397e enseignement : Les Psaumes d’actions de grâces et de reconnaissance: La délivrance des rachetés de l’Éternel – louange : « Louez l’Éternel, car il est bon, Car sa miséricorde dure à toujours! Qu’ainsi disent les rachetés de l’Éternel, Ceux qu’il a délivrés de la main de l’ennemi, »
Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 107.1-2 et suivants. En effet, le 5ème livre des Psaumes considère prophétiquement les rachetés d’Israël (Juda et les dix tribus) rassemblés dans leur pays « à l’aube du jour » millénial (Ps 108.1-6). Ils rappellent au Ps 107 les détresses rencontrées sur le chemin du retour, leurs cris d’angoisse à l’Éternel, Ses délivrances, et enfin la louange qui maintenant Lui revient. D’une manière générale ces quatre tableaux: versets 4 à 9; 10 à 16; 17 à 22; 107.23-32 illustrent différentes manières d’agir de Dieu pour le salut d’une âme. Celle-ci a peut-être longtemps erré sans but et sans repos dans le désert aride de ce monde (Gn 21.9-14). Sous le sentiment de son dénuement, elle a crié vers Dieu qui l’a alors rassasiée, satisfaite et conduite au repos divin. Car l’âme a pu gémir sous l’esclavage de Satan l’oppresseur, dans les ténèbres et les fers du péché… Mais Dieu a entendu ses appels au secours. Il l’a fait sortir et a rompu ses liens. Elle a pu connaître le désespoir, toucher par la maladie ou l’accident aux portes de la mort, aboutissement des voies de l’homme. Jusqu’à ce que Dieu envoie Sa parole et la guérisse. Chacun de nous peut-il dire où et comment le Seigneur a trouvé et sauvé son âme?
Beaucoup de personnes ne pensent à Dieu qu’au moment des épreuves. Doivent-elles s’étonner s’Il leur en envoie? Comme ces marins pris dans la tempête, les hommes sont parfois placés dans des situations désespérées (Luc 8.22-25). Dieu veut ainsi leur faire réaliser leur totale impuissance et le néant de toute leur sagesse (Ps 108.13-14). Pourquoi? Pour les amener à crier vers Lui. Il n’attend que cela pour intervenir. À sa voix, les vagues se calment. Et en même temps se calme l’esprit de l’homme quand il consent à confier le gouvernail au Seigneur pour se laisser conduire au port désiré! Ces voies de Dieu pour le salut d’une âme ont leur équivalent dans la vie du croyant. Les sources terrestres auxquelles il s’abreuvait peuvent tarir (1 Rois 17.1-7). Mais en même temps, le Seigneur lui fera trouver de l’eau vive à l’endroit où il ne la cherchait pas (Exode 15.22-27). Ce qui paraissait aride et amer deviendra précisément pour l’âme une source de joie et de force. « Qui est sage prendra garde à ces choses et comprendra les bontés de l’Éternel » Oui, soyons-en certains, toutes nos circonstances, celles qui sont pénibles comme celles qui sont agréables, sont dispensées par « Sa bonté qui est pour toujours. »
Les psaumes 103 à 107 forment un petit ensemble : Ils célèbrent de façon magnifique la puissance de Dieu en résurrection, la grâce qui pardonne et restaure. Le psaume 103 célèbre cette grâce et cette puissance dans la personne même du psalmiste. Il rappelle que tous ses péchés ont été pardonnés, et qu’il est conduit vers le royaume par la main sûre et tendre de son Père céleste. Le psaume 104 considère la Création à la même lumière. La providence de Dieu est au-dessus de tout, déjà présentement. Mais à la fin, la création connaîtra l’effet de Sa puissance en résurrection, et sera ainsi à nouveau, comme autrefois, l’objet des délices divines. Et si maintenant elle soupire et est en travail, elle sera alors affranchie. Les psaumes 105, 106 et 107 célèbrent la même chose à l’égard d’Israël. Le psaume 105 considère Israël, objet de la bénédiction de Dieu, jusqu’à ce qu’il soit amené en Canaan, et alors placé sous la loi; le psaume 106 constate la faillite de tout cela, Israël amenant la ruine et la mort sur lui-même; et ensuite le psaume 107 présente la grâce et la puissance de Dieu en résurrection, faisant sortir Israël de son état de mort pour lui manifester sa miséricorde et faire de ce peuple, mort mais revenu à la vie, perdu mais retrouvé, un monument de sa bonté.
Le psaume 106 se termine par le rappel du cri si souvent poussé par le peuple d’Israël aux jours de sa détresse, tout au long du livre des Juges. C’est le même cri que fait monter ensuite le psalmiste à cause de la détresse actuelle d’Israël. Puis, anticipant la clémence divine et la délivrance, il bénit le Dieu d’Israël. Le psaume 107 est la réponse de Dieu, accomplissant ces anticipations de la foi. Ce court recueil de psaumes constitue ainsi une suite harmonieuse au psaume 102, où retentissait le cri de Celui qui, suppliant d’être sauvé de la mort, fut exaucé, lui dont la délivrance, c’est-à-dire sa résurrection, est le gage glorieux de la résurrection pour tous ceux dont il est le Chef. Car « dans le Christ, tous seront rendus vivants ». Les membres de son corps mystique – l’Église – seront transformés en la conformité du corps de sa gloire, Israël et les nations revivront sur la terre, et la Création elle-même sera affranchie de la servitude de la corruption.
La Résurrection – ou la Rédemption – (car, dans le principe, elles ne font qu’un) est le grand dessein de Dieu dès le commencement. Sans la foi en la résurrection, la « puissance de Dieu » n’est pas connue (Matt. 22:29), et Dieu lui-même reste ignoré (1 Co 15:34). La Création ne fait que conduire à la connaissance de Dieu, elle n’en est que l’antichambre. Elle eut lieu en vue de la rédemption; et la rédemption n’est pas une pensée postérieure à la création. Car selon les conseils de Dieu avant la fondation du monde, tout devait être sur le terrain de la rédemption. C’est ce que nous montre l’ordonnance du Jubilé (Lév. 25). Et c’est ce que célèbre l’homme de Dieu, le pécheur pardonné et agréé, dans cette magnifique série de psaumes; comme nous l’avons dit, il se réjouit dans le déploiement à son égard, à l’égard de la création et à l’égard d’Israël, de cette puissance en rédemption ou en résurrection – l’admirant partout dans la scène glorieuse que son âme contemple.
Ayant ainsi considéré ces psaumes dans leur ensemble, nous les laissons à l’étude des saints; nous pensons pourtant qu’un examen attentif de chacun confirmerait cette impression générale. C’est un précieux sujet de méditation qu’ils offrent à l’entendement renouvelé. Car au psaume 103, un pauvre pécheur se tient en esprit devant l’autel d’or (c’est-à-dire dans la pleine assurance du salut), présentant l’encens de la louange; et de ce lieu béni, il repasse et anticipe tour à tour les actes passés et futurs du même Seigneur qui, dans toutes Ses œuvres et Ses voies, l’a ainsi béni, soit dans la création elle-même, soit au milieu de Son peuple. Et de fait, ce qui seul peut nous donner la capacité d’entrer dans l’intelligence des voies divines, c’est d’en connaître la puissance dans notre âme, comme c’est ici le cas. Car le croyant est une « sorte de prémices » (Jac 1). Il est déjà réconcilié, comme toutes choses le seront bientôt (Col 1). Dieu agit en grâce, ou en résurrection, et le pécheur qui jouit du pardon est par conséquent le seul à être pleinement le prophète de Dieu – le seul qui puisse pleinement jouir de lui ou proclamer ce qu’il est. « Connais Dieu, si tu veux goûter ses œuvres ».
Il est utile de répéter qu’une partie des psaumes 105 et 106 a été chantée lorsque l’arche fut amenée en Sion, en 1 Ch 16 : cet hymne de toute beauté emprunte ses paroles à plusieurs psaumes dont le psaume 96; car cette occasion représentait en type le temps de la joie future d’Israël; et ces psaumes sont des chants de louanges bien appropriés à ce temps. La résurrection – glorieuse lumière qui éclaire les voies et les conseils de Dieu, et témoignage éternel de son amour et de sa puissance – étant ainsi le thème de ce recueil, nous pouvons dire: « Qui est sage prendra garde à ces choses et comprendra les bontés de l’Éternel. »
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Célébrez le Seigneur libérateur :
· Actions de grâces, ordonnées
1 Ch 16.8 Louez l’Éternel, invoquez son nom! Faites connaître parmi les peuples ses hauts faits! Ep 5.20 rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus Christ, Col 3.17 Et quoi que vous fassiez, en parole ou en oeuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père. 1 Tim 4.4 Aussi trouvent-ils étrange que vous ne vous précipitiez pas avec eux dans le même débordement de débauche, et ils vous calomnient.
· Retour de la captivité
Esa 11.11 Dans ce même temps, le Seigneur étendra une seconde fois sa main, Pour racheter le reste de son peuple, Dispersé en Assyrie et en Égypte, A Pathros et en Éthiopie, A Élam, à Schinear et à Hamath, Et dans les îles de la mer. Jr 16.15 Mais on dira: L’Éternel est vivant, Lui qui a fait monter les enfants d’Israël du pays du septentrion Et de tous les pays où il les avait chassés! Je les ramènerai dans leur pays, Que j’avais donné à leurs pères. So 3.20 En ce temps-là, je vous ramènerai; En ce temps-là, je vous rassemblerai; Car je ferai de vous un sujet de gloire et de louange Parmi tous les peuples de la terre, Quand je ramènerai vos captifs sous vos yeux, Dit l’Éternel. Za 10.10 Je les ramènerai du pays d’Égypte, Et je les rassemblerai de l’Assyrie; Je les ferai venir au pays de Galaad et au Liban, Et l’espace ne leur suffira pas.
· Vent assujetti
Ps 148.8 Feu et grêle, neige et brouillards, Vents impétueux, qui exécutez ses ordres, Pr 30.4 Qui est monté aux cieux, et qui en est descendu? Qui a recueilli le vent dans ses mains? Qui a serré les eaux dans son vêtement? Qui a fait paraître les extrémités de la terre? Quel est son nom, et quel est le nom de son fils? Le sais-tu? Mc 4.39 S’étant réveillé, il menaça le vent, et dit à la mer: Silence! tais-toi! Et le vent cessa, et il y eut un grand calme.
· Postérité promise
Gn 15.5 Et après l’avoir conduit dehors, il dit: Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit: Telle sera ta postérité. Gn 26.24 L’Éternel lui apparut dans la nuit, et dit: Je suis le Dieu d’Abraham, ton père; ne crains point, car je suis avec toi; je te bénirai, et je multiplierai ta postérité, à cause d’Abraham, mon serviteur. Dt 7.13 Il t’aimera, il te bénira et te multipliera; il bénira le fruit de tes entrailles et le fruit de ton sol, ton blé, ton moût et ton huile, les portées de ton gros et de ton menu bétail, dans le pays qu’il a juré à tes pères de te donner. Rm 4.18 Espérant contre toute espérance, il crut, en sorte qu’il devint père d’un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit: Telle sera ta postérité.
De tout ce qui précède, nous notons que le Ps. 107 est une sorte d’introduction à tout ce qui suit : Il célèbre la bonté de Dieu « qui demeure à toujours », formule bénie de la foi en l’immuable miséricorde de l’Éternel dans tous les âges, depuis la manifestation de la grâce au temps de David. C’est à Israël restauré qu’il appartient particulièrement de chanter cette miséricorde. Le Psaume célèbre les deux parties de la délivrance dans laquelle la bonté de Dieu s’est manifestée envers ceux qui en ont été l’objet : Ils sont rachetés de la main de l’oppresseur ; ils sont rassemblés des pays du levant et du couchant, du nord et de la mer. Tel est le double caractère de la restauration d’Israël : sa délivrance dans le pays et son rassemblement d’entre les nations de tous côtés. Mais le sujet propre du Psaume est la bonté de l’Éternel. Il envisage les délivrances accordées, dans les circonstances les plus fâcheuses où la folie de l’homme l’a placé, en réponse à son cri de détresse, avec le désir que ceux qui ont fait de telles expériences célèbrent l’Éternel pour sa bonté et ses merveilles envers les fils des hommes. En Israël s’en trouve la manifestation complète. Le Psaume passe ensuite au châtiment qui atteint les Juifs dans le pays, après leur retour, mais il le fait suivre de la ruine complète de l’orgueil des hommes comme dernier résultat. L’Éternel verse le mépris sur les nobles et relève le pauvre de l’affliction, donnant les familles comme par troupeaux. Le grand résultat du gouvernement de Dieu est alors signalé : les hommes droits se réjouissent, toute iniquité a la bouche fermée. Alors quiconque est sage et prend garde à ces voies de Dieu, comprendra les bontés de l’Éternel. Il convient de remarquer comment la bonté de Dieu, rappelée ici, est manifestée exclusivement dans les choses temporelles ; elle n’en est pas moins sa bonté, qui est d’une grande douceur, mais ce fait nous montre très clairement quel est le terrain sur lequel ces enseignements nous placent. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ le fidèle loue l’Éternel qui l’a délivré de la mort.”
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.