Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 59.1 et suivants. En effet, parmi les psaumes qui se rapportent aux circonstances de la vie de David, celui-ci est le plus ancien (1 S 19.11-18). Il a été composé au cours de cette nuit dramatique où, à trois reprises, Saül avait envoyé ses agents criminels pour surveiller (verset 11), prendre (verset 14), et mettre à mort celui qu’il haïssait (verset 15; voyez dans notre psaume leur obstination à mal faire, versets 7 et 15). Pendant cette nuit d’angoisse, l’affligé se tourne vers son Dieu: « Réveille-toi pour venir à ma rencontre… Dieu d’Israël, réveille-toi… » (versets 5, 6; Ps 44.21-27 et Marc 4.35-41). Il le connaît dans Sa puissance; il sait que Dieu peut le délivrer s’il le désire, mais il connaît mal Sa fidélité, Sa vigilance et Sa tendresse envers les siens (Mt 8.1-4). Le Psaume 121 versets 3 à 8 répond à l’inquiétude du croyant: « Celui qui te garde ne sommeillera pas… ». Car  au verset 18 nous constatons que David a éprouvé non seulement la force, mais la bonté de son Dieu; Il le célèbre sous ces deux caractères. Le projet de Saül était de faire mourir son ennemi au matin (1 S 19.8-17). Mais pour David, comme pour nous, ce matin devient celui de la délivrance, de la joie et de la louange (verset 17; 2 S 23.1-4).

Car ce psaume est à nouveau la plainte du même affligé pieux, conscient de son innocence, en butte à la coalition des hommes forts et méchants qui, dans leur orgueil incrédule, méprisent les jugements de Dieu. Ils sont appelés « les nations », considérés comme incrédules, tandis que Dieu est la seule espérance du pauvre affligé. Ces expressions nous rappellent le Ps. 2:1 et Joël 3:12. Il faut les lire comme le cri du résidu souffrant aux derniers jours en face de la coalition de leurs ennemis. Il appelle sur eux un jugement exemplaire (v. 12); comme Jésus le fait en esprit au Ps. 69, sur les Juifs, ses persécuteurs. Et de même que la nation juive est pour le temps présent sous un châtiment exemplaire, de même cette coalition des nations le sera au jour prochain de la vengeance (Ésaïe 66:24). Le dépit des ennemis est exprimé de façon saisissante dans les versets 15 et 16, en contraste avec leur succès éphémère du v. 7. Dans leur prospérité, comme des chiens repus, ils vomissaient l’injure (v. 7), maintenant ils hurlent comme des bêtes affamées. Le matin vient pour la joie du résidu, après la destruction de ces créatures impures, au terme de leur rapine de la veille (v. 17). Le Messie, à qui appartient « le peuple » (v. 12) semble faire monter ce cri en faveur de son résidu face à « toutes les nations ». Et sa confiance en Dieu est exprimée avec force dans le cri qu’il pousse, malgré la force et la méchanceté de l’ennemi.

Ainsi le Ps. 59 envisage plutôt les ennemis extérieurs. La même méchanceté se retrouve chez eux, mais la force du pouvoir humain est avec elle ; il faudra qu’ils passent sous le jugement eux aussi, afin que la méchanceté soit ôtée. Ce n’était pas le péché d’Israël contre les Gentils qui avait attiré sur le peuple l’oppression de leur part (bien que Dieu puisse châtier le peuple parce qu’il a péché contre Lui, en sorte que Dieu soit justifié) ; c’est pourquoi le résidu fidèle attend l’intervention de l’Éternel pour juger ces ennemis, et Lui jugera toutes les nations. Elles ne sont pas détruites, mais dispersées ; toutefois, pratiquement, comme puissance, elles sont consumées, et beaucoup d’entre elles sont mises à mort. Ce Psaume ne fait aucune mention d’un rétablissement de la bénédiction ; il s’agit ici de jugement, et d’un jugement qui se continue et n’est pas terminé.

Car toutes les nations passeront sous ce jugement, mais particulièrement, la puissance apostate poussée par Satan, partiellement peut-être le roi du chap. 8 de Daniel. On remarquera que, dès que la position du peuple est envisagée en contraste avec les nations, le nom de l’Éternel est introduit. L’invocation personnelle est faite encore au nom de Dieu, car le peuple est encore loin de Jérusalem (versets 3, 5, 8 pour le nom de l’Éternel ; et versets 1, 9, 10, 17 pour l’invocation personnelle). Le résultat de l’intervention de Dieu, c’est que Dieu domine en Jacob jusqu’aux bouts de la terre. Les versets 14 et 15 sont une sorte de défi : que les nations entourent la ville comme des chiens affamés, le croyant chantera la puissance de Jéhovah ! La scène se passe à la fin de la tribulation.

Enfin ce Psaume nous fait connaître une autre phase de la relation d’Israël avec le Messie, et nous montre comment David devint entre les mains de Dieu un instrument propre à dire les souffrances du Messie et du résidu. « Ne les tue pas, de peur que mon peuple ne l’oublie » (v. 11) : ce n’est pas le langage du roi, comme tel, mais celui de l’Éternel. Car quand David, par l’Esprit, a employé cette expression il n’était pas encore roi, en fait. Mais l’esprit de Christ en lui, parlait par anticipation, et évidemment en vue d’une autre époque. Remarquez aussi qu’ici, les désirs de la foi embrassent tout Israël quoique aucune délivrance, même celle des Juifs, ne fût encore accomplie.

Et le seul cas où cette expression : « mon peuple », soit employée, se trouve en 2 S 22:44 et au Ps 18:43, où c’est Christ qui parle. Mais lorsque Christ est né, il est appelé Jésus, car il sauvera son peuple de leurs péchés (Mt 1:21). Jésus a été la manifestation personnelle de ce qui était dit de l’Éternel : dans toutes leurs afflictions, il a été affligé, comme Ésaïe nous le montre au chapitre 63.9. C’est l’Éternel qui « apprend la langue des savants », selon Esa 50. 4 ; en sorte que là où les paroles : « mon peuple » ne sortent pas directement de la bouche de l’Éternel, ce qui arrive fréquemment, elles sont l’expression des sentiments de Christ s’associant en sympathie aux souffrances d’Israël, mais selon l’amour de l’Éternel pour son peuple.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure édification.

Délivre-moi de mes ennemis :

  • Délivrance recherchée par le psalmiste

Ps 25.20 Garde mon âme et sauve-moi! Que je ne sois pas confus, Quand je cherche auprès de toi mon refuge! Ps 59.3 Délivre-moi des malfaiteurs, Et sauve-moi des hommes de sang! Ps 71.4 Mon Dieu, délivre-moi de la main du méchant, De la main de l’homme inique et violent!  Ps 119.134 Délivre-moi de l’oppression des hommes, Afin que je garde tes ordonnances!

  • Ennemis spirituels

Ps 71.10 Car mes ennemis parlent de moi, Et ceux qui guettent ma vie se consultent entre eux, Ps 86.14 O Dieu! des orgueilleux se sont levés contre moi, Une troupe d’hommes violents en veulent à ma vie; Ils ne portent pas leurs pensées sur toi. Lc 22.31 Le Seigneur dit: Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. 1 P 5.8 Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera.

  • Abaissement, références à l’abaissement des orgueilleux

Ps 18.28 Tu sauves le peuple qui s’humilie, Et tu abaisses les regards hautains. Ps 106.43 Plusieurs fois il les délivra; Mais ils se montrèrent rebelles dans leurs desseins, Et ils devinrent malheureux par leur iniquité. Esa 10.12 Mais, quand le Seigneur aura accompli toute son oeuvre Sur la montagne de Sion et à Jérusalem, Je punirai le roi d’Assyrie pour le fruit de son coeur orgueilleux, Et pour l’arrogance de ses regards hautains. Mt 11.23 Et toi, Capernaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel? Non. Tu seras abaissée jusqu’au séjour des morts; car, si les miracles qui ont été faits au milieu de toi avaient été faits dans Sodome, elle subsisterait encore aujourd’hui.

  • Puissance de Dieu, références générales

Jb 26.12 Par sa force il soulève la mer, Par son intelligence il en brise l’orgueil. Ps 62.12 Dieu a parlé une fois; Deux fois j’ai entendu ceci: C’est que la force est à Dieu. Ps 65.7 Il affermit les montagnes par sa force, Il est ceint de puissance; Rm 16.25 A celui qui peut vous affermir selon mon Évangile et la prédication de Jésus Christ, conformément à la révélation du mystère caché pendant des siècles,

De tout ce qui précède, nous notons que ce sont les sympathies de David comme homme, car comment eût-il pu souffrir autrement ; mais cependant celles de l’Éternel lui permettent de sympathiser parfaitement aux souffrances d’Israël. Ainsi il pleure sur Jérusalem, disant : « Combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants ! » (Luc 13:34). Mais c’était l’Éternel. C’est pourquoi, bien qu’il puisse dire « notre bouclier » parce qu’en grâce il prend place au milieu des enfants, cependant, en disant : « notre », il donne à la requête toute la valeur et l’excellence de sa propre personne. Le « je » et le « moi » peuvent être souvent l’expression des sentiments de quelqu’un des fidèles du résidu, mais quand nous rencontrons des expressions comme celle-ci « mon peuple », nous nous trouvons, cela est bien clair, en présence d’un personnage qui est dans une autre position. Il ne s’agit pas de David seulement, qui dit toujours, comme Moïse, à l’Éternel : « ton peuple », ce qui est parfaitement à sa place, mais il s’agit de quelqu’un qui, dans quelque affliction que ce fût, pouvait dire comme l’Éternel, – prophétiquement : – « mon peuple », entrer dans toutes leurs afflictions, et demander avec justice que Dieu intervînt en jugement. – Quoique les ennemis soient ici les nations, l’intimité de ces nations avec les méchants d’entre les Juifs et leur alliance avec eux ressortent clairement de ce passage, comme en Esa 66 : ils sont fondus ensemble en un seul système et dans une même condition de méchanceté. Ce jugement des ennemis orgueilleux et méchants sera poursuivi : quoique dans leur rage ils s’élèvent jusqu’au comble de la méchanceté, ils seront retranchés et consumés. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ Celui qui est accablé attend de Dieu la délivrance (Ps 61).”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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