Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 18.2 et suivants. En effet, ce psaume constitue une grande prophétie embrassant la mort, la résurrection, l’exaltation, la victoire finale et la royauté du Messie. Les versets 2 à 4 fournissent le thème qui sera ensuite longuement développé, à savoir comment a été délivré « le serviteur de l’Éternel ». Le Seigneur Jésus nous enseigne, par sa propre expérience, ce qu’est Dieu pour celui qui se confie en lui. « L’excellente grandeur de sa puissance envers nous qui croyons » a été démontrée dans la résurrection de Christ, son ascension, la place qui lui est donnée au-dessus de tous ses ennemis (Eph. 1:19-21). Ce que Dieu a été pour Jésus à l’heure de sa détresse, de sa calamité, il l’est aussi pour nous; et les épreuves que nous traversons sont autant d’occasions de le connaître d’une manière nouvelle. Suis-je fatigué, languissant? Il est ma force. Ma foi vient-elle à chanceler? Il est mon Rocher. Un danger apparaît-il? Il est mon lieu fort, la haute retraite où je trouve un refuge assuré (Ps. 9.8-11). Suis-je aux prises avec l’Ennemi? Il est le bouclier qui me protège de ses coups. Pour Jésus, cette délivrance était la conséquence de sa justice, tandis qu’à nous elle est assurée à cause de notre relation avec lui.
Car le Seigneur Jésus se plaît à nous faire connaître son Dieu dont la voie est parfaite et dont la Parole est affinée (Pr 30.5-6). Ainsi, dans la première partie du psaume, il nous a enseigné par son exemple à l’invoquer dans nos afflictions. Il nous apprend ici à nous appuyer sur lui pour la marche et pour le combat. Savons-nous par expérience ce que c’est que de nous tenir debout sur nos lieux élevés? (Ha 3.16-19). D’un point culminant, on jouit d’une vue élargie et lointaine (Esa 33.13-18). Considérons celle qui s’offre à nous en terminant ce psaume. Les regards se portent vers l’avenir, au moment où Dieu détruira les ennemis de son Fils. À l’horizon nous voyons poindre l’aurore de son règne. Il sera établi Prince sur son peuple Israël, mais aussi Chef des nations. Comme nous y invite un cantique: Contemplons ce grand Roi des rois, régnant en puissance sur tout l’univers et, par sa présence, brisant tous les fers. Il était nécessaire pour la gloire de Dieu que les nations le louent, et toutes le feront pendant le Règne. Mais dès aujourd’hui c’est notre privilège, tirés comme nous l’avons été du milieu des nations, de chanter des cantiques à la gloire de son nom (Rom 15.7-12). Ne l’en privons pas.
Alors ce psaume fait entendre les accents de louange du Messie en réponse à la délivrance – la résurrection, annoncée à la fin du psaume précédent. Il célèbre l’Éternel, comme son rocher et sa corne, – symboles de force et de royauté. Il rappelle ses supplications au jour de sa détresse, et célèbre la merveilleuse rédemption opérée par la main de l’Éternel en sa faveur quand il Le fit sortir du sein de la mort, et en faveur de son peuple Israël, quand il le délivrera de ses ennemis coalisés, au dernier jour. Sa délivrance est la réponse de Dieu à son cri. La terre est alors ébranlée, comme fut ébranlé le lieu où les croyants étaient réunis à Jérusalem, à la voix de l’Église (Actes 4). Car le Juge de toute la terre vengera ses élus qui crient à lui, par le souffle de sa bouche et la splendeur de son apparition ( 2 Th 2:8).
Car Christ nous est présenté de manière très frappante dans deux conditions et sous deux caractères bien différents : Il y est à la fois vu comme l’objet de la délivrance et comme celui qui opère la délivrance. Il est celui qui présente cette supplication et celui qui l’exauce. Tout ceci découle simplement et nécessairement de sa personne en qui sont réunies l’humanité et la divinité, et du fait qu’il partage les afflictions de son peuple tout en étant le Seigneur qui le sauve et le bénit. C’est ainsi que nous le voyons en Ésaïe 8 s’attendant à l’Éternel qui a caché sa face à Israël, et en Matthieu 23 étant lui-même l’Éternel qui cache sa face. La délivrance de David de la main de Saül illustre ce fait, et l’accomplissement final de la délivrance célébrée ici par l’Esprit prophétique se réalisera aux derniers jours lors de la délivrance d’Israël (avec lequel le Messie s’identifie ici). Référence est faite au passage d’Israël à travers la mer Rouge, où la force du Pharaon périt, car c’était là une autre délivrance typifiant la résurrection.
À la fin du psaume, celui qui a été délivré devient celui qui remporte les victoires et qui règne. L’Éternel le fortifiant, rien ne paraît pouvoir lui résister. C’est la même main de Dieu qui le délivre, lui donne la victoire, et enfin le revêt de l’autorité. Elle fait luire sa lampe, et par elle, il court au travers d’une troupe. Ainsi donc ce psaume nous enseigne, comme Paul le fait en Romains 8, que « ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés ». Le Seigneur ne se satisfait pas – ne saurait se satisfaire – d’opérer simplement la délivrance, mais il consomme sa bonté dans le royaume. Le cantique d’Israël en Exode 15, de même que celui des anciens en Apo 5, expriment la même vérité. Son conseil étant de nous transporter dans le royaume du Fils de son amour, il l’accomplit en nous engageant dans le chemin sûr et facile qui conduit au lot des saints dans la lumière (Colossiens 1). Il achève ce qui nous concerne.
Mais tout ceci est en faveur des justes; quant aux autres, un jugement mérité les atteint. C’est le caractère des voies divines dans ce psaume. Car la délivrance de la main de « l’homme violent » est une délivrance en justice plutôt qu’en grâce. Ce n’est que par grâce, en vertu de l’expiation, que le pécheur est délivré de la malédiction de l’accusateur, du châtiment du péché et du juste jugement de la loi; et il en sera de même bientôt pour l’Israël de Dieu au jour de leur repentance. Mais dans leur combat avec l’ennemi, ils seront justes, comme l’était David vis-à-vis de Saül. C’est comme martyrs ou comme justes que ces fidèles souffriront, et comme tels qu’ils seront délivrés. Ce juste jugement, cette rétribution de la justice et du mal caractérisent les voies divines dans le livre de l’Apocalypse (Ap 22:11-15), comme dans ce psaume. Car 2 Samuel 22 nous montre que ce psaume fut l’expression des sentiments de David en un temps approprié : ce passage n’est-il pas une preuve de la valeur symbolique de certains événements historiques? La délivrance de David de la main de Saül est célébrée ici dans un style montrant clairement qu’une autre et bien plus merveilleuse délivrance était entrevue par-delà celle dont il avait été l’objet.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Prière d’un roi après la victoire :
· Dieu notre force
Ps 28.8 L’Éternel est la force de son peuple, Il est le rocher des délivrances de son oint. Ps 46.2 Dieu est pour nous un refuge et un appui, Un secours qui ne manque jamais dans la détresse. Ps 73.26 Ma chair et mon coeur peuvent se consumer: Dieu sera toujours le rocher de mon coeur et mon partage. Ps 81.2 Chantez avec allégresse à Dieu, notre force! Poussez des cris de joie vers le Dieu de Jacob!
· Libérateur divin
2 S 22.2 Il dit: L’Éternel est mon rocher, ma forteresse, mon libérateur. Esa 46.4 Jusqu’à votre vieillesse je serai le même, Jusqu’à votre vieillesse je vous soutiendrai; Je l’ai fait, et je veux encore vous porter, Vous soutenir et vous sauver. Dn 6.28 Daniel prospéra sous le règne de Darius, et sous le règne de Cyrus, le Perse. 2 Co 1.10 C’est lui qui nous a délivrés et qui nous délivrera d’une telle mort, lui de qui nous espérons qu’il nous délivrera encore,
· Puissance de Dieu, références générales
1 Ch 29.12 C’est de toi que viennent la richesse et la gloire, c’est toi qui domines sur tout, c’est dans ta main que sont la force et la puissance, et c’est ta main qui a le pouvoir d’agrandir et d’affermir toutes choses. Ps 62.12 Et le roi se réjouira en Dieu; Quiconque jure par lui s’en glorifiera, Car la bouche des menteurs sera fermée. Ps 65.7 Il affermit les montagnes par sa force, Il est ceint de puissance; Rm 16.25 A celui qui peut vous affermir selon mon Évangile et la prédication de Jésus Christ, conformément à la révélation du mystère caché pendant des siècles,
· Actions de grâces, ordonnés
Ps 50.14 Offre pour sacrifice à Dieu des actions de grâces, Et accomplis tes voeux envers le Très-Haut. Ps 92.2 Il est beau de louer l’Éternel, Et de célébrer ton nom, ô Très-Haut! Ph 4.6 Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Col 3.17 Et quoi que vous fassiez, en parole ou en oeuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père.
De tout ce qui précède, nous notons que le Ps. 18 nous présente la relation de Christ avec toute l’histoire d’Israël, et en particulier Christ entrant dans les souffrances de la mort (non pas cependant dans les souffrances expiatoires ; celles-ci nous sont présentées au Ps. 22). Ce Psaume fait ressortir la liaison de la délivrance d’Israël et du jugement final exécuté en sa faveur sur la terre, avec le droit que Christ avait à cette intervention. Sans doute l’expiation était absolument nécessaire pour l’accomplissement de ces choses, mais ce n’est pas à ce point de vue que les souffrances de Christ sont envisagées ici : Dieu prend son plaisir en lui ; Il lui répond selon l’intégrité de son cœur, et délivre le résidu souffrant, aux souffrances duquel il s’est associé. Christ, en un mot, est la base de toutes les délivrances d’Israël, la cause de leur délivrance d’Égypte, et de leur complète et finale rédemption en puissance aux derniers jours, et leur libérateur personnel également. Il est dépendant de l’Éternel ; l’Éternel l’entend ; ses souffrances sont devant nous : mais à la fin il accomplit avec la puissance de l’Éternel la délivrance de son peuple, et est alors le témoin fidèle de la miséricorde de Dieu envers David son oint, et envers sa semence à toujours. La miséricorde ici n’est pas seulement cette miséricorde dont nous parlerions à des pécheurs, mais la faveur et la grâce manifestées et goûtées, devenant ainsi la source de la piété dans l’homme. Cette miséricorde est célébrée particulièrement dans le Ps. 89, où le terme ‘saint’ est appliqué à Christ en qui se concentrent la bonté, la piété et la miséricorde. C’est pourquoi les grâces accordées à Israël à la fin (et réellement à tous ceux qui en jouissent) sont appelées « les grâces assurées de David » (Esa 55:3), confirmées par une alliance éternelle, et de fait, comme l’apôtre nous le montre, assurées par la résurrection de Christ (Ac 13:34), rendant ainsi bien claire leur liaison avec les douleurs de la mort dont parle notre Psaume. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ le secours vient du sanctuaire.”
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.