Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 116.1-2 et suivants. En effet, ce cantique de l’Israélite ramené dans son pays, combien plus le racheté du Seigneur peut-il le chanter aujourd’hui: « J’étais malheureux, et Il m’a sauvé… tu as délivré mon âme de la mort… » Mais le rappel d’un si grand salut donne conscience au croyant des droits que son Sauveur a sur lui. Le verset 8 évoque une triple délivrance: Dieu sauve nos âmes, soutient nos cœurs accablés par l’épreuve, nous préserve enfin des pièges et des tentations dans lesquelles, faibles comme nous le sommes, nous risquons de trébucher.

C’est pourquoi chacun peut se poser la question du verset 12: « Que rendrai-je à l’Éternel pour tous les biens qu’il m’a faits? » « J’ai aimé l’Éternel… », répond le psalmiste, ce sont les premiers mots du psaume et le premier effet de l’Évangile à la base de tous les autres. Alors, de l’abondance du cœur la bouche peut proclamer le nom du Seigneur (2 Co 4.7-14). Mais il existe plus d’une manière de Lui rendre témoignage: « Je prendrai la coupe du salut… je te sacrifierai des sacrifices d’actions de grâces… oui, devant tout son peuple. » Rendons-Lui donc de tout notre cœur ces sacrifices de louanges, « fruit des lèvres qui confessent son nom » (Héb 13.12-16). 

C’est le cantique du Messie ressuscité que nous avons ici: suite magnifique du précédent, comme si le Messie désirait s’associer à la joie et à la louange, ou plutôt comme s’il voulait que sa voix s’élève et domine celle d’Israël de manière à conduire le cantique de la congrégation. Nous savons d’après 2 Co 4:13 que c’est Jésus qui parle dans ce psaume; mais nous apprenons par le même passage que tout croyant animé du « même esprit de foi » peut aussi dans sa mesure en emprunter les paroles. Celui que Jésus invoquait comme pouvant le sauver de la mort avait entendu cette prière; et, en quelque sorte, ce psaume correspond à la parole de Jésus: « Père, je te rends grâce de ce que tu m’as entendu » (Jean 11). C’est le vrai Ézéchias, chef et représentant de son peuple, qui parle ici. C’est lui « le vivant, le vivant » qui loue Dieu (Ésaïe 38). Il acquitte les vœux qu’il a faits au jour de sa détresse (Ps. 22, 62, 67), ce que Jacob n’avait fait qu’incomplètement, ou qu’il avait tardé à faire (Genèse 28, 35). Car la « terre des vivants », ou la terre de gloire (Ésaïe 4:5; Éz. 26:20) est Canaan. C’est ainsi que l’interprétaient les Juifs, et il en est bien ainsi. Alors, il y a pour le Seigneur deux coupes – la coupe des douleurs, et celle de la louange; en d’autres termes, celle de Gethsémané ou du Calvaire (Luc 22), et celle du royaume.

« L’agitation » du verset 11 semble exprimer les sentiments de son âme dans la nuit de la Pâque. Il n’y a pas dans le terme original l’idée d’imperfection morale. C’est le même mot que nous trouvons en Exode 12:11. Sa vie entière, en effet, fut celle d’un étranger, comme Israël était étranger en Égypte la nuit de la Pâque; elle fut aussi le témoignage irréfutable que tous les hommes sont menteurs – s’étant détournés de Dieu. Mais d’avec ceux qu’il appelle simplement des « hommes », il met à part ses élus, les identifiant intimement, semble-t-il, avec lui-même: leur mort est précieuse aux yeux de l’Éternel comme l’est la sienne. À nouveau le cantique qu’il chantera dans le royaume est évoqué ici (Ps. 22:23; Héb. 2:12). Car si aux jours de sa chair Jésus chanta avec ses disciples comme le rapporte Mat 26:30, avec combien plus de bonheur le fera-t-il aux jours du royaume!

Mais outre les cantiques chantés ainsi par le Seigneur et ses saints, ne pouvons-nous pas dire que parfois il chantera seul? Car c’est le témoignage qui est rendu ici à son sujet: « J’accomplirai mes vœux envers l’Éternel, en présence tout son peuple. » Pensée touchante que l’âme n’effleure qu’avec révérence. Mais s’il est des souffrances qui lui furent propres, n’aura-t-il pas des joies qui auront ce caractère? Et cela nous amène à penser que parfois Jésus chantera seul un cantique qui lui sera propre, la congrégation faisant alors silence pour l’écouter; parfois, nous le savons, la congrégation elle-même chantera; parfois lui-même conduira les cantiques des siens (Ps. 34:4).

« J’aime l’Éternel, car il entend ma voix, mes supplications. » Au tout début de ce psaume, David avoue avoir été attiré par la douceur de la bonté de Dieu, pour placer son espoir et sa confiance en lui seul. Cette façon brusque de parler, ‘J’aime’, est la plus catégorique, laissant entendre qu’il ne pouvait recevoir la joie et le repos nulle part qu’en Dieu. Nous savons que nos cœurs erreront toujours après des plaisirs infructueux, et harcelés avec soin, jusqu’à ce que Dieu les ait tissés à lui-même. Cette maladie que David affirme lui a été enlevée, car il sentait que Dieu était vraiment propice à son égard. Et, ayant découvert par expérience qu’en général ceux qui invoquent Dieu sont heureux, il déclare qu’aucune séduction ne l’éloignera de Dieu. Quand donc, dit-il, ‘J’aime’, cela importe que, sans Dieu, rien ne lui serait agréable. De ceci nous apprend que ceux qui ont été entendus par Dieu, mais qui ne se placent pas entièrement sous sa direction et sa tutelle, ont tiré peu d’avantages de l’expérience de sa grâce.

Mais il faut se demander s’il n’est peut-être pas tout aussi approprié ‘que les jours de David’ soient considérés comme dénotant une saison propice pour demander de l’aide, la saison où il était pressé par la nécessité. La portée du passage se déroulera très bien ainsi: Parce qu’il m’a plié l’oreille quand je l’ai appelé au temps de mon adversité, et même à la saison, aussi, où j’étais réduit au plus grand besoin. Et, avec le dessein de magnifier la gloire de Dieu selon son désert, il dit qu’il n’y avait aucun moyen d’échapper à la mort, car il était comme un parmi les ennemis, lié par des fers et des chaînes, à qui tout espoir de délivrance était coupé. Il reconnaît donc qu’il a été soumis à la mort, qu’il a été rattrapé et saisi, de sorte que l’évasion était impossible. Et comme il déclare qu’il était lié ​​par les cordes de la mort, ainsi il ajoute en même temps qu’il est tombé dans la tribulation et le chagrin. Et ici il confirme ce qu’il a dit autrefois, que quand il semblait le plus abandonné de Dieu, c’était vraiment le bon moment, et le bon moment pour qu’il se donne à la prière.

« Je t’offrirai un sacrifice d’action de grâces. » Il répète une fois de plus ce qu’il a dit au sujet de la gratitude, et cela publiquement; car nous devons manifester notre piété, non seulement par notre affection secrète devant Dieu, mais aussi par une profession ouverte aux yeux des hommes. David, avec le peuple, a observé les rites de la loi, sachant que ceux-ci, à ce moment-là, n’étaient pas des services insignifiants; mais pendant qu’il faisait cela, il avait une référence particulière au but pour lequel ils avaient été nommés, et offrait principalement les sacrifices de louange et les mollets de ses lèvres. Il parle des tribunaux de la maison de Dieu, parce qu’à cette époque il n’y avait qu’un seul autel d’où il était illégal de partir, et c’était la volonté de Dieu que les saintes assemblées devraient s’y tenir, afin que les fidèles puissent se stimuler mutuellement à cultiver la piété.

Prière d’un homme arraché à la mort :

·         Prière authentique exaucée

Ps 4.4 Sachez que l’Éternel s’est choisi un homme pieux; L’Éternel entend, quand je crie à lui. Ps 34.18 Quand les justes crient, l’Éternel entend, Et il les délivre de toutes leurs détresses; Pr 15.29 L’Éternel s’éloigne des méchants, Mais il écoute la prière des justes. Mi 7.7 Pour moi, je regarderai vers l’Éternel, Je mettrai mon espérance dans le Dieu de mon salut; Mon Dieu m’exaucera.

·         Séjour des morts, chéol(de l’hébreu), le tombeau ou état invisible

Ps 9.18 Les méchants se tournent vers le séjour des morts, Toutes les nations qui oublient Dieu. Ps 139.8 Si je monte aux cieux, tu y es; Si je me couche au séjour des morts, t’y voilà. Esa 5.14 C’est pourquoi le séjour de morts ouvre sa bouche, Élargit sa gueule outre mesure; Alors descendent la magnificence et la richesse de Sion, Et sa foule bruyante et joyeuse. Ez 31.16 Par le bruit de sa chute j’ai fait trembler les nations, Quand je l’ai précipité dans le séjour des morts, Avec ceux qui descendent dans la fosse; Tous les arbres d’Éden ont été consolés dans les profondeurs de la terre, Les plus beaux et les meilleurs du Liban, Tous arrosés par les eaux.

·         Ouïe divine, Dieu est attentif aux prières des justes

2 S 22.7 Dans ma détresse, j’ai invoqué l’Éternel, J’ai invoqué mon Dieu; De son palais, il a entendu ma voix, Et mon cri est parvenu à ses oreilles. Esa 59.1 Non, la main de l’Éternel n’est pas trop courte pour sauver, Ni son oreille trop dure pour entendre. 1 P 3.12 Car les yeux du Seigneur sont sur les justes Et ses oreilles sont attentives à leur prière, Mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal.

·         Vie de prière, prière continuelle

Ps 5.4 Éternel! le matin tu entends ma voix; Le matin je me tourne vers toi, et je regarde. Ps 119.147 Je devance l’aurore et je crie; J’espère en tes promesses. Lc 2.37 Restée veuve, et âgée de quatre-vingt-quatre ans, elle ne quittait pas le temple, et elle servait Dieu nuit et jour dans le jeûne et dans la prière. Ac 10.2 Cet homme était pieux et craignait Dieu, avec toute sa maison; il faisait beaucoup d’aumônes au peuple, et priait Dieu continuellement. 1 Th 3.10 Nuit et jour, nous le prions avec une extrême ardeur de nous permettre de vous voir, et de compléter ce qui manque à votre foi. 1 Tim 5.5 Celle qui est véritablement veuve, et qui est demeurée dans l’isolement, met son espérance en Dieu et persévère nuit et jour dans les supplications et les prières.

De tout ce qui précède, nous notons que le Psaume 116 célèbre cette délivrance qui échoit aux fidèles quand ils sont sur le point de mourir. Jéhovah les exauce et ils marcheront devant l’Éternel, dans la terre des vivants. Sous ce rapport, ce Psaume est un récit continu de la miséricordieuse bonté de l’Éternel envers les Israélites qu’il avait secourus lorsqu’ils étaient abaissés ; et cela avait provoqué leur amour pour Lui. Au reste, voici quel est le caractère de l’Éternel : il garde les simples ; l’âme si douloureusement éprouvée, peut retourner en son repos ; la mort de Ses saints est précieuse devant ses yeux ; et maintenant, devant tout son peuple, dans les parvis de la maison de l’Éternel, au milieu de Jérusalem, le fidèle rendra les vœux qu’il avait faits en sa détresse quand il invoquait l’Éternel. Il offrira le sacrifice d’actions de grâces. Car la citation de ce Psaume par l’apôtre Paul (2 Co 4:13) fait voir l’usage qu’on peut faire des Psaumes qui nous occupent comme renfermant, pour tout fidèle, de saints principes de conduite. Malgré la souffrance et l’épreuve, la confiance en l’Éternel ouvrait la bouche du fidèle. Quand Paul disait en Rom. 3:4 : « Que Dieu soit vrai et tout homme menteur », ce n’était pas dans le même esprit qu’au verset 11 de notre Psaume, quoiqu’il y ait quelque chose de semblable dans l’expression de l’apôtre : « Tous cherchent leurs propres intérêts » (Phil. 2:21). Mais, quant au principe, l’apôtre peut l’adopter. Le mot traduit par « agitation » ne signifie pas « agitation » dans les sens d’un défaut moral, comme trop de hâte, mais plutôt : « dans ma détresse », et mieux encore : « dans ma détresse ou mon alarme subite », c’est-à-dire par l’effet de la pression des circonstances ; une alarme qui fait qu’on est agité. Nos prières vous accompagnent tous dans la célébration de la délivrance divine.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ la louange à Dieu pour sa miséricorde et sa bonté.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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