Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ph 3.1-2 et suivants. En effet, à côté d’hommes de Dieu comme Timothée et Épaphrodite qu’il fallait recevoir et honorer (Ph 2.24-30; 1 Co 16:15-18), il existait aussi de mauvais ouvriers dont on devait se garder. Ils prêchaient cette religion des œuvres qui fait confiance à la chair et se nourrit de la considération des hommes. Or justement si quelqu’un avait des titres humains à faire valoir, c’était bien Paul, Juif d’élite, tout ce qu’il y a de plus orthodoxe et zélé quant à la Loi… Il aligne tous ces avantages, comme dans un grand livre de comptes, tire un trait au-dessous et inscrit «perte». De même qu’il suffit que le soleil se lève pour faire pâlir toutes les étoiles, un seul nom, celui de Christ glorifié, éclipse désormais dans son cœur toutes les pauvres vanités terrestres; elles sont «estimées» non seulement sans valeur mais ruineuses. Et ce n’est pas un grand sacrifice que de renoncer à des ordures! Que le Seigneur nous apprenne à nous dépouiller joyeusement, comme Bartimée jeta son manteau, de tout ce dont nous nous faisons encore une réputation et une justice. C’est à ce prix que nous pourrons «le connaître, Lui…» en entrant à sa suite dans son chemin de renoncement, de souffrances, de mort, mais aussi de résurrection (Mt. 16:21; 24 Mt 16.21-28).

En général les hommes qui sur la terre réalisent quelque chose d’important sont ceux qu’habite une seule passion. Qu’il s’agisse de conquérir l’Everest, d’obtenir un prix Nobel ou de combattre un envahisseur, il se trouve toujours des hommes d’action prêts à tout sacrifier pour un grand dessein. Tel était Paul, depuis que Christ l’avait saisi (Jr 20.7-9). Il se savait engagé dans la course chrétienne et, en athlète accompli, soutenait son effort sans détour ni regard en arrière, ne pensant qu’au prix final (lire 2 Tim 4.5-8). Eh bien, il s’offre à nous servir d’entraîneur, et nous invite à le suivre dans la même foulée. Oublions comme lui les choses qui sont derrière: nos succès dont nous tirerions vanité; nos échecs, parce que nous en serions découragés. Et tendons vers le but avec effort, car cette course «tous terrains» n’est certes pas une promenade. Elle est sérieuse et son enjeu capital.

Si la connaissance du vrai Christ vivant, présenté ainsi objectivement, pénètre nos cœurs subjectivement par le Saint Esprit, cela conduit à une troisième chose: Le connaître, Lui, par expérience et dans la pratique. C’est ce à quoi Paul fait allusion à la fin du verset 10. L’ordre historique, dans le cas de notre Seigneur, était: les souffrances, la mort et la résurrection. Ici, la résurrection vient en premier. Ni Paul ni aucun d’entre nous ne peut envisager les souffrances et la mort sans avoir été fortifié par la connaissance de la puissance de Sa résurrection. Sa résurrection est le modèle et la garantie de la nôtre. En effet, notre résurrection dépend entièrement de la Sienne.

Tandis que l’apôtre comprenait dans son esprit la puissance de la résurrection de Christ, il regardait «la communion de Ses souffrances» comme quelque chose de réellement désirable. Il désirait même être «rendu conforme à Sa mort»! Jusqu’à ce que le Seigneur vienne, nous ne pouvons connaître la puissance de Sa résurrection que d’une manière intérieure et spirituelle, mais la communion de Ses souffrances et la conformité à Sa mort sont de nature très pratique. Paul voulait goûter les souffrances pour la cause de Christ et selon le modèle de Christ — des souffrances du même ordre que celles endurées par Christ Lui-même de la main des hommes. Il voulait même mourir en témoin de la vérité, voyant que Christ était mort de cette manière. C’était là tout ce qu’il désirait effectivement.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

La vraie manière d’être juste aux yeux de Dieu :

  • Avertissement, se garder du mal

Dt 6.12 Lorsque tu mangeras et te rassasieras, garde-toi d’oublier l’Éternel, qui t’a fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Lc 12.1, 15 Sur ces entrefaites, les gens s’étant rassemblés par milliers, au point de se fouler les uns les autres, Jésus se mit à dire à ses disciples: Avant tout, gardez-vous du levain des pharisiens, qui est l’hypocrisie. 15 Puis il leur dit: Gardez-vous avec soin de toute avarice; car la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, fût-il dans l’abondance. Ac 13.40 Ainsi, prenez garde qu’il ne vous arrive ce qui est dit dans les prophètes; Ph 3.2 Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers, prenez garde aux faux circoncis. Col 2.8 Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. 2 P 3.17 Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, mettez-vous sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté.

  • S’écarter du mal

Jb 28.28 Puis il dit à l’homme: Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse; S’éloigner du mal, c’est l’intelligence. Ps 34.15 Éloigne-toi du mal, et fais le bien; Recherche et poursuis la paix; Ps 97.10 Vous qui aimez l’Éternel, haïssez le mal! Il garde les âmes de ses fidèles, Il les délivre de la main des méchants. Pr 4.27 N’incline ni à droite ni à gauche, Et détourne ton pied du mal. Pr 14.16 Le sage a de la retenue et se détourne du mal, Mais l’insensé est arrogant et plein de sécurité. Za 7.10 N’opprimez pas la veuve et l’orphelin, l’étranger et le pauvre, Et ne méditez pas l’un contre l’autre le mal dans vos coeurs. Rm 12.9 Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien. 1 Co 10.6 Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemples, afin que nous n’ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eu. 1 Th 5.23 Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus Christ! 1 P 3.11 Qu’il s’éloigne du mal et fasse le bien, Qu’il recherche la paix et la poursuive;

  • Christ, notre justice

Rm 10.4 car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient. 1 Co 1.30 Or, c’est par lui que vous êtes en Jésus Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et rédemption; Ph 3.9 et d’être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi,

  • Souffrir pour Christ

Ac 5.41 Les apôtres se retirèrent de devant le sanhédrin, joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus. Ac 9.16 et je lui montrerai tout ce qu’il doit souffrir pour mon nom. Rm 8.17, 36 Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui. 36 selon qu’il est écrit: C’est à cause de toi qu’on nous met à mort tout le jour, Qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. 2 Co 1.7 Et notre espérance à votre égard est ferme, parce que nous savons que, si vous avez part aux souffrances, vous avez part aussi à la consolation. 2 Co 11.23 Sont-ils ministres de Christ? -Je parle en homme qui extravague. -Je le suis plus encore: par les travaux, bien plus; par les coups, bien plus; par les emprisonnements, bien plus. Souvent en danger de mort; Ph 3.10 Afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort, pour parvenir; 2 Tim 2.12 si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui; si nous le renions, lui aussi nous reniera; Hb 11.25 aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d’avoir pour un temps la jouissance du péché; Jc 5.10 Prenez, mes frères, pour modèles de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. 1 P 2.20 En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu. 1 P 3.14 D’ailleurs, quand vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. N’ayez d’eux aucune crainte, et ne soyez pas troublés; 1 P 4.16 Mais si quelqu’un souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, et que plutôt il glorifie Dieu à cause de ce nom. 1 P 5.10 Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. 

De tout ce qui précède, nous notons que notre connaissance de Christ se fait par le Saint Esprit, et d’abord par les Écritures. Si nous avions été sur terre aux jours de Sa chair, nous L’aurions connu pour peu de temps «selon la chair». Mais même ainsi, nous aurions dû dire: «toutefois maintenant nous ne Le connaissons plus ainsi» (2 Co 5:16). Quand Ses disciples ont passé ces courtes années en Sa compagnie, ils ont fait une expérience des plus merveilleuses, mais ils n’avaient pas encore reçu le Saint Esprit, et ne pouvaient donc alors n’en comprendre que très peu. Ce n’est qu’après avoir perdu Sa présence parmi eux, et gagné celle du Saint Esprit, qu’ils connurent vraiment le sens de tout ce qu’ils avaient vu et entendu. Tout ce que nous connaissons de Christ objectivement nous est présenté dans les Écritures, mais le Saint Esprit qui demeure en nous, nous le fait vivre dans nos cœurs subjectivement. Avoir ses pensées aux choses terrestres, quelle inconséquence pour qui a dans les cieux sa citoyenneté, de quoi parlent deux compatriotes qui se rencontrent à l’étranger? Du pays! Nous aurons toujours un même sentiment si nous parlons entre chrétiens des joies de la cité céleste. Nous vous encourageons tous dans vos efforts dans votre marche vers la cité du ciel.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain  “ les exhortations diverses; Paul remercie les Philippiens pour les dons.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Eternel des armées. 

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