Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 9.2-3 et suivants. En effet, sous leur aspect prophétique, les Ps. 9 et 10 sont étroitement liés. Le Ps. 9 met en scène l’ennemi du dehors: les nations coalisées contre Israël; le Ps. 10 introduit l’ennemi intérieur: les oppresseurs impies persécutant le résidu fidèle. Les menées des méchants ne sont que pour un temps limité. Leur nom sera effacé pour toujours; leurs dévastations viendront à leur fin pour toujours et l’attente des débonnaires ne périra pas pour toujours. En effet, c’est aussi pour toujours que l’Éternel est assis : « il a établi son trône pour le jugement » (Ps 58.11-12). Il demandera alors compte du sang et des larmes des fidèles, versés sous toutes les économies. Il vengera l’opprimé, les affligés dont il n’a pas oublié le cri. Mais le grand chef d’accusation retenu contre l’humanité, suggéré par le titre du psaume, c’est la mort du Fils de Dieu : l’outrage fait à Dieu par le monde en crucifiant son Bien-aimé. Un terrible jugement est suspendu sur la race de ses meurtriers. Car dans la parabole des brebis et des boucs (Mat 25.31-46) le Seigneur Jésus décrit le jugement des nations à l’aube de son Règne et annonce que chacun sera jugé selon ce qui lui aura été fait à lui-même.

Alors, nous pouvons remarquer ici, comme confirmation de ce que nous avons avancé précédemment, que l’homme juste, le Messie selon les conseils de Dieu, – mais rejeté (avec les afflictions du résidu qui en découlent et dans lesquelles il entre), et en résultat glorifié comme Fils de l’homme et établi sur toutes les œuvres des mains de Dieu – ayant été placé devant nous dans les huit premiers Psaumes, nous nous trouvons d’abord aux derniers jours, alors que le résidu juste sera sous l’oppression des méchants et des nations. Les deux psaumes nous font entrer d’une manière plus détaillée dans les circonstances de ces derniers jours. Car le Messie, en esprit, dans le résidu opprimé, reconnaît la justice du Dieu qui est assis sur le trône, jugeant justement. Et la chute et la destruction de l’ennemi lorsque Dieu paraît, sont illustrées de manière frappante dans l’Écriture, aux jours de la visitation et du jugement divins (Ps 114; Ex. 14:24-25; Jean 18:6). Elles sont anticipées dans la condamnation et la ruine du méchant – l’Antichrist du dernier jour (Apo 19). Quelle solennité terrible quand les nations apprendront « qu’elles ne sont que des hommes », bien qu’elles aient vécu enivrées par le mensonge du serpent: « vous serez comme des dieux ».

Remarquons également en passant, la grande différence qu’il y a entre la célébration de la justice de Dieu, assis sur le trône, jugeant justement, et vengeant l’homme juste de l’oppresseur, – et cette autre scène, où nous voyons Christ sur la croix qui n’a pas été vengé sur la terre, mais qui se déclare lui-même abandonné de Dieu (Mat 27:46) ; ses ennemis, en apparence, accomplissant tout leur méchant conseil contre lui ; mais alors, la justice étant établie par des voies célestes, la justice de Dieu le fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes : « La justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus » (Jean 16:10). Pour ce qui concerne cette justice, il a été entièrement retiré de ce monde, de manière que les disciples, comme étant dans la chair, et c’était le cas des Juifs, ne l’ont plus vu. Il avait glorifié Dieu, et était glorifié en Dieu comme Dieu avait été glorifié en lui. La justice qui jugeait l’oppresseur, quoique exercée par Dieu qui seul est réellement juste et a la puissance, avait sa sphère et sa mesure dans le gouvernement terrestre et dans la distinction qu’elle faisait entre le juste et le méchant au milieu des hommes, entre l’opprimé et l’oppresseur : elle se liait au juste gouvernement de Dieu. Car l’intelligence de cette différence est une clef pour la compréhension de toute la structure des Psaumes.

En effet, au verset 6 nous trouvons un principe important pour la foi dans tous les temps, alors réalisé de fait : les efforts de l’ennemi ici-bas sont pour un temps ; il peut, si Dieu le permet, détruire la prospérité présente ; – le Seigneur demeure à jamais ; nous n’avons qu’à faire sa volonté sur le chemin qui est devant nos pieds ; sa volonté s’accomplira toujours à la fin. Cette volonté que nous accomplissons dans notre course, peut-être dans l’affliction et la souffrance maintenant, dominera certainement au terme de la route. Le moment était venu où les destructions devaient prendre fin pour toujours – les villes et leur mémoire avaient été détruites : l’Éternel demeure à toujours. Nous avons entendu parler de la patience de Job (Jac 5:11) – c’était pendant le cours de son épreuve ; mais nous avons vu la fin du Seigneur – ceci devient un fondement de la foi. Car la foi marche avec Celui qui tient certainement la fin entre ses mains : il est assis à toujours ; il a préparé son trône pour le jugement. Il jugera en justice le monde universel et exercera le jugement sur les peuples avec droiture. Tel est le caractère public de l’Éternel ; mais il y a un côté particulier de son caractère personnel, dont la manifestation, publique aussi, est le sujet principal du Ps. 9 : avec le premier caractère public dont nous venons de parler, elle forme réellement le grand sujet de tous les Psaumes ; ces deux caractères sont connus seulement de la foi et ils sont célébrés par anticipation. Ce second caractère est que l’Éternel est un refuge pour l’opprimé, un refuge au temps de la détresse. C’est pourquoi ceux qui connaissent son nom, se confient en l’Éternel en tout temps. Son intervention en faveur de ceux qui le cherchent dans ce jour-là, rendra son nom glorieux en tout lieu.

Un autre point nous est encore présenté ici : l’Éternel, se révélant ainsi, habite en Sion. Ses exploits (c’est-à-dire ce qu’il fait pour la gloire de son nom, par le jugement en faveur du résidu) seront publiés parmi les peuples, afin que les fidèles du résidu soient ainsi rendus capables de se confier en Lui. L’Éternel est ainsi retourné dans Sion à la fin. Aux versets 13 et 14 les fidèles du résidu implorent l’Éternel, faisant appel à sa miséricorde, afin que leurs cœurs le célèbrent en Sion aussi bien que ses jugements. Le verset 15 célèbre le jugement, dont le côté moral nous est donné au verset 16 : l’Éternel se fait connaître par le jugement qu’il exécute. Car la manière dont ce Ps. 9 sert ainsi de préface au livre des Psaumes tout entier, et nous fait connaître sa portée, et son application aux derniers jours, est évidente. Et une fois bien saisie, elle sert grandement à la compréhension de la structure générale du livre.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Le Seigneur, sauveur des pauvres et des opprimés :

·         Louange, exemples

2 Ch 20.22 Au moment où l’on commençait les chants et les louanges, l’Éternel plaça une embuscade contre les fils d’Ammon et de Moab et ceux de la montagne de Séir, qui étaient venus contre Juda. Et ils furent battus. Ps 35.28 Et ma langue célébrera ta justice, Elle dira tous les jours ta louange. Esa 12.1 Tu diras en ce jour-là: Je te loue, ô Éternel! Car tu as été irrité contre moi, Ta colère s’est apaisée, et tu m’as consolé. Lc 2.20 Et les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé. Lc 19.37 Et lorsque déjà il approchait de Jérusalem, vers la descente de la montagne des Oliviers, toute la multitude des disciples, saisie de joie, se mit à louer Dieu à haute voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus. Ac 2.47 louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés.

·         Chute des méchants, prophétisée

Pr 11.5 La justice de l’homme intègre aplanit sa voie, Mais le méchant tombe par sa méchanceté. Ec 10.8 Celui qui creuse une fosse y tombera, et celui qui renverse une muraille sera mordu par un serpent. Jr 8.4 Dis-leur: Ainsi parle l’Éternel: Est-ce que l’on tombe sans se relever? Ou se détourne-t-on sans revenir? Am 8.14 Ils jurent par le péché de Samarie, Et ils disent: Vive ton Dieu, Dan! Vive la voie de Beer Schéba! Mais ils tomberont, et ne se relèveront plus.

·         Connaissance divine, Dieu sonde le cœur de l’homme

1 Ch 28.9 Et toi, Salomon, mon fils, connais le Dieu de ton père, et sers-le d’un coeur dévoué et d’une âme bien disposée, car l’Éternel sonde tous les coeurs et pénètre tous les desseins et toutes les pensées. Si tu le cherches, il se laissera trouver par toi; mais si tu l’abandonnes, il te rejettera pour toujours. Jr 17.10 Moi, l’Éternel, j’éprouve le coeur, je sonde les reins, Pour rendre à chacun selon ses voies, Selon le fruit de ses oeuvres. Jr 23.24 Quelqu’un se tiendra-t-il dans un lieu caché, Sans que je le voie? dit l’Éternel. Ne remplis-je pas, moi, les cieux et la terre? dit l’Éternel. Am 9.3 S’ils se cachent au sommet du Carmel, Je les y chercherai et je les saisirai; S’ils se dérobent à mes regards dans le fond de la mer, Là j’ordonnerai au serpent de les mordre. So 1.12 En ce temps-là, je fouillerai Jérusalem avec des lampes, Et je châtierai les hommes qui reposent sur leurs lies, Et qui disent dans leur coeur: L’Éternel ne fait ni bien ni mal. Rm 8.27 et celui qui sonde les coeurs connaît quelle est la pensée de l’Esprit, parce que c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints.

·         Aide pour les Pauvres et malheureux

Ps 35.10 Tous mes os diront: Éternel! qui peut, comme toi, Délivrer le malheureux d’un plus fort que lui, Le malheureux et le pauvre de celui qui le dépouille? Ps 70.6 Moi, je suis pauvre et indigent: O Dieu, hâte-toi en ma faveur! Tu es mon aide et mon libérateur: Éternel, ne tarde pas! Ps 74.21 Que l’opprimé ne retourne pas confus! Que le malheureux et le pauvre célèbrent ton nom! Ps 86.1 Prière de David. Éternel, prête l’oreille, exauce-moi! Car je suis malheureux et indigent.

De tout ce qui précède, nous notons que la portée de ce psaume est très claire : C’est le Messie conduisant la louange des justes. Son peuple du dernier jour célèbre avec lui la destruction par l’Éternel de leur grand ennemi, anticipe son résultat, et l’avènement du Messie sur son trône en Sion. On y trouve aussi un beau chant de triomphe sur l’ennemi maintenant abattu, chant que l’on peut rapprocher de tout ce que l’Esprit de Christ exprime par le prophète Ésaïe, à propos du roi de Babylone (Ésa 14), et un rappel du cri des affligés au jour de leur calamité. Le verset 16 déclare aussi que le monde apprend la justice, quand les jugements de Dieu sont sur la terre au dernier jour, comme en Ésaïe 26:9. La nature de ces jugements est également donnée à connaître – les méchants pris dans leur propre piège, comme dans les Psaumes 7, 10, 35, 57, 94, 109, 112. La chute d’Haman en est un type (Esther 7:10); et la croix est la glorieuse illustration du même jugement, car là, par la mort, celui qui avait le pouvoir de la mort fut rendu impuissant. Ainsi, les Ps. 9 et 10 nous introduisent historiquement au milieu des circonstances dans lesquelles se trouve le résidu aux derniers jours, dans la terre d’Israël. Les grands principes ont été posés : le résidu ; – le Messie ; – l’affliction au milieu d’Israël suite à son rejet ; – un sentier qu’il a personnellement appris à connaître ; – la gloire dans le Fils de l’homme ; et nous trouvons maintenant, dans ces deux Ps. 9 et 10, une sorte de préface qui, nous initiant à ces circonstances, nous fait connaître la scène des exercices d’âme des fidèles, l’état de choses qui donne naissance à ces exercices, et la délivrance opérée par le jugement de Dieu. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ les caractères du méchant; Dieu punit le méchant.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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