Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui sur la fenêtre suivante du temple de la vérité, à savoir la prière. C’est un thème extrêmement important par lequel nous avons commencé cet enseignement en ligne, notamment en vous montrant les passages bibliques des sept pylônes de la prière. Nous avons ensuite fait ressortir des observations importantes sur la prière, des exemples de prières remarquables, ainsi que les exemples de prières d’intercession et de cris ardents remarquables à Dieu. Nous avons après cela poursuivi notre partage avec les promesses de Dieu.
Nous allons approfondir davantage notre étude afin de rendre nos prières plus agréables, en nous focalisant sur quelques versets tirés de Matthieu 6.5-15 : “5 Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. 6 Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. 7 En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. 8 Ne leur ressemblez pas; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. 9 Voici donc comment vous devez prier: Notre Père qui es aux cieux! Que ton nom soit sanctifié; 10 que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. 11 Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien; 12 pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés; 13 ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen! 14 Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi; 15 mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses.”
En effet, prier en se tenant debout, même dans les synagogues ou dans le temple, selon l’usage des Juifs d’alors, les regards tournés vers le lieu très saint, ce n’est pas précisément ce que blâme le Seigneur Jésus, mais leur hypocrisie, c’est-à-dire, être vu des hommes.
C’est dire que lorsque vous choisissez de vous isoler dans un lieu secret pour prier, Dieu vous écoute et sait que c’est à Lui que vous parlez, et surtout il vous le rendra Lui-même et publiquement. Donc, votre Père lui-même, et non les hommes. Cela se fera publiquement, au dernier jour, à la lumière du jugement éternel, et non dans le secret. Il ne sert à rien de chercher à être vu par les hommes.
Ainsi donc, la parole de Jésus-Christ implique que nous recevrons une rétribution pour les aumônes que nous aurons faites, et il ne faut cependant attacher à ces aumônes aucune idée de mérite et de propre justice ; car tout ce qui se fait par amour pour Dieu a sa récompense en Dieu même. C’est ce que nous lisons dans Matthieu 6.1-2 : “Gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes, pour en être vus; autrement, vous n’aurez point de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux. 2 Lors donc que tu fais l’aumône, ne sonne pas de la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin d’être glorifiés par les hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense.”
Il convient également de noter que la chambre dont il s’agit indique simplement tout local clos dans l’intérieur de la maison, par opposition aux synagogues et aux rues où il est impossible de se recueillir seul à seul avec Dieu, parce que la prière particulière doit avoir lieu entre l’âme et Dieu seul, car par sa toute-présence il est partout et surtout il voit dans le secret. Il nous le rendra parce que si nous sommes sincères, nous recevrons notre récompense, et celui qui demande reçoit.
C’est pourquoi il nous demande de ne pas multiplier de vaines paroles quand nous prions. L’Ecclésiaste l’ avait déjà mentionné en ces termes : “Ne te presse pas d’ouvrir la bouche, et que ton coeur ne se hâte pas d’exprimer une parole devant Dieu; car Dieu est au ciel, et toi sur la terre: que tes paroles soient donc peu nombreuses”(Ecc 5.2). N’oublions pas la distance qui sépare la créature de son Créateur, et ne cherchons pas plus à payer Dieu avec des paroles qu’avec des sacrifices. C’est pourquoi il est écrit dans Philippiens 4.6 “Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces.”
Mais ce n’est pas seulement la brièveté de la prière que le Seigneur Jésus-Christ va enseigner, c’est surtout l’esprit dans lequel il faut prier, les grâces qu’il faut demander, et qui répondent aux plus profonds besoins de toute âme chrétienne. Les versets ci-dessous vous édifieront sur notre thème.
I. LE “NOTRE PÈRE”
En commençant la prière par le mot ‘Père’, cette invocation renferme déjà tout ce qui peut inspirer à l’âme qui prie la confiance et l’amour. Car ce nom de Père donné à Dieu est à la fois la révélation et l’œuvre de Jésus-Christ. Rarement il se rencontre dans l’Ancien Testament ; à ce sujet rapprochons Esaïe 63.16 :“ Tu es cependant notre père, Car Abraham ne nous connaît pas, Et Israël ignore qui nous sommes; C’est toi, Éternel, qui es notre père, Qui, dès l’éternité, t’appelles notre sauveur” et Psaumes 103.13 “Comme un père a compassion de ses enfants, L’Éternel a compassion de ceux qui le craignent”. Et il nous faut être réconciliés avec Dieu par Christ et avoir reçu l’Esprit d’adoption, pour être rendus capables de prononcer ce nom en vérité. Deux autres versets le montrent : Romains 8.15 “Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions: Abba! Père!” ; Galates 4.6 “Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos coeurs l’Esprit de son Fils, lequel crie: Abba! Père!”
Il en découle que prier ainsi, c’est la gloire des fidèles du Nouveau Testament ; et quiconque dit à Dieu ‘Père’ peut tout demander.
Il faut remarquer encore que le Seigneur Jésus ne nous fait pas dire, en nous isolant chacun dans son égoïste individualité : ‘mon Père’, mais ‘notre Père qui es aux cieux ! Quiconque est né de Dieu sur la terre est membre de cette immense famille des rachetés de Christ, avec laquelle nous sommes unis’ ; un lien nouveau d’une parenté impérissable embrasse les enfants de Dieu, depuis le plus obscur chrétien dont toute la science religieuse consiste à savoir prononcer avec amour le nom de son ‘Père céleste’, jusqu’aux esprits des justes qui déjà entourent le trône de Dieu.
“Qui es dans les cieux”, n’exprime pas seulement la grandeur et la puissance de Dieu, mais, l’idée que Dieu, bien que présent partout, réside et manifeste spécialement sa présence et sa gloire dans un monde supérieur, que les Ecritures nomment “le ciel” ou “les cieux”.
Esaïe 66.2 “Cieux, écoutez! terre, prête l’oreille! Car l’Éternel parle. J’ai nourri et élevé des enfants, Mais ils se sont révoltés contre moi.”
Psaumes 2.4 “Celui qui siège dans les cieux rit, Le Seigneur se moque d’eux.” ;
Psaumes 102.20 “Car il regarde du lieu élevé de sa sainteté; Du haut des cieux l’Éternel regarde sur la terre,” ;
Psaumes 115.3 “Notre Dieu est au ciel, Il fait tout ce qu’il veut.” ;
Actes 7.55-56 “Mais Étienne, rempli du Saint Esprit, et fixant les regards vers le ciel, vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu. 56 Et il dit: Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu.”
1 Timothée 6.16 “qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, que nul homme n’a vu ni ne peut voir, à qui appartiennent l’honneur et la puissance éternelle. Amen!”
C’est pourquoi le Fils de Dieu est venu de là et y est retourné dans sa gloire ; c’est du ciel que vient l’Esprit divin et sur lui et sur les siens. C’est de là que la voix de Dieu retentit et que les anges de Dieu descendent. Le chrétien qui, en priant, élève ses yeux et son cœur vers le ciel, sait qu’il aspire vers sa patrie. Et rien ne lui ôtera ce privilège.
II. LA PUISSANCE DE DIEU
Matthieu 3.16 “Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l’eau. Et voici, les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui.”
Actes 2.1-2 “Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. 2 Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis.”
Matthieu 3.17 “Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection.” ;
Jean 12.28 “Père, glorifie ton nom! Et une voix vint du ciel: Je l’ai glorifié, et je le glorifierai encore.” Jean 1.51 “Et il lui dit: En vérité, en vérité, vous verrez désormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme.”Donc, sanctifier ce nom, c’est reconnaître Dieu, le confesser, le craindre et l’adorer comme saint ; c’est surtout l’avoir comme saint dans le cœur. Par cette prière, nous demandons à Dieu que tous les hommes arrivent à sanctifier son nom de cette manière. Nous comprenons davantage 1 Pierre 3.15 : “Mais sanctifiez dans vos coeurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous,”
Car la connaissance et l’adoration du saint nom de Dieu est le principe sur lequel s’établit son règne et sa domination sur les âmes. C’est pourquoi Jean-Baptiste a préché avec force dans Matthieu 3.2 “Il disait: Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche.”Ce règne spirituel est d’abord caché dans le cœur des croyants(Luc 17.21), implanté en eux par la Parole et l’Esprit de Dieu ; mais l’Esprit ne les laisse pas isolés, il les unit dans une sainte et vivante communauté. Et demander à Dieu que ce règne vienne : i)c’est le supplier d’abord que ce règne grandisse en puissance là où il est, en sorte que rien ne se soustraie plus à sa domination absolue ; ii)c’est ensuite prier pour que ce règne se propage, s’étende de proche en proche, d’âme à âme, de peuple à peuple, jusqu’à ce qu’il ait pénétré l’humanité tout entière, iii)c’est enfin appeler de ses vœux le triomphe final de ce règne, le jour où celui qui en est le Sauveur et le Roi viendra le rassembler et l’élever à la perfection.
Pour mieux le comprendre, lisons les versets ci-après : Romains 8.21-23 “avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. 22 Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement. 23 Et ce n’est pas elle seulement; mais nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps.”; Rom 2.13 “Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés.” ; 2 Pierre 3.12-13 “tandis que vous attendez et hâtez l’avènement du jour de Dieu, à cause duquel les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés se fondront! 13 Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera.” Apocalypse 22.20 Celui qui atteste ces choses dit: Oui, je viens bientôt. Amen! Viens, Seigneur Jésus!”
Le ciel est considéré comme étant la norme de la terre. Car avant de demander à Dieu les grâces spirituelles dont nous avons un si profond besoin, le Sauveur Jésus-Christ nous permet de nous décharger sur lui de nos soucis terrestres : 1 Pierre 5.7 “et déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous.”
C’est ainsi qu’il faut entendre cette demande, en lui donnant pour objet « le pain de vie. » C’est pourquoi il convient de reconnaître cette miséricorde divine qui nous autorise à nous attendre à elle pour toutes choses. Nos péchés sont nos dettes devant Dieu, dettes énormes que nul ne peut payer. Cette prière même, enseignée par le Sauveur, est une déclaration touchante que Dieu tout-puissant, dans sa miséricorde, pardonne à toute âme repentante qui l’implore. Son pardon est beaucoup plus que la remise d’une dette à un débiteur, car en ôtant la peine du péché, il nous met en possession de tout son amour et de la vie éternelle. Et pourtant, le besoin du pardon se renouvelle sans cesse dans une conscience délicate, parce que chaque jour nous contractons quelque dette qui doit nous être remise.
Après avoir reçu le pardon de son péché, le chrétien ne craint rien autant que d’y retomber. Dieu ne nous tente point, « il ne tente personne » intérieurement(Jacques 1.13) ; non seulement qu’il « ne nous laisse pas tomber dans la tentation » quand déjà nous y sommes ; mais qu’il ne nous y amène pas, c’est-à-dire que, puisque tous les événements de notre vie sont dans sa main, il ne permette pas que nous soyons placés dans des situations extérieures telles que nous y trouverions la tentation et des occasions de chute. (Matthieu 26.41) Mais comme de telles situations, de telles épreuves sont presque inévitables en ce monde, cette prière s’appuie sur des promesses divines : 1 Corinthiens 10.13 “Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter”.
La dernière phrase est importante : »Car à toi est le règne, et la puissance, et la gloire pour les siècles. Amen. » Cette expression renferme des expressions bibliques, propres à inspirer une grande confiance en Celui qui exauce la prière.
Finalement, les nouvelles directives du Seigneur Jésus nous exhortent à être concis quand nous voulons nous adresser à Dieu dans nos prières, sachant que tout ce que nous demandons est déjà connu de Lui. Confions-nous entièrement à l’Eternel Dieu. Demandons-lui en secret et il nous répondra publiquement, et souvent Dieu répond au-delà de nos demandes. Nos prières vous accompagnent tous dans vos efforts dans ce sens.
PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous la semaine prochaine sur la fenêtre suivante du temple de la vérité, à savoir le jeûne.
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Eternel des armées.