Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Dt 28.1 et suivants. En effet, Ce chapitre fait le pendant de Lév. 26 lv 26.1-46. Ensemble ils constituent un double et solennel témoignage, avertissant Israël des conséquences de son obéissance ou de sa désobéissance (Job 33:14 jb 33.14-18). «Si tu écoutes… » (v. 1, 2, 13). Bien des fois déjà dans ce livre a retenti l’appel: «Écoute Israël!» Que chacun de nous mette son propre nom à la place de celui d’Israël et prête l’oreille aux commandements du Seigneur! «Parle, car ton serviteur écoute», répondra le jeune Samuel (1 Sam. 3:10 1s 3.1-10). Et Christ lui-même pourra dire par l’Esprit de prophétie: «Le Seigneur… réveille mon oreille pour que j’écoute comme ceux qu’on enseigne» (És. 50:4 es 50.4-9). À ce fait d’écouter la Parole, de la garder et de la mettre en pratique sera toujours liée la bénédiction du Seigneur (Apoc. 1:3 ap 1.1-3). Elle réjouira et enrichira nos âmes partout et continuellement, «à la ville ou dans les champs». Notre vie de famille et «tout ce à quoi nous mettrons la main» en porteront la marque (v. 8). Nous irons de victoire en victoire (v. 7). Enfin cette surabondance de prospérité spirituelle (v. 11) ne pourra pas passer inaperçue et son origine sera évidente à tous: elle vient du Seigneur auquel nous appartenons et dont le nom sera ainsi glorifié (v. 10).

D’ici, à la fin de ce long chapitre, l’Éternel énumère toutes les malédictions qui attendent Israël s’il n’écoute pas. Hélas! l’Écriture, ainsi que l’histoire de ce peuple, confirment qu’en effet «ils ont durci leurs oreilles» et que, comme conséquence, toutes ces épreuves leur sont arrivées. Quant à nous qui sommes sous la grâce, notre responsabilité est encore plus grande, c’est pourquoi il nous est dit: «Prenez garde que vous ne refusiez pas Celui qui parle» (Héb. 12:25 hb 12.25-29). Nous ne refuserions pas seulement des paroles, mais la Personne qui les a prononcées.

Alors, si nous sommes restés sourds à la voix de sa bonne Parole, il faut bien qu’il emploie un autre langage infiniment plus pénible et plus sévère: celui des épreuves. Tant que nous persisterons dans le chemin de notre volonté propre, nous rencontrerons nécessairement la volonté du Seigneur contre nous. Apprenons à la discerner derrière les instruments de sa discipline. Et que le Seigneur nous préserve d’avoir à faire toutes sortes de fâcheuses expériences avant de comprendre que nous ne pouvons pas être heureux loin de lui! Le fils de la parabole nous enseigne cette leçon sans que nous ayons besoin pour l’apprendre de le suivre dans «un pays éloigné» (Luc 15 lc 15.11-32).

«Les misères de ceux qui courent après un autre seront multipliées» (Ps. 16:4 ps 16.1-11). Ce verset (qui prophétiquement s’applique au culte de l’Antichrist), peut servir de titre aux v. 15 à 68 de notre chapitre. Celui qui parle au Ps. 16, c’est Christ qui, en contraste avec Israël, n’a jamais cessé de se confier en Dieu, de se proposer l’Éternel devant Lui. Aussi pouvait-il compter sur son Dieu pour être gardé, pour conserver son lot, pour ne pas être ébranlé (Ps. 16:1, 5, 8 ps 16.1-11). Jésus est notre modèle dans le chemin de la foi. Mais Dieu est obligé de nous montrer aussi l’exemple inverse et ses conséquences tragiques. L’effroyable menace du v. 53 s’est littéralement accomplie dans l’histoire d’Israël (2 Rois 6:29 2r 6.25-31). Quant à sa liberté, le peuple l’a pratiquement perdue depuis les jours de sa déportation à Babylone.

«Servez l’Éternel avec joie», invite le Ps. 100:2 ps 100.1-5. Précisément Israël n’a pas servi son Dieu «avec joie et de bon cœur» (v. 47), s’exposant ainsi à subir le joug de fer de ses ennemis. Moralement il en est toujours ainsi. En refusant de servir le Seigneur, nous nous replaçons pratiquement sous l’esclavage de Satan et du péché (Jean 8:34 j 8.31-36). Que Dieu nous apprenne à Le servir joyeusement, imitant Celui qui trouvait sa joie à faire Sa volonté! (Ps. 40:9 ps 40.7-11).

Car en commençant l’étude de cette partie si remarquable de notre Livre, le lecteur doit bien se rappeler qu’elle ne doit nullement être prise comme une suite du chapitre 27. Pour expliquer l’absence de bénédictions dans ce dernier, quelques commentateurs ont voulu les voir ici. Mais c’est une grande erreur, – erreur tout à fait fatale à l’intelligence de chacun de ces chapitres. Le fait est qu’ils sont entièrement distincts dans leur base, leur but et leur application pratique. Pour dire la chose en deux mots, le chapitre 27 est moral et personnel; le chapitre 28 est dispensationnel et national. Celui-là traite du grand principe fondamental de la condition morale de l’homme comme pécheur entièrement ruiné et incapable de rencontrer Dieu sur le terrain de la loi; celui-ci s’occupe d’Israël comme nation, sous le gouvernement de Dieu. En un mot, une soigneuse comparaison des deux chapitres fera saisir au lecteur leur complète différence. Quel rapport, par exemple, pourrait-on trouver entre les six bénédictions de notre chapitre et les douze malédictions du chapitre 27? Il n’y en a aucun; tandis qu’un enfant peut voir le lien moral qui existe entre les bénédictions et les malédictions du chapitre 28.

Citons un ou deux passages à l’appui de ce que nous avançons. «Et il arrivera que si tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel, ton Dieu, pour prendre garde à pratiquer tous ses commandements que je te commande aujourd’hui, l’Éternel, ton Dieu, te mettra très haut au-dessus de toutes les nations de la terre; et toutes ces bénédictions viendront sur toi et t’atteindront, si tu écoutes la voix de l’Éternel, ton Dieu. Tu seras béni dans la ville, et tu seras béni dans les champs. Le fruit de ton ventre sera béni, et le fruit de ta terre, et le fruit de tes bêtes, les portées de ton gros bétail, et l’accroissement de ton menu bétail; ta corbeille sera bénie, et ta huche. Tu seras béni en entrant, et tu seras béni en sortant» (vers. 1-6). N’est-il pas parfaitement clair que ce ne sont pas là les bénédictions prononcées par les six tribus sur le mont de Garizim? Ce qui nous est présenté ici, c’est la dignité nationale d’Israël, sa prospérité et sa gloire fondées sur l’observation diligente de tous les commandements placés devant lui dans ce livre.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Promesses de bonheur et menaces de malheur :

-Gn 3.8  Alors ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l’homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin.

-1 Rois 19.12 Et après le tremblement de terre, un feu: l’Éternel n’était pas dans le feu. Et après le feu, un murmure doux et léger.

-Ez 43.2 Et voici, la gloire du Dieu d’Israël s’avançait de l’orient. Sa voix était pareille au bruit des grandes eaux, et la terre resplendissait de sa gloire.

-Jn 12.28-29 Père, glorifie ton nom! Et une voix vint du ciel: Je l’ai glorifié, et je le glorifierai encore. 29 La foule qui était là, et qui avait entendu, disait que c’était un tonnerre. D’autres disaient: Un ange lui a parlé.

De tout ce qui précède nous notons que le dessein éternel de Dieu était qu’Israël fût au-dessus de toutes les nations. Et ce dessein s’accomplira certainement, bien qu’Israël, dans le passé, ait manqué honteusement à cette parfaite obéissance qui devait former la base de sa gloire et de sa prééminence comme nation. Ce n’est pas que nous devions nous attendre à des résultats aussi prompts, aussi frappants et aussi magnifiques, que dans les cas que nous avons mentionnés. Ce que nous avons à retenir dans nos cœurs, c’est le fait que, quel que soit l’état de ce qui porte le nom de peuple de Dieu à une époque donnée, le privilège de tout homme de Dieu individuellement est de suivre le sentier étroit, et de recueillir les précieux fruits d’une simple obéissance à la parole de Dieu et aux commandements de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. C’est là, nous en sommes persuadés, une vérité essentielle pour nos jours. Puissions-nous tous en éprouver la sainte puissance! Nous sommes dans un danger imminent, vu l’état général des choses, d’abaisser le niveau du dévouement personnel. Ce serait une erreur fatale, une suggestion positive de l’ennemi de Christ et de sa cause. Si Mardochée, Shadrac, Méshac, Abed-Nego et Daniel avaient agi de cette manière, quel en aurait été le résultat? Prenons-y garde, bien-aimés. Ayons toujours présent à l’esprit que notre grande affaire est d’obéir et de laisser les résultats à Dieu. Il se peut qu’il trouve bon d’accorder à ses serviteurs de voir de grands résultats, comme aussi de les laisser attendre le grand jour à venir, où il n’y aura aucun danger que nous soyons enflés d’orgueil en voyant les quelques fruits de notre témoignage. Quoiqu’il en soit, notre devoir clair et simple est de suivre le sentier lumineux et rempli de bénédictions, qui nous est tracé par les commandements de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. Que Dieu nous en rende capables par la grâce de son Saint Esprit! Puissions-nous demeurer attachés de tout notre cœur à la vérité de Dieu, sans nous soucier de l’opinion des hommes qui nous accuseront peut-être d’étroitesse, de bigoterie ou d’intolérance. Nous n’avons qu’à suivre le Seigneur! Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Rappel des grandes actions de l’Éternel ». Dt 29

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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