Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 R 10.1 et suivants. En effet, les anciens de Samarie et les chefs de Jizreël, comme autrefois dans l’affaire de Naboth, sont tout prêts à commettre des crimes pour plaire au nouveau souverain. Mais la main de l’Éternel était derrière cette lâche action, et nous pouvons être sûrs qu’aucun de ces 70 fils d’Achab ne méritait d’être épargné. Car, selon Ézéchiel 18:17 ez 18.10-20, le fils qui a pratiqué les ordonnances de l’Éternel «ne mourra pas pour l’iniquité de son père; certainement il vivra».

Poursuivant sa mission vengeresse, Jéhu rencontre une troupe de joyeux jeunes gens qui vont leur chemin dans une totale insouciance. Ce sont les 42 frères (ou cousins) d’Achazia. Sans se douter de ce qui vient de se passer, ils sont venus rendre visite à la brillante jeunesse de l’autre famille royale… justement celle dont les 70 têtes sont en ce même moment amoncelées en deux tas à la porte de Jizreël! Eh bien, c’est dans la mort qu’ils vont les rejoindre! Pensons aux innombrables jeunes gens et jeunes filles dont la seule idée est de jouir de l’existence, en oubliant que la mort peut les surprendre tout à coup sans qu’ils soient prêts (Ecclésiaste 11:9 ec 11.7-10). Oui, combien d’entre eux ont déjà trouvé cette mort subite, par exemple dans un accident de la route, tandis qu’ils couraient à leurs plaisirs.

Une autre rencontre plus intéressante est celle de Jonadab, fils de Récab. C’est un homme fidèle. Le chapitre 35 de Jérémie jr 35.1-19 nous raconte l’histoire de sa famille. Jéhu se vante de son zèle auprès de lui, puis l’invite à assister au massacre des prêtres de Baal. Mais la ruse qu’il emploie n’a rien de comparable avec la scène du Carmel qui avait ramené à l’Éternel le cœur de son peuple Israël (1 Rois 18 1r 18.1-46).

Jéhu envoie un message à Samarie, dont les chefs, les anciens et les grands avaient la garde des soixante-dix fils d’Achab. «Maintenant», dit-il, «quand cette lettre vous sera parvenue, puisque vous avez avec vous les fils de votre seigneur, et que vous avez les chars et les chevaux, et une ville forte et des armes, regardez lequel des fils de votre seigneur est le meilleur et le plus apte, et mettez-le sur le trône de son père, et combattez pour la maison de votre seigneur» (v. 23). Cette lettre, sous sa forme généreuse, respire la menace d’un homme sûr de lui-même, ou tout au moins, voulant le paraître. À mesure qu’on avance dans ce récit, on découvre plusieurs traits du caractère de cet homme remarquable selon les pensées du monde. Impétuosité, promptitude de décision, coup d’œil politique, connaissance et mépris des hommes, habileté à profiter des occasions ou à en faire naître, à s’imposer aux autres ou à s’en servir pour ses desseins, absence absolue de scrupules quand il s’agit de triompher des obstacles, et tout cela s’appuyant sur la conscience d’être un instrument de l’Éternel dans son œuvre de destruction.

Les principaux de Samarie prennent peur et se montrent prêts à une trahison et à un meurtre que Dieu ne leur avait pas ordonné. Ils obéissent à Jéhu quand il leur dit: «Si vous êtes à moi et si vous écoutez ma voix, prenez les têtes des hommes, fils de votre seigneur, et venez vers moi demain à cette heure-ci, à Jizreël» (v. 6). Toujours la même pensée que précédemment: Qui est pour moi? Qui est à moi? Jéhu obtient ainsi l’avantage de faire accomplir ce massacre par d’autres dont l’acte le justifie vis-à-vis des habitants de Jizreël. «Vous êtes justes: voici, j’ai conspiré contre mon seigneur et je l’ai tué, mais qui a frappé tous ceux-ci?» (v. 9). Il proclame orgueilleusement sa conspiration et son attentat, mais il a pour complices tous les grands et capitaines d’Israël, qu’à force de hardiesse et d’arrogance il a contraints à le servir. C’est lui qui, par son habileté, met de son côté tous les conducteurs de ce peuple. Puis il ajoute: «Sachez donc que rien ne tombera en terre de la parole de l’Éternel que l’Éternel a prononcée contre la maison d’Achab; et l’Éternel a fait ce qu’il avait dit par son serviteur Élie» (v. 10). Il invoque l’infaillibilité de la parole de Dieu pour justifier sa conduite, puis il frappe «tous ceux qui restaient de la maison d’Achab à Jizreël, et tous ses grands, et tous ceux qui étaient de sa connaissance, et ses sacrificateurs, jusqu’à ne pas lui laisser un réchappé» (v. 11). Ce n’était pas proprement ce que l’Éternel avait dit (1 Rois 21:21-26). Jéhu outrepassait ses ordres et sa mission, mais il était dans l’intérêt de sa domination que toute sympathie pour Achab disparût d’Israël.

Lorsque la Parole nous dépeint de tels caractères, souvenons-nous que Dieu est loin de nous exprimer toujours son approbation ou sa désapprobation des instruments qui servent à ses desseins. Il nous dira en quoi Jéhu s’est bien acquitté de sa tâche et n’ira pas plus loin, laissant l’appréciation de sa conduite à notre jugement spirituel, afin que nous en tirions de l’instruction pour nous-mêmes. Que le lecteur se rappelle l’histoire des Juges et la manière dont les actes des libérateurs d’Israël nous y sont racontés. On pourrait multiplier les exemples, en prenant l’histoire de Jacob et de tant d’autres. Que Dieu emploie un Jéhu ou un Samson pour accomplir ses jugements, ne signifie nullement qu’il y ait chez ces hommes une foi vivante, ou que l’état de leur cœur ait son approbation. Samson et Barac sont nommés en Héb. 11, parce qu’il ne s’agit pas, dans ce chapitre, de la foi en elle-même, mais de son activité, ce qui est autre chose. Leur conduite, je le répète, se discerne spirituellement, et voilà pourquoi le monde ne comprend rien à ces exemples donnés par la Parole. En d’autres cas, surtout lorsqu’il s’agit du roi, Dieu nous donne d’habitude son sentiment. Il juge en lui l’état de choses dont il est le représentant responsable, et si Dieu ne le faisait pas, la justice de ses jugements pourrait être mise en question, étant toujours laissée à notre appréciation faillible.

Lors de l’extermination des prêtres de Baal, de leur temple et de leur idole, où Jéhu distribua les rôles à ses capitaines et à ses serviteurs avec tant d’esprit stratégique (v. 18-27), la manière d’agir de Jonadab, fils de Récab, fait ressortir le caractère de cet homme de Dieu. Jéhu lui a confié son plan; il accompagne Jéhu, mais ne paraît (v. 23) que pour constater qu’aucun serviteur de l’Éternel ne se trouve confondu avec les serviteurs de Baal. N’est-ce pas un beau rôle, semblable à celui de Jérémie: «Si tu sépares ce qui est précieux de ce qui est vil, tu seras comme ma bouche»? (Jér. 15:19). Jonadab était comme la bouche de Dieu en séparant d’abord sa propre maison, puis tous les vrais serviteurs de l’Éternel, de la masse corrompue et idolâtre.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Jéhu fait massacrer la famille d’Achab :

-1 R 19.16 Tu oindras aussi Jéhu, fils de Nimschi, pour roi d’Israël; et tu oindras Élisée, fils de Schaphath, d’Abel Mehola, pour prophète à ta place.

-2 R 9.2, 24 Quand tu y seras arrivé, vois Jéhu, fils de Josaphat, fils de Nimschi. Tu iras le faire lever du milieu de ses frères, et tu le conduiras dans une chambre retirée. 24 Mais Jéhu saisit son arc, et il frappa Joram entre les épaules: la flèche sortit par le coeur, et Joram s’affaissa dans son char.

-2 R 10.1, 29, 35 Il y avait dans Samarie soixante-dix fils d’Achab. Jéhu écrivit des lettres qu’il envoya à Samarie aux chefs de Jizreel, aux anciens, et aux gouverneurs des enfants d’Achab. Il y était dit: 29 mais il ne se détourna point des péchés de Jéroboam, fils de Nebath, qui avait fait pécher Israël, il n’abandonna point les veaux d’or qui étaient à Béthel et à Dan. 35 Jéhu se coucha avec ses pères, et on l’enterra à Samarie. Et Joachaz, son fils, régna à sa place.

-Os 1.4 Et l’Éternel lui dit: Appelle-le du nom de Jizreel; car encore un peu de temps, et je châtierai la maison de Jéhu pour le sang versé à Jizreel, je mettrai fin au royaume de la maison d’Israël.

De tout ce qui précède, nous notons qu’aujourd’hui comme alors, le travail qui sépare du monde et réunit ensemble les enfants de Dieu, car ces deux fonctions n’en font qu’une, a toute l’approbation du Seigneur, quoi que puissent dire le monde ou même les chrétiens qui désirent conserver des relations avec le monde. C’est aussi là que se trouve la puissance (Jér. 15:20). Élie possédait l’Esprit de Dieu qui opérait en lui une complète séparation du mal, et dont la puissance animait le prophète d’un saint zèle pour l’Éternel. Jéhu a le zèle sans l’Esprit, un zèle employant des moyens humains pour répondre aux ordres de Dieu. Aussi qu’arrive-t-il? Si en apparence le résultat, l’extermination des prêtres de Baal, est le même du côté d’Élie et du côté de Jéhu, il est tout autre en réalité. Élie (tout en étant discipliné) continue son chemin dans la puissance de l’Esprit, semblable, au bout de sa carrière, à ce Christ qu’en type il représente, et il la termine glorieusement, enlevé au ciel par les chars et la cavalerie d’Israël. Jéhu, fougueux exécuteur du jugement sur d’autres, ne l’exerce en aucune manière sur lui-même et ne se détourne pas du mal et de l’idolâtrie pour servir Dieu seul. Les veaux de Jéroboam, religion nationale consacrée par l’usage, ne le scandalisent pas, car, à coup sûr, sa politique et les intérêts humains de son règne s’en accommodent parfaitement. Malgré cela, quelle appréciation équitable de la part de Dieu! Il tient compte à Jéhu du fait qu’il «a exécuté ce qui était droit à ses yeux», en jugeant la maison d’Achab et lui donne, en raison de cela, une postérité sur le trône jusqu’à la quatrième génération. D’autre part, quelle justice et quelle sainteté parfaite en Dieu! Il emploie Hazaël, sa verge, pour frapper Jéhu. «En ces jours-là, l’Éternel commença à entamer Israël; et Hazaël les frappa dans toutes les frontières d’Israël, depuis le Jourdain, vers le soleil levant, tout le pays de Galaad, les Gadites, et les Rubénites, et les Manassites, depuis Aroër, qui est sur le torrent de l’Arnon, et Galaad, et Basan» (v. 32-33). Du vivant de Jéhu, son royaume est entamé de tous côtés et surtout dans le domaine des tribus au delà du Jourdain. Ces malheurs sont le jugement de Dieu sur sa conduite. Ici, Dieu exprime son mécontentement, non par des paroles, mais par des actes qui ne semblent pas avoir atteint la conscience du roi. Les chroniques des rois d’Israël (v. 34) contiennent, si elles se retrouvent jamais, les actes et toute la puissance de Jéhu, mais non pas ce qu’il était devant Dieu, ni le jugement de Dieu sur sa conduite comme roi. Joakhaz, son fils, règne à sa place. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Athalie extermine la famille d’Achazia et règne sur Juda – Joas seul est sauvé. » 2 R 11

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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