Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Rm 5.1-2 et suivants. En effet, acquitté, justifié, le croyant laisse éclater sa joie. La paix avec Dieu est désormais sa part inestimable. Il est réconcilié avec le souverain Juge et cela par l’acte même qui aurait dû à tout jamais attirer Sa colère: «la mort de Son Fils». En vérité, l’amour de Dieu ne ressemble à aucun autre. C’est bien «son amour à Lui», dont tous les motifs sont en Lui-même. Il a aimé de pauvres êtres qui n’avaient rien d’aimable, avant qu’ils fassent le moindre pas vers Lui, lorsqu’ils étaient encore sans force, méchants, pécheurs et ennemis(1 Jean 4.9-19). Or c’est cet amour-là qui est maintenant versé dans notre cœur.

En face du monde qui se glorifie d’avantages présents et passagers, le croyant, loin d’être honteux, peut se prévaloir de son avenir extraordinaire: la gloire de Dieu. Qui plus est, il est capable de trouver de la joie dans ses afflictions présentes. Car elles produisent des fruits précieux qui rendent son espérance d’autant plus vive et plus fervente. «Et non seulement cela…»: nous avons le droit de nous glorifier dans les dons, mais avant tout dans Celui qui nous les dispense: Dieu Lui-même, devenu notre Dieu par notre Seigneur Jésus Christ.

Pour un croyant converti sur son lit de mort, l’épître aurait pu se terminer avec le v. 11. La question de ses péchés a été réglée; il est propre pour la gloire de Dieu. Mais pour celui qui continue à vivre sur la terre, un problème douloureux se pose désormais: il a encore en lui l’ancienne nature, «le péché», qui n’est capable de produire que des fruits corrompus. Risque-t-il donc de perdre son salut? De Rm 5.12 à Rm 8, nous apprenons comment Dieu y a pourvu: Il a condamné non seulement les actes, mais aussi la volonté mauvaise qui en est la cause, le «vieil homme» (Rm 6.1-14), strictement conforme à Adam notre ancêtre. Imaginons qu’un imprimeur peu consciencieux, en composant le cliché d’un livre, ait laissé passer de graves erreurs qui faussent complètement la pensée de l’auteur. Ces fautes se reproduiront lors du tirage autant de fois qu’il y aura d’exemplaires. La plus belle reliure n’y changera rien. Pour avoir un texte fidèle, l’écrivain devra faire procéder à une nouvelle édition à partir d’un autre cliché. Le premier Adam est comme ce mauvais cliché. Autant d’hommes, autant de pécheurs! Mais Dieu n’a pas cherché à améliorer la race adamique. Il a suscité un nouvel homme, Christ, et nous a donné sa vie.

Ainsi, comme conclusion triomphante de ce qui vient d’être dit, ce chapitre commence par ces mots: «Ayant donc été justifiés sur le principe de la foi». Il n’y a plus ni doute, ni question; la justification de celui qui croit au Sauveur mort et ressuscité est une chose accomplie, une réalité actuelle: celui qui croit en Jésus Christ est justifié; sa dette est payée, et il est en Christ ressuscité, dans une condition toute nouvelle devant Dieu. La résurrection de Christ est la preuve évidente et éternelle que Dieu a accepté l’œuvre de la croix comme ayant expié nos péchés à son entière satisfaction. Tel est le fondement inébranlable sur lequel le Dieu juste peut se reposer et justifier quiconque est de la foi de Jésus.

Nous avons à peine besoin d’insister sur le fait que nous n’avons contribué en rien à cette justification et que nous ne le pouvions pas; la seule part que nous y avons eue ce sont nos péchés, qui ont coûté à notre Seigneur et Sauveur les souffrances indicibles de la croix et l’abandon de Dieu. Que pourrait ajouter à l’œuvre de notre salut notre foi, ou même la reconnaissance la plus profonde ou le service le plus dévoué après notre conversion? Dieu soit loué! l’œuvre a été accomplie entièrement par Jésus Christ, notre Seigneur; et non seulement elle est accomplie, mais elle est reconnue par le Dieu saint comme pleinement suffisante. Celui qui, pour l’opérer, a dû descendre dans le tombeau, est ressuscité d’entre les morts et est assis maintenant à la droite de Dieu, couronné de gloire et d’honneur. Par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés (Héb 10.14). S’il n’en était pas ainsi, nous ne pourrions jamais être sauvés: Christ, en effet, ne peut pas mourir une seconde fois, et nous savons que, sans effusion de sang, il n’y a pas de rémission. C’est pourquoi, ou bien l’œuvre a été achevée, ou bien notre part est un désespoir irrémédiable.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

  • Péché universel

Gn 6.5  L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur coeur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. 1 Rois 8.46 Quand ils pécheront contre toi, car il n’y a point d’homme qui ne pèche, quand tu seras irrité contre eux et que tu les livreras à l’ennemi, qui les emmènera captifs dans un pays ennemi, lointain ou rapproché; Ps 53.4 Tous sont égarés, tous sont pervertis; Il n’en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul. Pr 20.9 Qui dira: J’ai purifié mon coeur, Je suis net de mon péché? Es 64.5 Nous sommes tous comme des impurs, Et toute notre justice est comme un vêtement souillé; Nous sommes tous flétris comme une feuille, Et nos crimes nous emportent comme le vent. Rm 3.23 Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; 1 Jn 1.8 Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. 1 Jn 5.19 Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du malin.

  • Châtiment du péché, mort physique ou spirituelle

Gn 2.17  mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. Gn 3.19 C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. 1 Ch 10.13 Saül mourut, parce qu’il se rendit coupable d’infidélité envers l’Éternel, dont il n’observa point la parole, et parce qu’il interrogea et consulta ceux qui évoquent les morts. Pr 11.19 Ainsi la justice conduit à la vie, Mais celui qui poursuit le mal trouve la mort. Ez 18.4 Voici, toutes les âmes sont à moi; l’âme du fils comme l’âme du père, l’une et l’autre sont à moi; l’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. Rm 5.12 C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,…; Rm 6.23 Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur.

  • Abondance spirituelle des dons de Dieu

-joie abondante  Ps 36.9  Ils se rassasient de l’abondance de ta maison, Et tu les abreuves au torrent de tes délices.

-vie abondante  Jn 10.10 Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance.

-grâce abondante  2 Co 9.8 Et Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne oeuvre,

-puissance abondante  Ep 3.20 Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons,

-provisions abondantes   Ph 4.19 Ayant perdu tout sentiment, ils se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute espèce d’impureté jointe à la cupidité.

-entrée abondante  2 P 1.11 C’est ainsi, en effet, que l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ vous sera pleinement accordée.

  • Chute d’Adam

Gn 3.6 La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence; elle prit de son fruit, et en mangea; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea. Es 43.27 Ton premier père a péché, Et tes interprètes se sont rebellés contre moi. Rm 5.12 C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,…; 1 Co 15.21 Car, puisque la mort est venue par un homme, c’est aussi par un homme qu’est venue la résurrection des morts. 1 Tim 2.14 et ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression.

De tout ce qui précède, nous notons que là où le péché abondait, la grâce a surabondé, afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi aussi la grâce régnât par la justice pour la vie éternelle par Jésus Christ notre Seigneur». N’est-elle pas digne d’adoration cette réponse de la grâce de Dieu à la faute et à la corruption de l’homme? Elle agit d’une manière absolue et triomphe le plus glorieusement possible là où il n’y avait plus aucun espoir pour l’homme et où un jugement irrémédiable l’attendait. Et ce triomphe n’a pas lieu au détriment de la justice de Dieu; non, la grâce règne par la justice, en vertu de l’œuvre accomplie par le Seigneur Jésus, pour la vie éternelle. Aujourd’hui la vie éternelle, parce que Dieu le voit devant Lui, sur le fondement de l’œuvre de son Fils bien-aimé, dans une position toute nouvelle, et correspondant à ses conseils éternels. Dieu a montré sa justice en ceci, c’est qu’Il a placé à sa droite son Fils qui, comme homme, l’a parfaitement glorifié; aujourd’hui non seulement il justifie de tous leurs péchés ceux qui croient en Jésus, mais aussi il leur accorde une vie, qui a la gloire comme but. Comme donc le péché a régné par la mort, ainsi aussi la grâce règne aujourd’hui; l’heure viendra en laquelle la justice régnera: malheur alors à tous ceux qui ont négligé le temps de la grâce! Car Dieu est juste et doit maintenir sa justice; Il ne peut supporter à toujours le péché devant ses yeux. Combien terrible sera le châtiment, quand le temps de la grâce de Dieu aura pris fin et que son jugement atteindra tous ceux qui auront négligé ou même méprisé son salut. C’est pourquoi bienheureux sont ceux qui, étant au bénéfice de la grâce, échapperont à la colère à venir. Nos prières vous soutiennent tous dans vos efforts dans cette direction.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain sur ”la grâce, loin d’autoriser le péché, délivre de l’empire du péché.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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