Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Esd 4.1 et suivants. En effet, la prise de position des hommes de Juda n’a pas été sans attirer l’attention des peuples environnants. Les voici qui viennent avec une offre séduisante. «Nous bâtirons avec vous, car nous cherchons votre Dieu comme vous…» (verset 2). N’était-ce pas vraiment aimable de leur part? Le travail avancerait beaucoup plus vite. Et un refus risquait de blesser ces gens. Mais les chefs des Juifs ne sont pas dupes. Ils déclinent fermement la proposition; tandis qu’à un piège semblable Josué et les princes s’étaient jadis laissé prendre (Josué 9 js 9.1-27). Pour travailler à l’œuvre de Dieu, il faut nécessairement appartenir au peuple de Dieu. Contrairement à ce que suggérerait un faux amour ou tout simplement le désir de ne faire de peine à personne, ne craignons pas de maintenir une séparation bien nette d’avec les milieux religieux dont les principes sont mélangés.

La suite révèle qui étaient ces aides bénévoles: Des ennemis! Leur ruse n’ayant pas réussi, ils découvrent leur jeu et ont recours aux menaces. Puis, changeant encore de tactique, ils adressent une lettre accusatrice à Artaxerxès, le nouveau chef de l’Empire.

Pour faire cesser le travail des fils de Juda, leurs ennemis ont successivement employé la ruse (verset 2), l’intimidation (versets 4, 5) et les accusations (versets 6 à 16). Maintenant qu’ils ont obtenu du roi l’appui souhaité, ils ont recours à une nouvelle arme: la violence. Ils se rendent en hâte auprès des Juifs pour les contraindre «par la violence et par la force» de cesser leur travail. Mais la vraie cause de l’arrêt de l’ouvrage est différente. Le prophète Aggée nous la fait connaître dans son chapitre 1er ag 1.1-15: c’est le manque de foi et la négligence du peuple lui-même. Au cours des années (15 ans environ) qui se sont écoulées depuis la pose des fondations, l’intérêt pour la Maison de Dieu a peu à peu décliné, et chacun s’est mis à s’occuper de sa propre maison. Hélas! Chrétiens, ne connaissons-nous pas aussi de telles périodes de baisse spirituelle? Le Seigneur et Sa Maison (l’Assemblée) perdent leur prix pour notre cœur. Dans la même proportion augmente le souci que nous prenons de nos propres affaires. Mais Dieu ne veut pas nous laisser dans cet état. Il nous parle, comme Il parle ici à Juda. À la voix d’Aggée et de Zacharie, le peuple se réveille, sort de son indifférence et se remet à l’ouvrage.

Jusqu’ici le peuple s’était montré fidèle dans son témoignage, et l’Éternel l’avait assisté et encouragé. Mais cela ne faisait pas l’affaire de l’ennemi; il ne peut supporter de voir prospérer l’œuvre de Dieu dans ce monde, et cherche aussitôt à la gâter. Pour atteindre ce but, il possède plus d’un moyen. Dieu caractérise ici les instruments de Satan par ce mot: «les ennemis de Juda» (v. 1). Ils appartenaient aux nations que les rois d’Assyrie, selon leur coutume, transportaient en d’autres contrées après les avoir soumises. Ésar-Haddon, fils de Sankhérib, suivant la politique de Shalmanéser (2 Rois 17:3), avait remplacé les tribus insoumises d’Israël, emmenées en captivité, par des peuples de pays très divers, qu’il avait fait habiter dans les villes de Samarie et dans le pays situé à l’ouest de l’Euphrate (v. 10). Le second livre des Rois (17:33) nous renseigne sur la condition religieuse de ces nations. Elles gardaient leurs dieux, tout en reconnaissant le Dieu d’Israël et, selon le langage biblique, «craignaient l’Éternel et servaient leurs images» (17:41).

Ce mélange, qui ne peut être assimilé à la pure idolâtrie, nous fait penser à l’amalgame qui s’appelle la chrétienté, sous quelque forme qu’il se présente, depuis la Mariolâtrie romaine et grecque, jusqu’aux formes bien plus subtiles de la chrétienté protestante, où le culte du vrai Dieu s’associe aux ténèbres morales du monde, et où la profession n’a aucun rapport avec ce qui doit caractériser le peuple de Dieu.

Ces gens, issus d’un mélange idolâtre, s’offrent à bâtir avec le peuple, mais quels matériaux pouvaient-ils apporter à la maison de Dieu? Certes, leur travail ne pouvait être agréé du peuple, s’il désirait rester fidèle. Ils s’approchent et disent: «Nous bâtirons avec vous, car nous recherchons votre Dieu, comme vous, et nous lui offrons des sacrifices depuis les jours d’Ésar-Haddon, roi d’Assyrie, qui nous a fait monter ici» (v. 2). Cela n’a-t-il pas quelque analogie avec ce que nous voyons de nos jours, et les enfants de Dieu actuels sont-ils aussi fidèles que ce résidu d’autrefois? Comprennent-ils que l’œuvre de Dieu ne peut supporter, chez ceux auxquels elle est confiée, aucun mélange avec le monde? Il n’appartient qu’à ceux dont la généalogie peut être prouvée et qui font partie de l’Israël de Dieu d’édifier dans ce monde quelque chose pour le Seigneur. Écoutons la réponse immédiate du résidu: «Vous n’avez pas affaire avec nous pour bâtir une maison à notre Dieu, mais nous seuls, nous bâtirons à l’Éternel, le Dieu d’Israël, comme nous l’a commandé le roi Cyrus, roi de Perse» (v.3). En parlant ainsi, ils ne montrent aucun orgueil spirituel, car ils reconnaissent leur asservissement au roi des gentils, comme conséquence de leur infidélité, mais ils ont compris qu’eux seuls sont appelés à cet ouvrage, car ils ne peuvent, en aucune manière, s’associer au caractère religieux des peuples qui les environnent. S’ils vivent au milieu d’eux, rendent l’honneur à leurs chefs et obéissent à leur roi, toute association avec ces nations leur est interdite; ils ont horreur de la corruption religieuse et la répudient.

L’ennemi s’était présenté en ami; c’était là surtout qu’il s’agissait d’être vigilant et de se mettre en garde. Mais ces mêmes hommes, repoussés, montrent bien vite, ouvertement, leur vrai caractère: «Alors le peuple du pays rendit lâches les mains du peuple de Juda; et ils leur firent peur de bâtir, et ils soudoyèrent contre eux des conseillers pour faire échouer leur plan, durant tous les jours de Cyrus, roi de Perse, et jusqu’au règne de Darius, roi de Perse» (v. 4-5). Le peuple avait été ferme et avait résisté aux ruses et aux artifices, attributs du serpent ancien; il s’effraye quand l’adversaire paraît comme un lion rugissant, il oublie que son ennemi est un ennemi vaincu, et qu’il se serait enfui devant qui lui aurait tenu tête.

Mais la haine des ennemis ne s’arrête pas là. Ils se font les accusateurs de ce pauvre peuple opprimé. Leur lettre à Artaxerxès(l’histoire nomme cet imposteur qui s’était emparé du trône: l’usurpateur Mage ou le faux Smerdis) le prouve: «Que le roi sache que les Juifs qui sont montés de chez toi vers nous et sont venus à Jérusalem, bâtissent la ville rebelle et méchante, et que les murailles s’achèvent, et qu’ils restaurent les fondements.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Le second Temple :

-Esd 4.1 Les ennemis de Juda et de Benjamin apprirent que les fils de la captivité bâtissaient un temple à l’Éternel, le Dieu d’Israël.

-Esd 6.8,14 Voici l’ordre que je donne touchant ce que vous aurez à faire à l’égard de ces anciens des Juifs pour la construction de cette maison de Dieu: les frais, pris sur les biens du roi provenant des tributs de l’autre côté du fleuve, seront exactement payés à ces hommes, afin qu’il n’y ait pas d’interruption. 14 Et les anciens des Juifs bâtirent avec succès, selon les prophéties d’Aggée, le prophète, et de Zacharie, fils d’Iddo; ils bâtirent et achevèrent, d’après l’ordre du Dieu d’Israël, et d’après l’ordre de Cyrus, de Darius, et d’Artaxerxès, rois de Perse.

Esd 7.16, 27 tout l’argent et l’or que tu trouveras dans toute la province de Babylone, et les dons volontaires faits par le peuple et les sacrificateurs pour la maison de leur Dieu à Jérusalem. 27 Béni soit l’Éternel, le Dieu de nos pères, qui a disposé le coeur du roi à glorifier ainsi la maison de l’Éternel à Jérusalem,

-Ag 1.2 Ainsi parle l’Éternel des armées: Ce peuple dit: Le temps n’est pas venu, le temps de rebâtir la maison de l’Éternel.

De tout ce qui précède, nous notons que le roi sache donc que si cette ville est bâtie et que ses murailles s’achèvent, ils ne payeront ni tribut ni impôt, et, plus tard, cela portera préjudice aux rois. Or, comme nous mangeons le sel du palais, et qu’il n’était pas convenable pour nous de voir qu’on faisait tort au roi, à cause de cela, nous avons envoyé et nous avons informé le roi, afin qu’on cherche dans le livre des annales de tes pères; et tu trouveras dans le livre des annales, et tu sauras que cette ville est une ville rebelle, et qu’elle a porté préjudice aux rois et aux provinces, et que, dès les jours anciens, on y a fait des séditions; c’est pourquoi cette ville a été détruite. Nous faisons savoir au roi que, si cette ville est rebâtie et que ses murailles s’achèvent, à cause de cela, tu n’auras plus de possession de ce côté du fleuve» (v. 12-16). Remarquons qu’ils n’accusent pas le peuple de rebâtir le temple et ne disent pas même un mot de ce dernier, mais qu’ils parlent de la ville. On découvre aisément leur but. Ils veulent empêcher le rassemblement du résidu, parce que ce rassemblement enlèverait à l’ennemi tout pouvoir sur le peuple de Dieu: «Si cette ville est rebâtie et que ses murailles s’achèvent, tu n’auras plus de possession de ce côté du fleuve», tandis que, dispersé, il devient aisément la proie de ses adversaires. De même, c’est au rassemblement des enfants de Dieu que Satan s’oppose aujourd’hui; et, s’il ne réussit pas à corrompre les brebis, il les désunit, les ravit et les disperse. Les adversaires d’alors font valoir auprès du roi des raisons politiques pour empêcher la réunion du peuple. De tels motifs avaient un grand poids auprès de ce monarque fourbe et usurpateur et, de fait, étaient les seuls dont il pût se préoccuper. Le roi constate que Jérusalem a eu jadis des rois puissants et qu’ils lui feraient ombrage si leur trône venait à être relevé, et encore que la ville s’est toujours montrée rebelle au joug étranger. Cela lui suffit pour arrêter l’ouvrage. Dès qu’ils en reçurent l’autorisation, les adversaires d’Israël «allèrent en hâte à Jérusalem vers les Juifs, et les firent cesser par force et par puissance» (v. 23). Ainsi ces quatre éléments hostiles se réunissent ici pour ruiner l’œuvre de Dieu: la ruse, l’intimidation, l’accusation, la violence. La foi seule aurait pu résister; elle manqua totalement à ce peuple, et le résultat fut que l’édification de la maison subit un temps d’arrêt de quinze années. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de demain « Reprise des travaux de reconstruction du Temple. » Esd 5.1

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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