Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 30.1 et suivants. En effet, de même que la seconde moitié du Ps 22(22-32), les trois premiers versets de ce Ps 30 peuvent être placés dans la bouche de Christ après sa résurrection: Celle-ci est toujours considérée dans les psaumes comme une délivrance opérée par Dieu (Jean 10.14-18). « Un moment dans sa colère… une vie dans sa faveur… ». Vrais du résidu d’Israël, les versets 2 à 6 sont propres à encourager tous les rachetés, en leur rappelant que s’ils ont à passer par une « légère affliction d’un moment », celle-ci opère pour eux « un poids éternel de gloire » (2 Co 4.16-18). Aux larmes qui sont la part de beaucoup dans la sombre nuit de ce monde, succéderont bientôt les chants de joie, au matin du jour éternel. Mais dans la nuit même, au milieu des épreuves, celui qui connaît le Seigneur possède une joie intérieure qui lui permet de chanter (Ps 42.7-9; Job 35.9-13). Il rend ainsi autour de lui le plus puissant des témoignages (Ac 16.16-26).

Car se décourager dans l’épreuve est un danger. À l’opposé, un croyant dans la prospérité risque de s’appuyer sur celle-ci (ma montagne, dit le Psalmiste), obligeant Dieu à en ébranler les fondements pour amener le fidèle à Le rechercher : La prospérité dans le monde devient facilement un obstacle à la communion avec le Seigneur; il est alors avantageux que nous en soyons dépouillés. Quel est le moyen d’échapper à ces dangers? Regarder au-delà de la nuit présente, et plus haut que « notre Montagne »; considérer toutes choses dans la perspective de la bienheureuse éternité.  On peut lire ce psaume comme le cantique de louange chanté par Jésus ressuscité pour célébrer Celui qui l’a maintenant délivré de la mort : Il exhorte en quelque sorte les saints à l’assister dans cette louange; il rappelle quelque chose de ce qu’il a traversé, lorsque, étreint par l’angoisse de la mort, il fit monter son cri vers Dieu (Héb. 5:7). Puis il entonne à nouveau la louange car la résurrection a ouvert ses lèvres et éveillé son âme (Ps. 116).

Mais en un sens la résurrection du Seigneur Jésus est un gage de la délivrance future de l’Israël selon son cœur, et par conséquent de sa résurrection nationale : Il faut se souvenir de cela en lisant ce psaume. C’est pourquoi il y a un lien entre les Psaumes 28, 29 et 30. Car le Psaume 28 est le cri de l’homme pieux qui supplie d’être sauvé de la mort, ou de la puissance de la fosse; le Psaume 29 est la réponse de Dieu qui délivre le captif, comme par un tremblement de terre (Mat 28:2; Apo 6:11, 16; Ps. 18:8). Dans le Ps 30, le fidèle délivré entonne la louange, reconnaissant que de même que Dieu, après s’être tu, a parlé d’une voix puissante, de même il convient que ses rachetés ne se taisent plus, mais éclatent en chants de louange (Ps 28:1 avec Ps 30:13).

« Je t’exalte, ô Éternel, … » Comme David avait été amené, pour ainsi dire, de la tombe à l’air vivifiant, il promet de glorifier le nom de Dieu. Car c’est Lui qui nous élève de sa propre main quand nous avons été plongés dans un gouffre profond; et c’est pourquoi il est de notre devoir, de notre part, de chanter ses louanges avec nos langues. Par les ennemis qui, dit-il, n’ont pas réussi à se réjouir de lui, nous pouvons comprendre les ennemis nationaux et étrangers. Bien que les personnes méchantes et mal intentionnées le flattent avec une adulation servile, elles entretiennent en même temps une haine secrète contre lui et sont prêtes à lui proférer dès que l’occasion se présente. Dans le deuxième verset, il conclut qu’il a été préservé par la faveur de Dieu, alléguant en preuve de cela, que lorsqu’il était sur le point de mourir, il a adressé ses supplications à Dieu seul, et qu’il a immédiatement senti qu’il n’avait pas fait en vain. Car quand Dieu entend nos prières, c’est une preuve qui nous permet de conclure avec certitude qu’il est l’auteur de notre salut et de la délivrance que nous obtenons.

Cela signifie parfois restaurer, ou réinstaller, et s’applique d’ailleurs à un autel ou à une maison quand on dit qu’ils sont réparés ou reconstruits, et peut à juste titre signifier ici toute délivrance : La vie de l’homme est en danger de bien d’autres manières que la simple maladie; et nous savons que c’est une forme de discours qui se produit partout dans les Psaumes, de dire que David a été restauré à la vie chaque fois que le Seigneur l’a délivré de tout danger grave et extrême. Par souci d’amplification, il ajoute aussitôt, ‘Tu as fait sortir mon âme du séjour des morts.’ Il a estimé qu’il ne pouvait pas exprimer suffisamment en mots l’ampleur de la faveur que Dieu lui avait conférée, à moins qu’il ne comparât les ténèbres de cette époque à une tombe et à une fosse, dans laquelle il avait été forcé de se jeter à la hâte, pour protéger sa vie en se cachant, jusqu’à ce que la flamme de l’insurrection fût éteinte. En tant que restauré à la vie, il proclame donc qu’il avait été merveilleusement délivré de la mort actuelle, comme s’il avait été restauré à la vie après sa mort. Et assurément, il ressort de l’histoire sacrée, à quel point il était complètement accablé de désespoir de tous côtés.

Afin que mon cœur te chante et ne soit pas muet.’ Dans ce verset, il exprime plus pleinement sa reconnaissance du but pour lequel Dieu l’avait préservé de la mort, et qu’il prendrait soin de lui rendre un véritable retour de gratitude. C’est une bénédiction digne d’être célébrée par les louanges publiques de tous les hommes. Sa signification, par conséquent, est, ô Seigneur, comme je sais que tu m’as préservé dans ce but, afin que tes louanges retentissent de ma langue, je m’acquitterai fidèlement de ce service pour toi, et j’accomplirai ma part jusqu’à la mort. C’est comme s’il avait dit: Ma langue ne sera pas muette, ni ne privera Dieu de sa louange; et il se consacrera au contraire à la célébration de sa gloire.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Seigneur, tu m’as fait revivre :

·         Implorer Dieu, crier à Dieu, exemples

Ex 14.10 Pharaon approchait. Les enfants d’Israël levèrent les yeux, et voici, les Égyptiens étaient en marche derrière eux. Et les enfants d’Israël eurent une grande frayeur, et crièrent à l’Éternel. Jg 4.3 Les enfants d’Israël crièrent à l’Éternel, car Jabin avait neuf cents chars de fer, et il opprimait avec violence les enfants d’Israël depuis vingt ans. Ps 34.6 Quand on tourne vers lui les regards, on est rayonnant de joie, Et le visage ne se couvre pas de honte. Lm 2.18 Leur coeur crie vers le Seigneur… Mur de la fille de Sion, répands jour et nuit des torrents de larmes! Ne te donne aucun relâche, Et que ton oeil n’ait point de repos!

·         La providence soutient, elle préserve les fidèles

Dt 3.24 Seigneur Éternel, tu as commencé à montrer à ton serviteur ta grandeur et ta main puissante; car quel dieu y a-t-il, au ciel et sur la terre, qui puisse imiter tes oeuvres et tes hauts faits? Ps 31.24 Aimez l’Éternel, vous qui avez de la piété! L’Éternel garde les fidèles, Et il punit sévèrement les orgueilleux. Pr 28.27 Celui qui donne au pauvre n’éprouve pas la disette, Mais celui qui ferme les yeux est chargé de malédictions. 2 Tim 4.18 Le Seigneur me délivrera de toute oeuvre mauvaise, et il me sauvera pour me faire entrer dans son royaume céleste. A lui soit la gloire aux siècles des siècles! Amen!

·         Joie promise aux croyants

Ps 16.11 Tu me feras connaître le sentier de la vie; Il y a d’abondantes joies devant ta face, Des délices éternelles à ta droite. Ps 30.6 Car sa colère dure un instant, Mais sa grâce toute la vie; Le soir arrivent les pleurs, Et le matin l’allégresse. Jn 16.24 Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite. Rm 14.17 Car le royaume de Dieu, ce n’est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint Esprit.

·         Danse pour Dieu

Ex 15.20 Marie, la prophétesse, soeur d’Aaron, prit à la main un tambourin, et toutes les femmes vinrent après elle, avec des tambourins et en dansant. 2 S 6.14 David dansait de toute sa force devant l’Éternel, et il était ceint d’un éphod de lin. Ps 149.3 Qu’ils louent son nom avec des danses, Qu’ils le célèbrent avec le tambourin et la harpe! Ps 150.4 Louez-le avec le tambourin et avec des danses! Louez-le avec les instruments à cordes et le chalumeau!

De tout ce qui précède, nous notons qu’au Ps 30 nous trouvons le contraste entre la confiance dans la prospérité, même donnée par Dieu, et la confiance en Dieu lui-même. Car Il est intervenu ; il a élevé le pauvre et ne l’a pas abandonné à ses ennemis. Sa faveur est la vie ; sa colère n’est que pour un moment et pour le bien de ses saints : sa faveur est à toujours. Si la lamentation a demeuré chez eux le soir, le chant de joie y est le matin. Peut-être les laisserait-il descendre jusqu’aux portes du tombeau, mais c’est afin de manifester son pouvoir dans son infaillible délivrance. Quant à lui, l’homme pieux, – Israël lui-même comme peuple – il s’était confié en la prospérité qui lui avait été donnée ; – maintenant, au sein de l’adversité, il a trouvé l’Éternel en délivrance. Car surmonter définitivement la puissance du mal, vaut mieux que le bien incertain qu’on peut perdre. On est en sûreté sous la bénédiction et dans les bras de l’Éternel qui est pour nous : car c’est lui qui est le Libérateur. Nous voyons clairement ici que le peuple dont il s’agit est un peuple vivant qui doit être béni sur la terre ; et bien qu’il puisse y avoir des grâces analogues dans tous les temps, car il y a un gouvernement de Dieu pour les chrétiens aussi, il y aurait du danger à faire l’application de ce Psaume aux saints d’aujourd’hui : Il s’agit d’une délivrance temporelle pour jouir de la paix dans ce monde. Car nulle montagne, même lorsque nous reconnaissons qu’elle a été rendue forte par l’Éternel, n’est semblable à l’Éternel lui-même, quand même nous serions aux portes du sépulcre : mon cœur, s’il en est occupé, dit d’elle : c’est « ma montagne », et cela y apporte un certain caractère de faiblesse. Que le Seigneur nous en préserve. Nos prières vous accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ le bonheur d’être pardonné.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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