Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Jc 1.1 et suivants. En effet, Jacques s’adresse à ses frères, chrétiens sortis du judaïsme dont ils n’ont pas encore abandonné toutes les attaches. Il les invite à considérer l’épreuve comme une parfaite joie: deux mots qui à première vue s’accordent mal ensemble. Pourtant, parmi les chrétiens hébreux certains l’avaient réalisé (Héb 10.32-36). Et cette expérience rejoint la déclaration de Paul: «Nous nous glorifions dans les afflictions sachant que l’affliction produit (cultive) la patience» (Rom 5.1-5; Col 1.9-11). Autre contradiction apparente: tandis que la patience implique l’attente de ce qu’on ne possède pas encore, Jacques ajoute: «ne manquant de rien». Car ce qui peut nous faire vraiment défaut, ce ne sont pas les biens terrestres, c’est la sagesse. Alors demandons-la au Seigneur, à l’exemple du jeune Salomon (1 Rois 3.5-14).
Même pauvre, un chrétien ne manque de rien puisqu’il a Jésus. Et le riche peut se réjouir dans son humiliation en communion avec Celui qui s’est anéanti et abaissé Lui-même jusqu’à la mort de la croix. Irions-nous envier ceux qui passeront comme la fleur de l’herbe? Ayons en vue la couronne de vie. Car elle récompensera ceux qui auront enduré l’épreuve avec patience, autrement dit ceux qui aiment le Seigneur. Le mot épreuve signifie l’épreuve qui vient du dehors. Car Dieu nous la dispense pour notre bien et finalement notre joie. Et être tenté a un sens différent: il suppose le mal. On est amorcé intérieurement par ses convoitises. De cela, comment Dieu serait-Il la cause? Rien de ténébreux ne peut descendre du «Père des lumières (1 Jean 1.5-7). Celui qui nous a envoyé son propre Fils nous donne avec Lui «tout don parfait» (Rom 8.32). La source du mal est en nous: mauvaises pensées, dont les filles s’appelleront mauvaises paroles et mauvaises actions. Mais il ne suffit pas d’en être conscient. Nous risquons de ressembler à quelqu’un qui constaterait sa malpropreté dans un miroir et n’irait pas ensuite se laver. La Parole de Dieu est ce miroir. Elle montre à l’homme ce qu’il est; elle lui apprend ce qu’est faire le bien (Jc 4.13-17), elle ne peut le faire à sa place. En quoi consiste la seule «religion» reconnue par Dieu le Père? Pas dans les vaines cérémonies que les hommes appellent «la religion». Elle découle de la double position dans laquelle le Seigneur a laissé les siens: Dans le monde, et c’est le dévouement de l’amour. Pas du monde, c’est donc pour nous en conserver purs (Jean 17.11-16).
Ainsi, l’épître de Jacques est adressée à des Israélites qui avaient cru au Seigneur Jésus et à d’autres personnes dont la foi n’avait pas encore été manifestée – une telle situation, en Palestine principalement, était typique des premiers temps de l’église chrétienne. De même que dans l’Ancien Testament, le livre de Jonas représente une exception, en ce que le message du prophète est destiné à des païens, l’épître que nous étudions ici a aussi un caractère exceptionnel: Dieu, dans sa grâce, s’adresse à son peuple terrestre, Israël. Elles ont pour objet un comportement juste dans les épreuves de la foi, lorsqu’il s’agit de parler, dans les relations avec son prochain ou avec le monde, et dans les souffrances. La foi (mentionnée 16 fois) et les œuvres (15 fois) constituent en quelque sorte le fil conducteur qui traverse toute l’épître. L’épître n’est pas écrite à une assemblée particulière de croyants, ni même à toute l’église de Dieu. Elle est adressée aux «douze tribus qui sont dans la dispersion», et c’est ce qui lui donne son caractère inhabituel.
C’est pourquoi, bien que l’évangile ait commencé à Jérusalem et y ait remporté ses premiers triomphes, les chrétiens de cette ville furent plus lents que d’autres à entrer dans le vrai caractère de la foi qu’ils avaient embrassée. Ils s’accrochaient avec beaucoup de ténacité à la loi de Moïse et à tout l’ordre religieux reçu par lui – cela ressort à l’évidence de passages comme Actes 15 et 21.20-25. Il n’y a là rien de surprenant, car le Seigneur n’est pas venu pour abolir la loi et les prophètes, mais plutôt pour les accomplir [ou: leur donner leur plénitude], comme Il dit. Ces chrétiens de Jérusalem le savaient bien, mais ce qu’ils étaient lents à voir, c’est qu’ayant maintenant la substance en Christ, les ombres de la loi avaient perdu leur valeur. Car c’est le thème principal de l’épître aux Hébreux, qui nous dit que «ce qui devient ancien et qui vieillit, est près de disparaître» (Héb 8.13). Peu après que ces paroles aient été écrites, tout le système juif – le temple, l’autel, les sacrifices, les sacrificateurs – tout disparut lors de la destruction de Jérusalem par les Romains.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Les épreuves et les tentations :
- Épreuves spirituelles, méthodes divines utilisées pour éprouver les croyants
-En demandant de grands sacrifices Gn 22.1-2 Après ces choses, Dieu mit Abraham à l’épreuve, et lui dit: Abraham! Et il répondit: Me voici! 2 Dieu dit: Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac; va-t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l’une des montagnes que je te dirai.
-En conduisant les hommes sur un chemin difficile Dt 8.2 Souviens-toi de tout le chemin que l’Éternel, ton Dieu, t’a fait faire pendant ces quarante années dans le désert, afin de t’humilier et de t’éprouver, pour savoir quelles étaient les dispositions de ton coeur et si tu garderais ou non ses commandements.
-En leur donnant l’occasion de choisir 1 Rois 3.5 A Gabaon, l’Éternel apparut en songe à Salomon pendant la nuit, et Dieu lui dit: Demande ce que tu veux que je te donne.
-En leur proposant des tâches difficiles Jn 6.5-6 Ayant levé les yeux, et voyant qu’une grande foule venait à lui, Jésus dit à Philippe: Où achèterons-nous des pains, pour que ces gens aient à manger? 6 Il disait cela pour l’éprouver, car il savait ce qu’il allait faire.
-En permettant aux hommes de souffrir quand ils sont fidèles Ac 16.23-24 Après qu’on les eut chargés de coups, ils les jetèrent en prison, en recommandant au geôlier de les garder sûrement. 24 Le geôlier, ayant reçu cet ordre, les jeta dans la prison intérieure, et leur mit les ceps aux pieds.
-En permettant la tentation Jc 1.2-3 Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, 3 sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience.
- Encouragement à l’égard de ceux qui passent par la Tentation
1 Co 10.13 Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. Hb 2.18 car, ayant été tenté lui-même dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés. Jc 1.2-3, 12 Jc 1.2-3 Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, 3 sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. 12 Heureux l’homme qui supporte patiemment la tentation; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment. 2 P 2.9 le Seigneur sait délivrer de l’épreuve les hommes pieux, et réserver les injustes pour être punis au jour du jugement, Ap 3.10 Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre.
- Prier pour la sagesse
2 Ch 1.10 Accorde-moi donc de la sagesse et de l’intelligence, afin que je sache me conduire à la tête de ce peuple! Car qui pourrait juger ton peuple, ce peuple si grand? Ps 90.12 Enseigne-nous à bien compter nos jours, Afin que nous appliquions notre coeur à la sagesse. Ep 1.17 afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, Col 1.9 C’est pour cela que nous aussi, depuis le jour où nous en avons été informés, nous ne cessons de prier Dieu pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, Jc 1.5 Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée.
- Mise en garde contre l’âme partagée
2 Rois 17.33 Ainsi ils craignaient l’Éternel, et ils servaient en même temps leurs dieux d’après la coutume des nations d’où on les avait transportés. Lc 16.13 Nul serviteur ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un et aimera l’autre; ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. 1 Co 10.21 Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons. Jc 1.8 c’est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies. Jc 4.8 Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs; purifiez vos coeurs, hommes irrésolus.
- Mauvais désirs
Mc 4.19 mais en qui les soucis du siècle, la séduction des richesses et l’invasion des autres convoitises, étouffent la parole, et la rendent infructueuse. 1 Co 10.6 Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemples, afin que nous n’ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eu. Ep 2.3 Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres… Jc 4.2 Vous convoitez, et vous ne possédez pas; vous êtes meurtriers et envieux, et vous ne pouvez pas obtenir; vous avez des querelles et des luttes, et vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas. 1 Jn 2.16 car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde.
De tout ce qui précède, nous notons que nous avons à être des faiseurs d’œuvre, et non pas seulement des auditeurs de la Parole. Cependant nos actes aussi ont besoin d’être testés, car un homme peut paraître religieux, zélé dans toutes ses œuvres, et cependant être démontré n’avoir qu’une religion vaine par le fait qu’il ne tient pas sa langue en bride. Il n’a pas appris à être «lent à parler» comme le verset 19 l’enjoint. En laissant libre la langue, il laisse libre le moi. Or la religion pure et sans tache, celle qui supporte la présence de Dieu, est de nature à mettre le moi dehors. Celui qui visite les orphelins et les veuves dans leur affliction ne trouvera pas beaucoup de quoi nourrir le moi ou lui plaire. S’il fréquente ces gens pauvres et affligés, il aura continuellement à subvenir aux besoins des autres, au lieu d’avoir à chercher de quoi subvenir à ses propres besoins. Oui, mais il se gardera séparé du monde, pour ne pas être entaché par ses souillures. «Conservé pur du monde» est une manière forte de l’exprimer. Le monde est comme un lieu bourbeux dans lequel beaucoup trop de gens aiment se divertir (2 Pierre 2.22). Le vrai chrétien ne se vautre pas dans le bourbier. C’est bien vrai! et s’il pratique la religion pure, il s’en va plus loin. Il marche tellement en dehors du bourbier qu’il ne reçoit même aucune giclure de boue. Que notre religion est faible! S’agissant d’observer des choses extérieures, des rites, des cérémonies, des sacrements, des services, la chrétienté en fait bien l’étalage – tandis que le vrai christianisme consiste dans l’épanchement de l’amour divin s’exprimant dans la compassion et les services envers ceux qui n’ont aucun moyen de récompenser en retour, et une sainte séparation du système du monde qui souille et qui nous environne. Nos prières vous accompagnent tous dans vos efforts de marcher comme demande le Seigneur Jésus.
PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ Ne pas faire du favoritisme.”
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.