Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Nb 27.1 et suivants. En effet, nous avons remarqué hier que les hommes seulement devaient être dénombrés. Voici pourtant quelques femmes auxquelles est consacré ici tout un paragraphe et plus loin le chp 36 du Livres des Nb en entier. Qu’ont-elles de remarquable, ces cinq filles de Tselophkhad pour qu’il en soit autant parlé? On pourrait plutôt les trouver bien effrontées d’oser se présenter devant Moïse, Eléazar, les princes et toute l’assemblée, pour réclamer une part d’héritage. Ne sont-ce pas là des murmures comme ceux que nous avons déjà si souvent entendu s’élever au milieu du peuple? Absolument pas! Les murmures exprimaient le regret de ce qu’on laissait en arrière, en Égypte, tandis que la demande de ces femmes est dictée par l’attachement pour ce qui est devant: le pays de la promesse. C’est pourquoi l’Éternel lui-même les approuve hautement. En réponse à Moïse qui « apporte leur cause » devant Lui, il déclare: « Les filles de Tselophkhad ont bien parlé ». Quel exemple elles donnent à ceux d’entre nous qui ont eu des parents chrétiens! Demandons-nous si « l’héritage de nos pères » – ce qui a fait l’objet de l’attente fervente des générations précédentes – possède le même attrait et le même prix pour notre cœur (1 Rois 21.1-4).
La conduite des filles de Tselophkhad, ainsi qu’elle nous est rapportée au commencement de ce chapitre, offre un beau contraste avec l’infidélité dont nous venons de parler. Elles n’appartenaient certes pas à la génération de ceux qui sont toujours prêts à abandonner le terrain divin, à abaisser l’échelle divine et à renoncer aux privilèges accordés par la grâce divine. Elles étaient déterminées, par grâce, à poser le pied de la foi sur le terrain le plus élevé; et, avec une décision sainte et ferme, à prendre possession de ce que Dieu leur avait donné.
«Et les filles de Tselophkhad, fils de Hépher, fils de Galaad, fils de Makir, fils de Manassé, des familles de Manassé, fils de Joseph, s’approchèrent… et elles se tinrent devant Moïse et devant Éléazar, le sacrificateur, et devant les princes et toute l’assemblée, à l’entrée de la tente d’assignation, disant: Notre père est mort dans le désert, et il n’était pas dans l’assemblée de ceux qui s’ameutèrent contre l’Éternel, dans l’assemblée de Coré; mais il est mort dans son péché, et il n’a pas eu de fils. Pourquoi le nom de notre père serait-il retranché du milieu de sa famille parce qu’il n’a pas de fils? Donne-nous une possession au milieu des frères de notre père. » (vv.1-4).
Ce passage est extraordinairement beau. Cela fait du bien au cœur de lire de telles paroles en un temps comme celui-ci, où l’on fait si peu de cas de la position et de la portion du peuple de Dieu, et quand tant de gens se contentent d’aller de jour en jour et d’année en année, sans même s’inquiéter de rechercher les choses qui leur sont gratuitement données par Dieu. Il est triste de voir l’insouciance, la complète indifférence avec lesquelles maints chrétiens professants traitent des questions aussi importantes que la position, la marche et l’espérance du croyant et de l’Église de Dieu. C’est en même temps pécher contre la grâce et déshonorer le Seigneur, que de montrer un esprit d’indifférence à l’égard de ce qu’il nous a révélé sur la position et la portion, soit de l’Église, soit du croyant individuellement.
Si Dieu, dans sa grâce, a bien voulu nous accorder de précieuses prérogatives, comme chrétiens, ne devons-nous pas chercher à connaître quelles sont ces prérogatives? Ne devons-nous pas chercher à nous les approprier avec la simplicité naïve de la foi? Est-ce traiter dignement notre Dieu et ses révélations que d’être indifférents de savoir si nous sommes serviteurs ou fils – si nous avons ou non le Saint Esprit demeurant en nous – si nous sommes sous la loi ou sous la grâce – si notre vocation est céleste ou terrestre? Assurément non. S’il y a une chose plus claire que toute autre dans l’Écriture, c’est que Dieu prend son plaisir en ceux qui apprécient les ressources de son amour et qui en jouissent, en ceux qui trouvent leur joie en lui. Nous voyons ces filles de Joseph – car nous pouvons les appeler ainsi – privées de leur père, faibles, abandonnées, si on les considère au point de vue humain. La mort avait rompu le lien apparent qui les unissait à l’héritage proprement dit du peuple. Se contentent-elles d’y renoncer lâchement?
Leur est-il égal d’avoir ou de ne pas avoir une place et une portion avec l’Israël de Dieu? Oh non! ces illustres femmes nous fournissent un modèle à étudier et à imiter – un zèle qui, nous osons le dire, rafraîchit le cœur de Dieu. Elles étaient assurées qu’il y avait, pour elles, dans la terre promise, une portion dont ni la mort, ni aucun incident du désert ne pourraient jamais les priver. « Pourquoi le nom de notre père serait-il retranché du milieu de sa famille, parce qu’il n’a pas de fils? » La mort, le manque de lignée mâle, rien au monde ne pouvait annuler la bonté de Dieu! C’était impossible. « Donne-nous une possession au milieu des frères de notre père. »
Nobles paroles, qui montèrent droit au trône et au cœur du Dieu d’Israël. Elles étaient aussi un témoignage rendu des plus puissants devant toute la congrégation. Moïse est pris à l’improviste. Moïse était un serviteur, et même un serviteur béni et honoré néanmoins, dans ce merveilleux Livre du désert, des questions surviennent, que Moïse est incapable de traiter; ainsi, par exemple, le cas des hommes souillés du chapitre 9, et celui des filles de Tselophkhad. « Et Moïse apporta leur cause devant l’Éternel. Et l’Éternel parla à Moïse, disant: Les filles de Tselophkhad ont bien parlé. Tu leur donneras une possession d’héritage au milieu des frères de leur père, et tu feras passer à elles l’héritage de leur père. » (vv.5-7.)
Voilà un glorieux triomphe en présence de l’assemblée entière. Une foi simple et courageuse est toujours sûre d’être récompensée. Elle glorifie Dieu, et Dieu l’honore. Dans tout l’Ancien et le Nouveau Testament, nous voyons cette même grande vérité pratique, savoir que Dieu prend son plaisir dans une foi simple et courageuse, qui saisit simplement et qui retient ferme tout ce qu’il a donné, qui refuse positivement, même en face de la faiblesse humaine et de la mort, d’abandonner la moindre parcelle de l’héritage divinement octroyé. Lors même que les os de Tselophkhad reposaient dans la poudre du désert, et qu’aucune lignée mâle n’était là pour conserver son nom, la foi pouvait s’élever au-dessus de toutes ces choses et compter sur la fidélité de Dieu pour accomplir tout ce que sa Parole avait promis.
« Les filles de Tselophkhad ont bien parlé. » Elles le font toujours. Leurs paroles sont des paroles de foi et, comme telles, sont toujours sages, au jugement de Dieu. C’est une chose terrible que de limiter « le Saint d’Israël ». Il aime qu’on le croie et qu’on use de lui. Il est impossible à la foi d’épuiser les richesses de Dieu. Dieu ne pourrait pas plus désappointer la foi, qu’il ne pourrait se renier lui-même. La seule chose qui, dans ce monde, puisse vraiment réjouir et rafraîchir le cœur de Dieu, c’est la foi qui le croit simplement; or une foi qui peut se confier en lui, sera toujours aussi celle qui peut l’aimer, le servir et le louer. Nous sommes donc redevables envers les filles de Tselophkhad. Elles nous donnent une leçon d’une valeur inestimable, et, de plus, leur conduite fut la cause de la révélation d’une nouvelle vérité, qui devait être la base d’une règle divine pour toutes les générations futures. L’Éternel commanda à Moïse, en disant: « Quand un homme mourra sans avoir de fils, vous ferez passer son héritage à sa fille. » (V.8)
Un grand principe est ici posé quant à la question de l’héritage, duquel, humainement parlant, nous n’aurions rien su sans la foi et la conduite fidèle de ces femmes remarquables. Si elles avaient écouté la voix de la timidité et de l’incrédulité, si elles avaient refusé de se présenter devant toute la congrégation pour la revendication des droits de la foi, alors, non seulement elles auraient perdu leur héritage et leur bénédiction personnelle, mais à l’avenir toutes les filles d’Israël qui se seraient trouvées dans une semblable position, auraient été également privées de leur portion. Tandis qu’au contraire, en agissant dans la précieuse énergie de la foi, elles conservèrent leur héritage, obtinrent la bénédiction, et reçurent le témoignage de Dieu; leurs noms brillent dans les pages inspirées, et leur conduite donna lieu à un décret divin qui devait régir toutes les générations futures.
Cependant nous devons nous souvenir qu’il y a un danger moral dans la dignité même et dans la supériorité que la foi donne à ceux qui, par grâce, peuvent l’exercer. Nous avons à nous garder soigneusement de ce danger. Cela est démontré d’une manière frappante dans la fin de l’histoire des filles de Tselophkhad (36:1-5): «Et les chefs des pères de la famille des fils de Galaad,… d’entre les familles des fils de Joseph, s’approchèrent et parlèrent devant Moïse et devant les princes, chefs des pères des fils d’Israël, et ils dirent: L’Éternel a commandé à mon seigneur de donner le pays en héritage par le sort, aux fils d’Israël, et mon seigneur a reçu de l’Éternel commandement de donner l’héritage de Tselophkhad, notre frère, à ses filles. Si elles deviennent femmes de quelqu’un des fils des autres tribus des fils d’Israël, leur héritage sera ôté de l’héritage de nos pères, et sera ajouté à l’héritage de la tribu à laquelle elles viendront à appartenir; et il sera ôté du lot de notre héritage. Et quand le jubilé des fils d’Israël arrivera, leur héritage sera ajouté à l’héritage de la tribu à laquelle elles appartiendront; et leur héritage sera ôté de l’héritage de la tribu de nos pères. Et Moïse commanda aux fils d’Israël, sur le commandement de l’Éternel, disant: La tribu des fils de Joseph a dit juste. »
Les « pères » de la maison de Joseph doivent être entendus aussi bien que les « filles ». La foi de ces dernières était des plus belles; mais il était à craindre que dans la place distinguée où leur foi les avait élevées, elles n’oubliassent les droits des autres, en reculant les limites de l’héritage de leurs pères. Il ne fallait pas qu’il en fût ainsi; et, par conséquent, la sagesse de ces pères est très visible. Nous avons besoin d’être gardés de tous côtés, afin que l’intégrité de la foi et le témoignage soient dûment maintenus.
« C’est ici la parole que l’Éternel a commandée à l’égard des filles de Tselophkhad, disant: Elles deviendront femmes de qui leur semblera bon; seulement, qu’elles deviennent femmes dans la famille de la tribu de leurs pères, afin que l’héritage ne passe point de tribu en tribu chez les fils d’Israël; car les fils d’Israël seront attachés chacun à l’héritage de la tribu de ses pères… Les filles de Tselophkhad firent comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse; et… se marièrent aux fils de leurs oncles… et leur héritage resta dans la tribu de la famille de leur père. » (vv.6-12.) Ainsi tout est arrangé. L’activité de la foi est gouvernée par la vérité de Dieu; les droits individuels sont réglés, en harmonie avec les vrais intérêts de tous; en même temps, la gloire de Dieu est si pleinement maintenue, qu’au jour du jubilé, au lieu d’une confusion dans les limites d’Israël, l’intégrité de l’héritage est assurée selon l’ordonnance divine.
Le dernier paragraphe du chapitre 27 est profondément solennel. Les procédés gouvernementaux de Dieu sont déployés devant nous d’une manière éminemment propre à émouvoir le cœur. « Et l’Éternel dit à Moïse: Monte sur cette montagne d’Abarim, et regarde le pays que j’ai donné aux fils d’Israël. Tu le regarderas, et tu seras, recueilli vers tes peuples, toi aussi, comme Aaron, ton frère, a été recueilli parce que, au désert de Tsin, lors de la contestation de l’assemblée, vous avez été rebelles à mon commandement, quand vous auriez dû me sanctifier à leurs yeux à l’occasion des eaux: ce sont là les eaux de Meriba à Kadès, dans le désert de Tsin. » (Vers. 12-14.)
Moïse ne doit pas passer le Jourdain. Non seulement il ne peut pas officiellement faire traverser le peuple, mais il ne peut pas traverser lui-même. Telle était l’ordonnance judiciaire du gouvernement de Dieu. Mais d’un autre côté nous voyons la grâce briller d’un éclat extraordinaire, dans le fait que Moïse est conduit, par la main même de Dieu, au sommet de la colline, pour qu’il voie de là le pays de la promesse dans toute sa magnificence; non seulement tel qu’Israël le posséda ensuite, mais tel que Dieu l’a primitivement octroyé.
Or ce fruit de la grâce se montre plus pleinement encore à la fin du Deutéronome, où il nous est dit aussi que Dieu enterra son cher serviteur. En vérité, il n’y a rien de pareil dans l’histoire des saints de Dieu. Nous ne nous arrêterons pas ici sur ce sujet, l’ayant déjà traité ailleurs, mais il est plein du plus profond intérêt. Moïse ayant parlé inconsidérément de ses lèvres, il lui fut interdit de traverser le Jourdain. C’était Dieu agissant en gouvernement. Mais Moïse fut emmené au sommet du Pisga pour y avoir, en compagnie de l’Éternel, une vue complète de l’héritage; puis, l’Éternel fit une fosse et l’y enterra. C’était Dieu en grâce – grâce qui a toujours fait que «de celui qui mange est sorti le manger, et du fort est sortie la douceur. » Il est précieux d’être les objets d’une pareille grâce! Puissent nos âmes s’en réjouir de plus en plus. Nous ferons remarquer enfin, le beau désintéressement de Moïse dans l’établissement de son successeur. Ce saint homme de Dieu se distingua toujours par un esprit éminemment désintéressé. Grâce rare et admirable. Nous ne le voyons jamais chercher ses propres intérêts; au contraire, à chaque occasion qui lui fut offerte d’établir sa réputation et sa fortune, il montra nettement que la gloire de Dieu et le bien de son peuple occupaient et remplissaient tellement son cœur, qu’il n’y restait point de place pour aucune considération personnelle.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Le droit d’héritage des femmes :
- Femmes sages, la sagesse et la vertu
Pr 11.16 Une femme qui a de la grâce obtient la gloire, Et ceux qui ont de la force obtiennent la richesse. Pr 12.4 Une femme vertueuse est la couronne de son mari, Mais celle qui fait honte est comme la carie dans ses os. Pr 14.1 La femme sage bâtit sa maison, Et la femme insensée la renverse de ses propres mains. Pr 31.10, 30 Qui peut trouver une femme vertueuse? Elle a bien plus de valeur que les perles. 30 La grâce est trompeuse, et la beauté est vaine; La femme qui craint l’Éternel est celle qui sera louée.
- Princes ou dirigeants
Nb 1.16 Tels sont ceux qui furent convoqués à l’assemblée, princes des tribus de leurs pères, chefs des milliers d’Israël. Nb 7.2 Alors les princes d’Israël, chefs des maisons de leurs pères, présentèrent leur offrande: c’étaient les princes des tribus, ceux qui avaient présidé au dénombrement. Nb 17.10 L’Éternel dit à Moïse: Reporte la verge d’Aaron devant le témoignage, pour être conservée comme un signe pour les enfants de rébellion, afin que tu fasses cesser de devant moi leurs murmures et qu’ils ne meurent point. Jr 52.10 Le roi de Babylone fit égorger les fils de Sédécias en sa présence; il fit aussi égorger tous les chefs de Juda à Ribla.
- Consulter Dieu, exemples généraux
Gn 25.22 Les enfants se heurtaient dans son sein; et elle dit: S’il en est ainsi, pourquoi suis-je enceinte? Elle alla consulter l’Éternel. Jg 1.1 Après la mort de Josué, les enfants d’Israël consultèrent l’Éternel, en disant: Qui de nous montera le premier contre les Cananéens, pour les attaquer? Jg 20.27 Et les enfants d’Israël consultèrent l’Éternel, -c’était là que se trouvait alors l’arche de l’alliance de Dieu, 2 S 2.1 Après cela, David consulta l’Éternel, en disant: Monterai-je dans une des villes de Juda? L’Éternel lui répondit: Monte. David dit: Où monterai-je? Et l’Éternel répondit: A Hébron.
- Consécration, de certaines personnes à une œuvre spirituelle particulière
Ex 29.9 Tu mettras une ceinture à Aaron et à ses fils, et tu attacheras des bonnets aux fils d’Aaron. Le sacerdoce leur appartiendra par une loi perpétuelle. Tu consacreras donc Aaron et ses fils. Lv 8.12 Il répandit de l’huile d’onction sur la tête d’Aaron, et l’oignit, afin de le sanctifier. Nb 3.3 Ce sont là les noms des fils d’Aaron, qui reçurent l’onction comme sacrificateurs, et qui furent consacrés pour l’exercice du sacerdoce. Nb 27.23 Il posa ses mains sur lui, et lui donna des ordres, comme l’Éternel l’avait dit par Moïse.
De tout ce qui précède, nous notons la dernière scène de ce chapitre : Quand Moïse apprend qu’il ne doit pas traverser le Jourdain, au lieu d’être rempli de regrets pour lui-même, il ne pense qu’aux intérêts de la congrégation. « Et Moïse parla à l’Éternel, disant: Que l’Éternel, le Dieu des esprits de toute chair, établisse sur l’assemblée un homme qui sorte devant eux, et entre devant eux, et qui les fasse sortir et les fasse entrer et que l’assemblée de l’Éternel ne soit pas comme un troupeau qui n’a pas de berger. » (vv.15-17.) Que ces paroles durent être douces au cœur de Celui qui aimait tant son peuple, et qui s’en occupait constamment! Pourvu que les besoins d’Israël fussent satisfaits, Moïse était content. Pourvu que l’œuvre se fasse, peu lui importe quel sera l’ouvrier. Quant à lui-même, il peut calmement abandonner ses intérêts et son sort entre les mains de Dieu, qui prendra soin de lui. Mais son cœur affectueux est ému de tendresse envers le peuple bien-aimé de Dieu; aussi, dès qu’il voit Josué établi comme leur conducteur, il est prêt à partir pour entrer dans le repos éternel. Si seulement il y avait parmi nous un plus grand nombre de ces serviteurs caractérisés par l’excellent esprit de Moïse. Mais, hélas! nous devons répéter les paroles de l’apôtre « Tous cherchent leurs propres intérêts, et non pas ceux de Jésus Christ.» O Seigneur! conduis tous nos cœurs à désirer une plus entière consécration de nous-mêmes, de l’esprit, de l’âme et du corps, à ton service béni! Puissions-nous réellement apprendre à vivre non pour nous-mêmes, mais pour Celui qui mourut pour nous, qui descendit des cieux sur cette terre pour nos péchés, qui de cette terre remonta dans les cieux où il s’occupe de nos infirmités; et qui vient pour accomplir notre gloire et notre salut éternels. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Lois concernant les sacrifices. L’holocauste journalier. » Nb 28
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.