Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Dt 18.1 et suivants. En effet, ce chp 18 place devant nous les personnes assumant une position religieuse. Les prophètes en particulier sont des hommes chargés de parler au nom de l’Éternel. Quel terrible égarement quand ils ne sont pas fidèles! Car sous leur caution, on est en danger de prendre pour la parole de Dieu ce qui n’est que mensonge (voir 1 Rois 22:22 1 r 22.19-23). Les vv. 9 à 12 mettent le peuple de Dieu en garde contre l’activité des astrologues, mages, voyantes, spirites, diseurs de bonne aventure… toutes les formes de l’occultisme. Aujourd’hui plus que jamais, des foules courent après ces pratiques abominables. Que Dieu nous donne de les avoir, comme lui, en horreur!
Israël, dans son pays, a connu successivement la période des juges, puis celle des rois et des prophètes. Les uns et les autres ont été trop souvent des bergers infidèles. Alors l’Éternel a envoyé pour paître son peuple Celui qui, parmi ses titres de gloire, est le juste Juge, le Roi des rois, le Prophète mentionné au v. 15 et qu’Israël attendait. Pierre, prêchant l’évangile aux juifs, pourra s’appuyer sur ces versets pour leur annoncer Jésus. Lui est la Parole elle-même. Écoutons-le dans tout ce qu’il pourra nous dire (v. 15; Act. 3:22 ac 3.22-26 et 7:37 ac 7.35-41). Le paragraphe qui commence ce chapitre suggère une série de vérités éminemment intéressantes et pratiques.
« Les sacrificateurs, les Lévites, et toute la tribu de Lévi, n’auront point de part ni d’héritage avec Israël ils mangeront des sacrifices de l’Éternel faits par feu, et de son héritage, mais ils n’auront point d’héritage au milieu de leurs frères. L’Éternel est leur héritage, comme il le leur a dit. Or c’est ici le droit des sacrificateurs de la part du peuple, de la part de ceux qui offrent un sacrifice, que ce soit un bœuf, ou un mouton on donnera au sacrificateur l’épaule, et les mâchoires, et l’estomac. Tu lui donneras les prémices de ton froment, de ton moût et de ton huile, et les prémices de la toison de tes moutons. Car l’Éternel, ton Dieu, l’a choisi, lui et ses fils, d’entre toutes les tribus, pour qu’il se tienne toujours devant lui pour faire le service au nom de l’Éternel. Et si le Lévite vient de l’une de tes portes, de tout Israël où il séjourne, et qu’il vienne, selon tout le désir de son âme, au lieu que l’Éternel aura choisi, et qu’il serve au nom de l’Éternel, son Dieu, comme tous ses frères, les Lévites, qui se tiennent là devant l’Éternel, il mangera une portion égale, outre ce qu’il aura vendu de son patrimoine » (vv.1-8).
Ici, comme partout ailleurs dans le livre du Deutéronome, les sacrificateurs sont classés avec les Lévites, d’une manière toute spéciale. Nous appelons l’attention du lecteur sur ce trait caractéristique de notre livre, mais nous ne nous y arrêterons maintenant qu’un moment, pour indiquer la raison de la différence que présente à cet égard le livre du Deutéronome avec l’Exode, le Lévitique et les Nombres. Nous croyons que cela vient de ce que, dans le Deutéronome, le but de Dieu est de mettre davantage en évidence l’assemblée d’Israël tout entière. C’est pour cela que nous y voyons rarement paraître les sacrificateurs dans leurs fonctions officielles. La grande pensée du Deutéronome, c’est la relation immédiate d’Israël avec l’Éternel.
Or, dans le passage qui nous occupe, les sacrificateurs et les Lévites sont associés ensemble et présentés comme les serviteurs de l’Éternel, entièrement dépendants de Lui, et intimement identifiés avec son autel et son service. Cela est d’un grand intérêt et ouvre un vaste champ de vérités pratiques à l’Église de Dieu. En parcourant l’histoire du peuple d’Israël, nous pouvons remarquer que lorsque tout marchait bien, l’autel de Dieu était bien servi, et, comme conséquence, les sacrificateurs et les Lévites ne manquaient de rien. Si l’Éternel avait la part qui lui était due, ses serviteurs pouvaient être assurés d’avoir la leur. S’il était négligé, ils l’étaient aussi; ils étaient liés ensemble. Le peuple devait apporter ses offrandes à Dieu, et Lui les partageait avec ses serviteurs. Les sacrificateurs et les Lévites ne devaient rien exiger ou demander du peuple, mais le peuple avait le privilège d’apporter ses dons à l’autel de Dieu, qui permettait à ses serviteurs de se nourrir des fruits provenant du dévouement de son peuple pour Lui-même.
C’est là, qu’en tout temps et en tout lieu, est la ressource divine pour les enfants de Dieu, et c’est à cela que Moïse renvoie l’assemblée dans le magnifique paragraphe qui termine notre chapitre. Il leur montre clairement qu’ils n’ont aucun besoin de s’adresser aux devins, aux sorciers, aux enchanteurs, ou aux diseurs de bonne aventure, qui tous étaient en abomination à l’Éternel. « L’Éternel ton Dieu », dit-il, « te suscitera un prophète comme moi, du milieu de toi, d’entre tes frères; vous l’écouterez, selon tout ce que tu demandas à l’Éternel, ton Dieu, à Horeb, le jour de la congrégation, disant: Que je n’entende plus la voix de l’Éternel, mon Dieu, et que je ne voie plus ce grand feu, afin que je ne meure pas.
Et l’Éternel me dit: Ils ont bien dit ce qu’ils ont dit. Je leur susciterai un prophète comme toi, du milieu de leurs frères, et je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. Et il arrivera que l’homme qui n’écoutera pas mes paroles, lesquelles il dira en mon nom, moi, je le lui redemanderai. Seulement, le prophète qui prétendra dire en mon nom une parole que je ne lui aurai pas commandé de dire, ou qui parlera au nom d’autres dieux, ce prophète-là mourra. Et si tu dis dans ton cœur: Comment connaîtrons-nous la parole que l’Éternel n’a pas dite? Quand le prophète parlera au nom de l’Éternel, et que la chose n’aura pas lieu et n’arrivera pas, c’est cette parole-là que l’Éternel n’a pas dite; le prophète l’a dite présomptueusement tu n’auras pas peur de lui » (vv.15-22).
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Les droits des lévites :
La nourriture des Prêtres
-Ex 29.32 Aaron et ses fils mangeront, à l’entrée de la tente d’assignation, la chair du bélier et le pain qui sera dans la corbeille.
-Lv 6.9 Aaron et ses fils mangeront ce qui restera de l’offrande; ils le mangeront sans levain, dans un lieu saint, dans le parvis de la tente d’assignation.
-Lv 24.9 Ils appartiendront à Aaron et à ses fils, et ils les mangeront dans un lieu saint; car ce sera pour eux une chose très sainte, une part des offrandes consumées par le feu devant l’Éternel. C’est une loi perpétuelle.
-Nb 18.31 Vous la mangerez en un lieu quelconque, vous et votre maison; car c’est votre salaire pour le service que vous faites dans la tente d’assignation.
De tout ce qui précède, nous ne saurions hésiter à reconnaître dans ce prophète notre adorable Seigneur et Sauveur Jésus Christ. Au chapitre 3 des Actes, Pierre lui applique ainsi les paroles de Moïse: « Et qu’il envoie Jésus Christ, qui vous a été préordonné, lequel il faut que le ciel reçoive, jusqu’aux temps du rétablissement de toutes choses dont Dieu a parlé par la bouche de ses saints prophètes de tout temps. Moïse déjà a dit: Le Seigneur, votre Dieu, vous suscitera d’entre vos frères un prophète comme moi; vous l’écouterez dans tout ce qu’il pourra vous dire; et il arrivera, que toute âme qui n’écoutera pas ce prophète sera exterminée d’entre le peuple» (vv.20-23). Quel précieux privilège que celui d’écouter la voix d’un tel prophète? C’est la voix de Dieu lui-même parlant par la bouche de l’Homme Christ Jésus, non du milieu des tonnerres et des éclairs, et du feu consumant, mais avec le son doux et subtil de l’amour et de la grâce qui rafraîchit le cœur brisé et l’esprit contrit, et tombe comme la rosée des cieux sur la terre altérée. Nous trouvons cette voix dans la Sainte Écriture, la précieuse révélation qui est placée si constamment et si puissamment devant nous dans notre étude de ce beau livre du Deutéronome. Ne l’oublions jamais; la voix de l’Écriture est la voix de Christ, et la voix de Christ est la voix de Dieu. Nous n’avons nul besoin d’autre chose. Si quelqu’un avait la prétention de venir avec une nouvelle révélation, ou quelque vérité nouvelle qui ne se trouve pas dans le volume divin, nous devrions le juger, lui et son enseignement, à la lumière de l’Écriture, et les rejeter entièrement. « Tu n’auras pas peur de lui ». Les faux prophètes se présentent d’habitude avec de hautes prétentions, des paroles pompeuses, et une apparence de dévotion. Ils tâchent de s’entourer d’une auréole de dignité et d’importance qui souvent en impose aux ignorants; mais ils ne peuvent résister à la puissance scrutatrice de la parole de Dieu. Un simple passage de la Sainte Écriture leur enlève toute leur importance, et coupera à sa racine leur merveilleuse révélation. Ceux qui connaissent la voix du vrai Prophète n’en écouteront aucune autre; ceux qui ont entendu la voix du bon Berger n’écouteront pas la voix d’un étranger. Bien-aimés, prenez garde à n’écouter que la voix de Jésus. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Les villes de refuge. » Dt 19
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.