Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 38.1 et suivants. En effet, l’instruction du Ps. 37 semble avoir été comprise : Le fidèle ne réclame plus le retranchement des méchants, qui lui a été expressément promis. Au lieu de s’irriter à cause de ceux qui font le mal, il sent profondément son propre péché (v. 4 à 6). En même temps il réalise qu’il est dans la main de Dieu qui le reprend et le châtie. Et c’est à Lui qu’il s’attend (v. 16). Il ne lui appartient pas de répondre lui-même à ceux qui le persécutent; encore moins de se venger. « Toi tu répondras, Seigneur, mon Dieu! » Nous reconnaissons là les enseignements du Nouveau Testament: « Ne rendez à personne mal pour mal…; ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés; … moi je rendrai, dit le Seigneur » (Rom 12.9-21). La seule réponse que nous sommes en droit de donner au mal qui nous est fait, c’est… le bien; à l’inverse de ces « ennemis » (v. 20), de ces « adversaires » qui « rendent le mal pour le bien » (v. 21). Et leur surprenant motif nous est ici dévoilé:« … parce que je poursuis ce qui est bon ». La jalousie, le désir pervers de supprimer ce qui soulignait, par contraste, leur propre méchanceté, tels sont les affreux sentiments qui ont conduit les hommes à mettre à mort le Saint et le juste (Jean 10.27-33, 1 Jean 3.11-13).

Car dans ce psaume, le pécheur repentant éprouve à la fois le poids de la juste colère de Dieu, et l’amertume d’être haï sans cause par les hommes (v. 5, 20, 21). C’est ce qui marque la souffrance de David lors de la révolte d’Absalom, à cause de son péché contre Dieu dans l’affaire d’Urie. Il parle comme un lépreux chassé du camp, image d’un pécheur convaincu de son état ou d’un saint sous la discipline. Il est exclu comme quelqu’un qui est souillé et qui souille ce qu’il touche; mais Jésus – et lui seul – peut venir nous chercher dans cet état. Comme le disait un jour une pauvre femme sous le poids de ses péchés: « Je suis trop mauvaise pour tout autre que Jésus ». Et, comme nous le savons, ce précieux Sauveur, qui fut à la fois « sans tache » et pourtant « fait péché », se laissa mener comme un agneau à la boucherie sans ouvrir la bouche (v. 14, Matt. 26:63; 27:12-14). Il ne répondait pas aux méchants qui l’accusaient, mais en silence, dans l’inexprimable méditation de son esprit, il se remettait à Celui qui juge justement. C’est ce que traduit le comportement de David envers Shimhi (2 Sam. 16). Il était étranger aux sentiments des fils de Tseruja – son âme n’y avait aucune part.

On peut lire ce psaume comme exprimant les sentiments du résidu; car il remettra en mémoire et prendra sur lui le péché que la nation a commis en versant le sang du Juste, bien que n’ayant pas lui-même participé à ce crime (Zach. 12:10). En effet le péché de David à l’égard de Bath-Shéba et d’Urie représente en un sens le péché d’Israël à l’égard de Jésus: ils versèrent le sang innocent et contractèrent des alliances impures. Le peuple juif s’écria: « Crucifie, crucifie-le », en même temps que: « Nous n’avons pas d’autre roi que César ». Et d’autre part on peut dire que, dans une mesure, les souffrances que David connut par la suite de la part d’Absalom représentent les souffrances du résidu de la part de son ennemi, le roi inique; de sorte que les mêmes psaumes pénitentiels sont à la fois l’expression des sentiments de David et du résidu. La question de savoir si le « pied qui chancelle » du v. 17 désigne une calamité plutôt qu’une transgression, mérite d’être examinée (Deut. 32:35; Ps. 94:18).

C’est pourquoi ce Psaume 38 nous présente un admirable tableau de l’état d’une âme : car l’Esprit pourvoit à tout, même là où le juste a manqué et où il a pu appeler sur lui quelque grand châtiment, à la joie du méchant. Mais celui qui est droit de cœur accepte la punition de son iniquité et se place ouvertement devant Dieu, confessant son péché, mais se confiant en Lui pour être délivré des méchants. Quelque triste que puisse être un cas pareil, rien ne met plus en évidence la vérité devant Dieu et la confiance en lui. Comment confesser son péché et attendre le secours de Dieu, quand on a été infidèle, quand on l’a déshonoré et que l’ennemi s’en réjouit ? Point d’excuse ; nulle tentative de rien cacher ! Le juste confesse tout et s’abandonne entre les mains de Dieu.

Sur la base de cette assurance, ils osent apparaître en présence de Dieu et le supplient, comme c’est sa cause aussi bien que la leur, qu’il la maintienne et la défende. Il ne fait aucun doute que David, par son propre exemple, a prescrit cela comme une règle commune à tous les fidèles, plutôt pour encourir la haine et la mauvaise volonté du monde, que dans une moindre mesure pour s’écarter du chemin du devoir, et sans aucune hésitation à considérer ceux-ci comme leurs ennemis qu’ils savent opposés à ce qui est juste et droit.

Dans ces versets de conclusion, David énonce brièvement le point principal qu’il désirait et la somme de toute sa prière; à savoir, que tandis qu’il était abandonné des hommes et gravement affligé de toutes les manières, Dieu le recevrait et le ressusciterait. Il utilise trois formes d’expression; d’abord, que Dieu ne l’abandonnerait pas, ou cesserait de prendre soin de lui; deuxièmement, qu’il ne serait pas loin de lui; et, troisièmement, qu’il se hâterait de l’aider. David était, en effet, persuadé que Dieu est toujours proche de ses serviteurs, et qu’il ne tarde pas un seul instant de plus que nécessaire. Mais, il n’est pas du tout merveilleux que les saints, lorsqu’ils se déchargent de leurs soucis et de leurs peines dans le sein de Dieu, fassent leurs requêtes en langage selon le sentiment de la chair. Ils n’ont pas honte de confesser leur infirmité, ni de cacher les doutes qui surgissent dans leur esprit. Bien que, cependant, l’attente ait été fatigante pour David selon la chair, mais en un mot il montre clairement qu’il n’a pas prié dans l’incertitude quand il appelle Dieu son salut, ou l’auteur de son salut. Certains le rendent à mon salut, mais c’est forcé. David érige plutôt cela comme un mur de défense contre tous les dispositifs par lesquels, comme nous l’avons vu, sa foi était assaillie, afin que quoi qu’il arrive, il était néanmoins bien assuré de son salut en Dieu.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Prière d’un malade qui reconnaît ses fautes :

  • Mécontentement divin, à cause du péché

Nb 11.1 L’Éternel parla à Moïse dans le désert de Sinaï, dans la tente d’assignation, le premier jour du second mois, la seconde année après leur sortie du pays d’Égypte. Il dit: Ps 60.3 O Dieu! tu nous as repoussés, dispersés, Tu t’es irrité: relève-nous! Esa 59.15 La vérité a disparu, Et celui qui s’éloigne du mal est dépouillé. -L’Éternel voit, d’un regard indigné, Qu’il n’y a plus de droiture. Mc 10.14 Jésus, voyant cela, fut indigné, et leur dit: Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent.

  • Réprobation divine, références générales

 Ps 9.6 Tu châties les nations, tu détruis le méchant, Tu effaces leur nom pour toujours et à perpétuité. Ps 119.21 Tu menaces les orgueilleux, ces maudits, Qui s’égarent loin de tes commandements. Esa 17.13 Les nations grondent comme grondent les grandes eaux… Il les menace, et elles fuient au loin, Chassées comme la balle des montagnes au souffle du vent, Comme la poussière par un tourbillon. Lc 9.55 Jésus se tourna vers eux, et les réprimanda, disant: Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés.

  • Flèches de Dieu, au sens figuré

Ps 7.14 Il dirige sur lui des traits meurtriers, Il rend ses flèches brûlantes. Ps 18.15 Il lança ses flèches et dispersa mes ennemis, Il multiplia les coups de la foudre et les mit en déroute. Ps 77.18 Les nuages versèrent de l’eau par torrents, Le tonnerre retentit dans les nues, Et tes flèches volèrent de toutes parts. Ps 144.6 Fais briller les éclairs, et disperse mes ennemis! Lance tes flèches, et mets-les en déroute!

  • Aide divine, Dieu aide son peuple

Ps 28.7 L’Éternel est ma force et mon bouclier; En lui mon coeur se confie, et je suis secouru; J’ai de l’allégresse dans le coeur, Et je le loue par mes chants. Ps 40.18 Moi, je suis pauvre et indigent; Mais le Seigneur pense à moi. Tu es mon aide et mon libérateur: Mon Dieu, ne tarde pas Esa 41.10 Celui-là même avec qui j’étais en paix, Qui avait ma confiance et qui mangeait mon pain, Lève le talon contre moi. Hb 13.6 C’est donc avec assurance que nous pouvons dire: Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien; Que peut me faire un homme?

De tout ce qui précède, nous notons que, sans ces détails, le tableau de l’état du résidu eût été incomplet, aussi bien que les enseignements de la grâce pour toute âme en tout temps. Maintenant, jusqu’à quel point l’Esprit de Christ entre-t-il dans cette condition dont notre Psaume est l’expression ? Il y entre pleinement, quoique sans doute, Christ en personne n’ait jamais pu s’y trouver. L’écrivain était évidemment sous l’impression de quelque grand châtiment, et d’un châtiment ouvertement manifesté. De pareils cas pourront se produire au milieu du résidu, dans toute leur étendue. Le principe d’ailleurs est d’une application universelle. En Christ, sans doute, il n’y a rien à discipliner ; mais ayant devant lui le péché dans toute sa gravité, et rencontrant dans son chemin toutes les afflictions qui tomberont sur le peuple, Christ peut, tout en étant « le bois vert », entrer dans le jugement qui viendra sur « le bois sec » (Luc 23:31). Car quoique « le bois sec » soit proprement l’Israël sans vie, cependant, comme le résidu, qui a longtemps rejeté Jésus, le Messie, se trouve d’abord mêlé avec la nation, les fidèles traversent dans leurs âmes et en esprit les afflictions qui viennent sur la nation, exception faite toutefois de son jugement final de la part de Dieu qui a été porté par Christ pour eux : il mourut pour la nation. Mais, ce jugement final à part, ils traversent tout, et sentent plus que jamais l’amertume de la douleur et de l’angoisse, en face du jugement, parce qu’ils ont le sentiment du péché qui l’amène. C’est pourquoi Christ, qui connaissait la cause de ce jugement qu’il avait devant lui et qu’il devait traverser (subissant l’oppression, sans délivrance apparente, car l’heure était venue à laquelle il devait être compté parmi les transgresseurs), a pu entrer pleinement dans leur position ; et bien qu’il y soit entré en amour, cependant la justice qui effrayait Israël, était devant lui. Il n’a pas pu dire ce qui est exprimé ici ; mais il peut sympathiser parfaitement avec ceux qui doivent parler ainsi : il leur a préparé les paroles qui, par son Esprit, en seront l’expression dans leurs cœurs. S’il n’avait pas porté toute la colère pour ces mêmes iniquités qui pèsent de tout leur poids sur leurs consciences, et à la pleine rigueur de laquelle ils échappent, ce n’aurait pas été simplement de la discipline gouvernementale qu’ils auraient eu à demander la délivrance, et c’est aussi pourquoi, lorsque l’affliction a ce caractère, Christ peut faire plus que de la sentir, car dans toutes les douleurs dont ils sont environnés, il a pris la plus large part. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ le fidèle opprimé est consolé en pensant à la brièveté de la vie (Ps 39).”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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