Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 103.1 et suivants. En effet, comme David, invitons notre âme à bénir Dieu et à discerner ses innombrables bienfaits. Hélas! nous sommes portés à tenir à jour la liste de tout ce qui nous manque, plutôt que celle des bienfaits reçus. Combien nous sommes ingrats et inconséquents! Ne nous arrive-t-il jamais par exemple, au moment du repas, de nous plaindre de la nourriture… pour laquelle nous venons, l’instant d’avant, de rendre grâces au Seigneur? Par-dessus tous ses dons, nos âmes ont de quoi remercier Dieu continuellement pour le pardon de nos péchés (verset 3). S’Il nous avait rendu selon ce que ceux-ci méritaient, un châtiment éternel aurait été notre part (verset 10). Mais maintenant Il a éloigné ces péchés jusqu’à l’infini (verset 12), Il les a jetés derrière son dos (Ésaïe 38.15-19), blanchis comme la neige (Ésaïe 1.16-20), dissipés comme un nuage (Ésaïe 44.21-23), jetés dans les profondeurs de la mer (Michée 7.18-20), et Il ne s’en souviendra

plus jamais (Ésaïe 43:25 ; Hébreux 10.16-17). Envers «ceux qui le craignent », la bonté de Dieu est sans limite (versets 11, 13, 17; Ésaïe 55:7-9). Le craindre ne signifie donc plus redouter Sa colère. C’est la disposition d’esprit de ceux qui ont appris à connaître Sa compassion et Sa miséricorde (verset 8; Ps 130.1-4) et y puisent toujours de nouvelles raisons de Le bénir.

Car les psaumes 103-106 forment un autre petit recueil. Cela ressort de leur contenu; et le fait que seul le premier de ces psaumes porte une suscription le confirme : Ils célèbrent de manière magnifique la puissance de Dieu en résurrection, la grâce qui pardonne et restaure. Le psaume 103 célèbre cette grâce et cette puissance dans la personne même du psalmiste. Il rappelle que tous ses péchés ont été pardonnés, et qu’il est conduit vers le royaume par la main sûre et tendre de son Père céleste. Le psaume 104 considère la Création à la même lumière. La providence de Dieu est au-dessus de tout, déjà présentement. Mais à la fin, la création connaîtra l’effet de Sa puissance en résurrection, et sera ainsi à nouveau, comme autrefois, l’objet des délices divines. Et si maintenant elle soupire et est en travail, elle sera alors affranchie. Les psaumes 105, 106 et 107 célèbrent la même chose à l’égard d’Israël. Le psaume 105 considère Israël, objet de la bénédiction de Dieu, jusqu’à ce qu’il soit amené en Canaan, et alors placé sous la loi; le psaume 106 constate la faillite de tout cela, Israël amenant la ruine et la mort sur lui-même; et ensuite le psaume 107 présente la grâce et la puissance de Dieu en résurrection, faisant sortir Israël de son état de mort pour lui manifester sa miséricorde et faire de ce peuple, mort mais revenu à la vie, perdu mais retrouvé, un monument de sa bonté.

Il est vrai qu’il y aura des rangs différents et des gloires différentes, mais tout sera sur la base de la résurrection, c’est-à-dire de la nouvelle création. Lorsque Jésus prêchait, il guérissait aussi. Il en était de même des apôtres et des disciples qu’il envoyait. Infirmités et maladies disparaissaient de lieu en lieu sur son chemin, et la voix reconnaissante de la santé recouvrée s’entendait dans les villages et les villes d’Israël. Comme autrefois quand il conduisait son peuple hors d’Égypte, il était « l’Éternel qui te guérit » (Exode 15:26). Lui-même les conduisait. Pendant quarante ans leurs pieds n’enflèrent pas – la force de Caleb avait la même vigueur et la même fraîcheur que lorsqu’il s’était mis en route – témoignage de ce qui aurait été la part de toute la congrégation, s’ils avaient été obéissants. De même, lorsque viendra le règne, le boiteux sautera comme le cerf, et la langue du muet chantera de joie. Telles seront de nouveau les œuvres du Fils de David (Ésaïe 35; Matt. 12). Alors commencera la fête des tabernacles pour le peuple terrestre, qui jouira du bonheur et de la santé dans ses habitations (après sa longue lèpre, sa chair redeviendra comme la chair d’un jeune garçon); et dans la sphère plus élevée des lieux célestes, les fils de la résurrection resplendiront dans des corps spirituels, des corps de gloire, selon l’opération de ce pouvoir de Christ de s’assujettir même toutes choses.

En effet, la Résurrection – ou la Rédemption – (car, dans le principe, elles ne font qu’un) est le grand dessein de Dieu dès le commencement. Sans la foi en la résurrection, la « puissance de Dieu » n’est pas connue (Matt. 22:29), et Dieu lui-même reste ignoré (1 Cor. 15:34). La Création ne fait que conduire à la connaissance de Dieu, elle n’en est que l’antichambre; Elle eut lieu en vue de la rédemption; et la rédemption n’est pas une pensée postérieure à la création. Car selon les conseils de Dieu avant la fondation du monde, tout devait être sur le terrain de la rédemption. C’est ce que nous montre l’ordonnance du Jubilé (Lév. 25). Et c’est ce que célèbre l’homme de Dieu, le pécheur pardonné et agréé, dans cette magnifique série de psaumes; comme nous l’avons dit, il se réjouit dans le déploiement à son égard, à l’égard de la création et à l’égard d’Israël, de cette puissance en rédemption ou en résurrection – l’admirant partout dans la scène glorieuse que son âme contemple. Car le but de l’Esprit dans ces psaumes étant moral, non historique – savoir établir la justice de l’Éternel dans ses voies envers Israël, et la culpabilité de la conduite d’Israël envers l’Éternel – le psalmiste, dans les Ps. 104 et 106, ne rapporte pas les événements auxquels il se réfère dans leur ordre strict. Par exemple, il mentionne la plaie des ténèbres avant celle des mouches, et il parle de la rébellion de Coré avant de parler du veau d’or. C’est bien naturel, et nous ferions sans doute ainsi si nous poursuivions, comme ici le psalmiste un but moral et non pas historique dans la relation des faits.

Ayant ainsi considéré ces psaumes dans leur ensemble, nous les laissons à l’étude des saints; nous pensons pourtant qu’un examen attentif de chacun confirmerait cette impression générale : C’est un précieux sujet de méditation qu’ils offrent à l’entendement renouvelé. Au psaume 103, un pauvre pécheur se tient en esprit devant l’autel d’or (c’est-à-dire dans la pleine assurance du salut), présentant l’encens de la louange; et de ce lieu béni, il repasse et anticipe tour à tour les actes passés et futurs du même Seigneur qui, dans toutes Ses œuvres et Ses voies, l’a ainsi béni, soit dans la création elle-même, soit au milieu de Son peuple. Et de fait, ce qui seul peut nous donner la capacité d’entrer dans l’intelligence des voies divines, c’est d’en connaître la puissance dans notre âme, comme c’est ici le cas. Car le croyant est une « sorte de prémices » (Jacques 1). Il est déjà réconcilié, comme toutes choses le seront bientôt (Col. 1). Dieu agit en grâce, ou en résurrection, et le pécheur qui jouit du pardon est par conséquent le seul à être pleinement le prophète de Dieu – le seul qui puisse pleinement jouir de lui ou proclamer ce qu’il est. « Connais Dieu, si tu veux goûter ses œuvres ». Il est utile de répéter qu’une partie des psaumes 105 et 106 a été chantée lorsque l’arche fut amenée en Sion, en 1 Chr. 16; cet hymne de toute beauté emprunte ses paroles à plusieurs psaumes dont le psaume 96. Car cette occasion représentait en type le temps de la joie future d’Israël; et ces psaumes sont des chants de louanges bien appropriés à ce temps.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Bénis le Seigneur :

·         Bénédictions temporelles et spirituelles, promises

Ex 23.25 Vous servirez l’Éternel, votre Dieu, et il bénira votre pain et vos eaux, et j’éloignerai la maladie du milieu de toi. Ps 81.17 Je le nourrirais du meilleur froment, Et je le rassasierais du miel du rocher. Mt 6.33 Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Lc 18.30 ne reçoive beaucoup plus dans ce siècle-ci, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle.

·         Glorifier Dieu, le devoir de

-Par la louange Ps 22.24 Vous qui craignez l’Éternel, louez-le! Vous tous, postérité de Jacob, glorifiez-le! Tremblez devant lui, vous tous, postérité d’Israël!

-Par les bonnes œuvres Mt 5.16 Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes oeuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.

-En portant du fruit Jn 15.8 Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples.

-Par l’unité spirituelle Rm 15.6 afin que tous ensemble, d’une seule bouche, vous glorifiiez le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ.

-Par une entière consécration 1 Co 6.20 Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu.

·         Justice divine

Dt 32.4  Il est le rocher; ses oeuvres sont parfaites, Car toutes ses voies sont justes; C’est un Dieu fidèle et sans iniquité, Il est juste et droit. Ps 103.6 L’Éternel fait justice, Il fait droit à tous les opprimés. Pr 16.11 Le poids et la balance justes sont à l’Éternel; Tous les poids du sac sont son ouvrage. Jn 5.30 Je ne puis rien faire de moi-même: selon que j’entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Rm 2.2 Nous savons, en effet, que le jugement de Dieu contre ceux qui commettent de telles choses est selon la vérité.

·         Œuvres de Dieu, merveilleuses, références générales

Ps 19.2 Les cieux racontent la gloire de Dieu, Et l’étendue manifeste l’oeuvre de ses mains. Ps 111.4 Il a laissé la mémoire de ses prodiges, L’Éternel est miséricordieux et compatissant. Ps 139.14 Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes oeuvres sont admirables, Et mon âme le reconnaît bien. Ap 15.3 Et ils chantent le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l’agneau, en disant: Tes oeuvres sont grandes et admirables, Seigneur Dieu tout puissant! Tes voies sont justes et véritables, roi des nations!

De tout ce qui précède, nous notons que la résurrection – glorieuse lumière qui éclaire les voies et les conseils de Dieu, et témoignage éternel de son amour et de sa puissance – étant ainsi le thème de ce recueil, nous pouvons dire: « Qui est sage prendra garde à ces choses et comprendra les bontés de l’Éternel ». Car c’est l’Esprit de Christ qui conduit les louanges que nous y trouvons, et sa louange commencera par l’Éternel dans la grande congrégation ; mais c’est au nom d’Israël que le Psaume s’énonce. Israël possède le pardon et la miséricorde par les tendres compassions de l’Éternel. Pour ce qui est de l’homme, ses jours sont comme l’herbe ; le peuple aussi a été comme l’herbe et desséché (Esa 40.6-8]), mais la bonté de l’Éternel est de tout temps et à toujours sur ceux qui le craignent, sur ceux qui lui obéissent. Ainsi tout est attribué à la grâce, – en même temps qu’à la fidélité – selon la nature même et le nom de l’Éternel ; mais c’est pour ceux qui obéissent, pour le résidu fidèle. Maintenant l’Éternel les reconnaît avec amour et de tendres compassions ; tous leurs péchés sont entièrement éloignés d’eux ; le trône de l’Éternel est préparé dans les cieux : seul moyen d’assurer la bénédiction ! Maintenant son royaume a domination sur tout. Il ne s’agit pas seulement des droits de l’Éternel, mais son règne est établi de fait. Ce Psaume est le chant de louange d’Israël à la suite de l’intervention de l’Éternel, dont ont parlé les Psaumes précédents. Matthieu 9:1-6 signale Jésus comme l’Éternel qui maintenant, à la fin, guérit tout Israël, selon le verset 3 de notre Psaume. Plus nous apprenons à connaître à fond l’Écriture, plus la vérité que, tout en étant Fils de l’homme, Christ est le Jéhovah de l’Ancien Testament, apparaît claire et nette. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ le rappel de la fidélité de l’Éternel envers les patriarches et Israël.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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