Jourdain et des Hermons, de la montagne de Mitsear ; toutes les vagues de Dieu ont passé sur lui. Quelle douleur, quelle chose effrayante de voir un ennemi en possession du sanctuaire, le nom de l’Éternel blasphémé et celui qui lui était fidèle jeté dehors. Les Gentils, selon Joël, sont entrés avec puissance et se sont raillés de ceux qui s’attendaient à la fidélité de l’Éternel, disant : « Où est leur Dieu ? » (Joël 2:17). Il y avait là, certainement, une épreuve terrible (il en a été ainsi de Christ, sur la croix, et bien plus encore, car il a dit qu’il était abandonné (Mt 27:46)), car ce que Dieu était pour les fidèles, par la foi, était mis en question. Cette foi est précisément ce dont notre Psaume est l’expression. Le cœur du fidèle soupire après Dieu : les bénédictions de l’alliance étaient perdues ; dès lors, ce que Dieu était en lui-même n’en ressortait que plus puissamment et était apprécié de même. La détresse qui prédomine est exprimée dans ces mots : « Où est ton Dieu ? » Mais si le saint n’est plus dans Jérusalem, Dieu est sa confiance. La foi dit : « Je le célébrerai encore, sa face est le salut ». Le cœur aussi peut en appeler à lui, et sous le poids des outrages répétés espérer en Dieu lui-même, qui sera le salut de la face de celui qui se confie en lui. Au verset 5, on remarquera qu’il est parlé de la face de Dieu qui est le salut, et qu’au verset 11, Dieu devient le salut de la face de celui qui s’attend à lui. Par la privation de toutes les bénédictions et l’exercice de foi qui s’y rattache, l’âme est rejetée entièrement sur Dieu ; Dieu lui-même devient tout pour elle. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ le fidèle s’attend à l’intervention de Dieu (Ps 43).”
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.