Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Nb 7.1 et suivants. En effet, ce long chapitre est consacré aux offrandes des douze princes. Les premières: six chariots et douze bœufs destinés aux Lévites nous parlent de l’aide pratique que nous pouvons apporter aux serviteurs du Seigneur pour faciliter leur ministère: hospitalité, déplacement, etc… À plusieurs reprises, par exemple, il est question dans les épîtres d’aider les serviteurs de Dieu à voyager (Rom 15.22-27; 1 Co 16.5-12; 3 Jean 1.5-7). Ces offrandes remises aux Lévites « à chacun en fonction de son service » (v.5), rappellent que le Seigneur fournit toujours aux siens les moyens d’accomplir la tâche qu’il leur a confiée. Puis viennent les offrandes pour la dédicace de l’autel. Servir les frères, les aider matériellement n’est pas tout. Ces plats, bassins, coupes, remplis jusqu’aux bords de ce qui parle des perfections et du parfum excellent de Christ, correspondent au culte des vrais adorateurs. Les divers sacrifices en font aussi partie et évoquent les aspects variés de l’œuvre de la croix. Mais pourquoi Dieu consacre-t-il tant de place à ces offrandes, alors que tout pouvait être résumé par un seul paragraphe? Comprenons-le: il donne sa pleine valeur à ce qu’apporte chacun et n’omet rien de ce qui est fait pour Lui.
Le v. 89 nous livre le secret de « Moïse, homme de Dieu » (Ps 90.1-2). C’est la prière. Considérons-le sous le poids des responsabilités qui l’accablent, harcelé par les murmures du peuple, se retirant dans l’ombre et le silence du sanctuaire pour s’entretenir avec son Dieu. Il écoutait « la Voix » et ensuite, « il Lui parlait ». Et pensons à Jésus qui, longtemps avant l’aube ou le soir venu, après les fatigues de la journée, se retirait seul à l’écart pour prier (Marc 1.35-39; Mc 6.45-46). Voici la plus longue division de tout le livre des Nombres. Elle contient un exposé détaillé des noms des douze princes de la congrégation et de leurs offrandes respectives, à l’occasion de l’érection du tabernacle.
« Et il arriva, le jour où Moïse eut achevé de dresser le tabernacle, et qu’il l’eut oint et sanctifié avec tous ses ustensiles, et l’autel avec tous ses ustensiles, et qu’il les eut oints et sanctifiés, que les princes d’Israël, chefs de leurs maisons de pères, princes des tribus, qui avaient été préposés sur ceux qui furent dénombrés, présentèrent leur offrande. Ils amenèrent leur offrande devant l’Éternel: six chariots couverts et douze bœufs, un chariot pour deux princes, et un bœuf pour un prince; et ils les présentèrent devant le tabernacle. Et l’Éternel parla à Moïse, disant: Prends d’eux ces choses, et elles seront employées au service de la tente d’assignation, et tu les donneras aux Lévites, à chacun en proportion de son service, Et Moïse prit les chariots et les bœufs, et les donna aux Lévites. Il donna deux chariots et quatre bœufs aux fils de Guershon, en proportion de leur service; et il donna quatre chariots et huit bœufs aux fils de Merari, en proportion de leur service, – sous la main d’Ithamar, fils d’Aaron, le sacrificateur: Et il n’en donna pas aux fils de Kehath, car le service du lieu saint leur appartenait ils portaient sur l’épaule » (vv.1-9).
Nous avons fait observer, dans notre étude en Nombres 3 et 4, que les fils de Kehath avaient le privilège de porter tout ce qui était le plus précieux parmi les instruments et les meubles du sanctuaire. Voilà pourquoi ils ne recevaient aucune offrande des chefs. C’était leur service élevé et saint de porter sur leurs épaules et de ne pas employer des chariots et des bœufs. Plus nous examinerons attentivement les objets qui étaient remis à la charge et à la garde des Kehathites, plus nous verrons qu’ils présentent en type les manifestations les plus profondes et les plus complètes de Dieu en Christ. Les Guershonites et les Merarites, au contraire, avaient affaire avec des choses qui étaient plus extérieures. Leur ouvrage était plus pénible et plus hasardeux, et par conséquent ils étaient pourvus des ressources nécessaires que la libéralité des principaux mettait à leur disposition. Le Kehathite n’avait pas besoin du secours d’un chariot ou d’un bœuf dans son service supérieur. C’est son épaule qui devait porter le précieux fardeau mystique.
« Et les princes présentèrent leur offrande pour la dédicace de l’autel, le jour où il fut oint: les princes présentèrent leur offrande devant l’autel. Et l’Éternel dit à Moïse: Ils présenteront, un prince un jour, et un prince l’autre jour, leur offrande pour la dédicace de l’autel » (vv.10-11). Car les pensées de Dieu ne sont pas nos pensées, et ses voies ne sont pas nos voies. Il voulait, Lui, une liste complète et des plus détaillées des principaux, donnant le nom de chacun d’eux, ainsi que celui de la tribu qu’il représentait, et indiquant les offrandes qu’il avait apportées au sanctuaire de Dieu; de là vient ce long chapitre de quatre-vingt-neuf versets. Chaque nom y brille dans son caractère distinctif. Chaque offrande est minutieusement décrite et dûment estimée. Les noms et les offrandes ne sont pas confusément mêlés. Cela ne répondrait pas au caractère de notre Dieu; et il ne saurait agir ou parler que selon son essence dans tout ce qu’il fait ou dit.
L’homme peut passer rapidement ou avec insouciance sur les dons et les offrandes; mais Dieu ne le peut, ne le fait et ne le veut jamais. Il se plaît à rappeler chaque petit service, chaque petit don affectueux. Il n’oublie jamais les plus petites choses; et non seulement il ne les oublie pas Lui-même, mais il prend un soin particulier à ce qu’un nombre infini d’individus puissent les connaître. Combien peu ces douze principaux s’imaginaient que leurs offrandes et leurs noms seraient transmis d’âge en âge pour être lus par des générations sans nombre! Cependant il en fut ainsi, car Dieu le voulait ainsi. Il entrera dans ce qui pourrait nous sembler un détail fatigant, même dans ce que l’homme pourrait appeler de la tautologie, plutôt que d’omettre le nom d’un seul de ses serviteurs ou une seule particularité de leur œuvre.
Ainsi, dans le chapitre que nous avons sous les yeux, « chacun des principaux » avait son jour fixé pour présenter son offrande, et sa place assignée dans l’éternelle page inspirée, où la liste la plus complète de ses dons est inscrite par le Saint Esprit. C’est vraiment divin. Et ne pouvons-nous pas dire que ce septième chapitre des Nombres est une page spécimen du livre de l’éternité, dans lequel le doigt de Dieu a gravé les noms de ses serviteurs et la liste de leurs œuvres! Nous le croyons; et si le lecteur veut ouvrir le chapitre 23 du second livre de Samuel, et le chapitre 16 de l’épître aux Romains, il trouvera deux pages analogues. Dans la première, nous avons les noms et les faits des hommes illustres de David; dans la seconde, les noms et les actes des amis de Paul à Home. Dans les deux chapitres, nous avons, nous en sommes persuadés, une illustration de ce qui est vrai de tous les saints de Dieu et des serviteurs de Christ, du premier au dernier. Chacun a sa place spéciale dans le rôle, chacun a sa place dans le cœur du Maître, et tous seront manifestés bientôt. Parmi les vaillants hommes de David, nous avons « les trois premiers » – « les trois » – et « les trente ». Nul « des trente » n’obtint jamais une place parmi « les trois »; et nul « des trois » n’égale les « trois premiers ».
Non seulement chaque nom, mais chaque acte est fidèlement inscrit; et ce qui constitue l’acte, et la manière dont il est accompli, nous sont rapportés de la manière la plus précise. Nous avons le nom de l’homme, ce qu’il fit, et comment il le fit. Tout est enregistré avec une exactitude et un soin particuliers par la plume infaillible et impartiale du Saint Esprit. Il en est de même encore, quand nous nous arrêtons à cette remarquable page du chapitre 16 aux Romains. Nous avons là tout ce qui concerne Phœbé, ce qu’elle était, ce qu’elle faisait, et quelle était la base solide sur laquelle reposaient ses droits à la sympathie et à l’assistance de l’assemblée à Rome. Puis viennent Prisca et Aquilas – la femme est nommée la première; nous voyons comment ils avaient hasardé leur propre cou pour la vie de l’apôtre, et avaient mérité ses remerciements et ceux des assemblées des nations. Immédiatement après nous avons le « bien-aimé » Épaïnète; et « Marie qui » non seulement « a travaillé », mais « a beaucoup travaillé » pour l’apôtre. Ce n’aurait pas été parler selon la pensée de l’Esprit ou le cœur de Christ que de dire simplement qu’Épaïnète était « aimé » ou que Marie avait « travaillé ». Non, ces petits mots « bien » et « beaucoup » étaient nécessaires pour exprimer l’état exact de chacun. Mais nous ne devons pas nous étendre là-dessus, et nous appellerons seulement l’attention du lecteur sur le verset 12.
Pourquoi l’écrivain inspiré ne place-t-il pas « Tryphène, Tryphose, et Persis la bien-aimée » sous un seul chef? Pourquoi ne leur assigne-t-il pas une seule et même position? La raison en est extrêmement belle; c’est parce qu’il ne pouvait dire que ceci des deux premières, qu’elles avaient « travaillé dans le Seigneur », tandis qu’il était juste d’ajouter pour la dernière, qu’elle « avait beaucoup travaillé dans le Seigneur ». Est-il rien de plus distinctif? C’est encore une fois « les trois » – « les trois premiers » et « les trente ». Ce n’est pas un mélange confus de noms et de services; pas de précipitation, pas d’inexactitude. On nous dit ce que chacun était et ce qu’il faisait.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Les chars offerts pour le sanctuaire :
- Autel des holocaustes
Ex 27.1 Tu feras l’autel de bois d’acacia; sa longueur sera de cinq coudées, et sa largeur de cinq coudées. L’autel sera carré, et sa hauteur sera de trois coudées. Ex 29.36 Tu offriras chaque jour un taureau en sacrifice pour le péché, pour l’expiation; tu purifieras l’autel par cette expiation, et tu l’oindras pour le sanctifier. Ex 38.1 Il fit l’autel des holocaustes de bois d’acacia; sa longueur était de cinq coudées, et sa largeur de cinq coudées; il était carré, et sa hauteur était de trois coudées. Ex 40.6 Tu placeras l’autel des holocaustes devant l’entrée du tabernacle, de la tente d’assignation.
Onction d’objets mis à part pour des usages sacrés
Ex 29.36 Tu offriras chaque jour un taureau en sacrifice pour le péché, pour l’expiation; tu purifieras l’autel par cette expiation, et tu l’oindras pour le sanctifier. Ex 30.26 Tu en oindras la tente d’assignation et l’arche du témoignage, Ex 40.10 Tu oindras l’autel des holocaustes et tous ses ustensiles, et tu sanctifieras l’autel; et l’autel sera très saint. Lv 8.11 Il en fit sept fois l’aspersion sur l’autel, et il oignit l’autel et tous ses ustensiles, et la cuve avec sa base, afin de les sanctifier.
- Dons faits à Dieu
Ex 25.2 Parle aux enfants d’Israël. Qu’ils m’apportent une offrande; vous la recevrez pour moi de tout homme qui la fera de bon coeur. Nb 31.50 Nous apportons, comme offrande à l’Éternel, chacun les objets d’or que nous avons trouvés, chaînettes, bracelets, anneaux, pendants d’oreilles, et colliers, afin de faire pour nos personnes l’expiation devant l’Éternel. 2 S 8.10-11 et il envoya Joram, son fils, vers le roi David, pour le saluer, et pour le féliciter d’avoir attaqué Hadadézer et de l’avoir battu. Car Thoï était en guerre avec Hadadézer. Joram apporta des vases d’argent, des vases d’or, et des vases d’airain. 11 Le roi David les consacra à l’Éternel, comme il avait déjà consacré l’argent et l’or pris sur toutes les nations qu’il avait vaincues, 1 Ch 29.9 Le peuple se réjouit de leurs offrandes volontaires, car c’était avec un coeur bien disposé qu’ils les faisaient à l’Éternel; et le roi David en eut aussi une grande joie.
- Offrandes de culpabilité
Ex 29.14 Mais tu brûleras au feu hors du camp la chair du taureau, sa peau et ses excréments: c’est un sacrifice pour le péché. Ex 30.10 Une fois chaque année, Aaron fera des expiations sur les cornes de l’autel; avec le sang de la victime expiatoire, il y sera fait des expiations une fois chaque année parmi vos descendants. Ce sera une chose très sainte devant l’Éternel. Lv 4.3 Si c’est le sacrificateur ayant reçu l’onction qui a péché et a rendu par là le peuple coupable, il offrira à l’Éternel, pour le péché qu’il a commis, un jeune taureau sans défaut, en sacrifice d’expiation. Lv 6.18 (6:18) Parle à Aaron et à ses fils, et dis: Voici la loi du sacrifice d’expiation. C’est dans le lieu où l’on égorge l’holocauste que sera égorgée devant l’Éternel la victime pour le sacrifice d’expiation: c’est une chose très sainte.
De tout ce qui précède, nous notons que chacun a sa place et reçoit sa propre récompense de louange. Et ceci, qu’on le remarque, est une page spécimen du livre de l’éternité. Que c’est solennel! et toutefois que c’est encourageant! Il n’est pas un seul acte de service que nous rendons à notre Seigneur, qui ne soit couché par écrit dans son livre; et non seulement la substance de l’acte, mais aussi la manière dont il est fait, car Dieu apprécie la manière aussi bien que nous. Il aime celui qui donne joyeusement et celui qui travaille de bon cœur, parce que c’est précisément ainsi qu’il agit Lui-même. Il était agréable à son cœur de voir l’élan de libéralité des représentants des douze tribus se répandre autour de son sanctuaire. Il était agréable à son cœur de signaler les actes des vaillants hommes de David, au jour de sa réjection; et de relever le dévouement des Prisca, des Aquilas et des Phœbé, dans une époque plus récente. Nous pouvons ajouter qu’il est agréable à son cœur, dans ces jours de tiédeur et d’inerte profession, de voir çà et là un cœur qui aime vraiment Christ, et un ouvrier dévoué dans sa vigne. Que l’Esprit de Dieu excite nos cœurs à un plus entier dévouement! Que l’amour de Christ nous étreigne de plus en plus, de telle sorte que nous vivions, non pas pour nous-mêmes, mais pour Lui qui nous a aimés et qui nous a lavés de nos odieux péchés dans son sang précieux et nous a faits tout ce que nous sommes, et ce que nous avons l’espérance d’être bientôt. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Arrangement des lampes et du chandelier. » Nb 8
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.