Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ep 5.1-2 et suivants. En effet, l’apôtre Paul alerte sur les paroles vaines et folles que nous pouvons prononcer ou écouter. Autrefois ténèbres, nous sommes maintenant lumière dans le Seigneur; entre les deux: notre conversion. Deux états auxquels correspondent deux marches: celle d’autrefois (Ep 2.1-3 et Ep 4.17-19) et celle qui doit nous caractériser désormais. Créés pour les bonnes œuvres, marchons en elles(Ep 2.8-10). Appelés à la gloire de Christ, marchons d’une manière digne de cet appel(Ep 4.1-3). Enfants du Dieu d’amour, marchons dans l’amour(Ep 5.1-2). Devenus “lumière dans le Seigneur”, marchons comme des enfants de lumière(Ep 5.8; Jn 11.7-10).

En effet, de nos jours dangereux et mauvais, regardons où nous posons le pied; marchons soigneusement. Toutes ces conditions sont-elles une pénible contrainte? Aucunement. Et le chrétien doit montrer sa joie et sa reconnaissance. Chacun de nous connaît le regret d’avoir laissé passer des occasions, tant pour le service que pour le témoignage. Au moins, sachons saisir celles qui sont encore devant nous. Et ne manquons pas l’unique et merveilleuse occasion de vivre le reste de notre courte vie terrestre pour le Seigneur Jésus Christ. Lui seul en est digne.

En fait, c’est l’amour qui saura dicter au mari son attitude. Et de nouveau le parfait Modèle est évoqué: Christ dans ses affections divines pour son Assemblée. Ici enfin, elle est son Épouse. À ce titre elle a reçu, reçoit et recevra de son amour les preuves les plus excellentes. Hier, Christ s’est livré Lui-même pour l’Assemblée(Ep 5.1-2). Aujourd’hui, Il l’entoure de ses soins, la purifie, la nourrit, la chérit et la prépare avec tendresse pour la rencontre glorieuse (Ep 5.26, 29; Ep 4.4-16). Demain, Il se la présentera, digne de lui, pour sa joie, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais glorieuse, sainte et irréprochable parce qu’elle sera alors revêtue de Ses propres perfections (Ep 5.27).

Car l’imitation qui nous est prescrite n’est pas artificielle, mais naturelle. Alors, nous devons marcher dans l’amour. Cela ne nous est pas naturel en tant qu’enfants d’Adam, mais cela nous est naturel en tant que nés de Dieu, car Dieu est amour. Marcher dans l’amour, c’est donc simplement manifester pratiquement la nature divine. C’est pourquoi il ajoute: “comme aussi le Christ nous a aimés”, puisqu’en Christ on voyait la nature divine dans toute sa plénitude et toute sa perfection. D’ailleurs, dans Son cas, c’est l’amour qui poussait à agir. Et Il s’est livré Lui-même pour nous en sacrifice à Dieu.

La manière ferme et tranchante dont l’apôtre trace une ligne de démarcation ici est tout à fait remarquable. Car le royaume de Christ et de Dieu est caractérisé par la sainteté. Les profanes sont en dehors de ce royaume, et sujets à la colère de Dieu. Il ne fallait pas s’y tromper, car il y avait alors comme maintenant, ceux qui désiraient brouiller cette distinction tranchée, et excuser l’impiété. D’autres passages indiquent qu’un vrai croyant peut tomber dans ces péchés, mais aucun vrai croyant n’est caractérisé par eux. Car aucune personne caractérisée par ces péchés ne peut être considérée comme un vrai chrétien, quoi qu’elle puisse dire ou professer.

C’est pourquoi l’attitude du vrai chrétien vis-à-vis de telles personnes doit être réglée par ceci: Quoi que ce soit qu’ils professent, ils n’ont aucune part au royaume de Dieu; nous qui avons un héritage dans le royaume, nous ne pouvons donc avoir aucune part avec eux. Nous ne devons pas seulement éviter les péchés, mais aussi éviter toute participation avec les pécheurs. Il faut éviter aussi bien les personnes que les diverses formes de mal. La différence entre nous et eux est aussi grande et nette qu’entre la lumière et les ténèbres. Trois mots résument ce qu’est ce fruit: bonté, justice et vérité. Leur contraire: le mal, l’iniquité, le manque de réalité, devraient être entièrement exclus de nos vies. Marchant ainsi en enfants de lumière, nous éprouvons ce qui plaît à Dieu; nous l’éprouvons non par un processus de raisonnement, mais par une expérience pratique. Nous mettons les choses à l’épreuve, et ainsi nous apprenons expérimentalement pour nous-mêmes.

Il s’agit donc de dévoiler, comme par la lumière, le vrai caractère des œuvres en question. Si un croyant brille dans son vrai caractère, toute sa vie aura cet effet, tout comme son Maître l’a fait au plus haut degré. Néanmoins, il peut y avoir de nombreuses occasions où des paroles de répréhension sont nécessaires. Et les ennuis commencent quand la sainteté est maintenue, et la sainteté, comme ces versets le montrent, demande qu’il n’y ait aucune communion avec le mal, ni avec ceux qui font le mal (Ep 5.7), ni avec leurs œuvres (Ep 5.11). Quand un croyant marche dans le chemin de séparation qui lui est demandé ici, et qu’il se manifeste comme un enfant de lumière, il peut s’attendre à des tempêtes. Il en fut ainsi au degré suprême, pour notre Seigneur et Maître. “Dieu est amour” a toujours été un texte plus populaire que “Dieu est lumière”.

Car ces exhortations détaillées depuis Ep 4.17 jusqu’à Ep 5.21 étaient applicables à tous les croyants. Nous commençons maintenant des exhortations spéciales, et l’apôtre se tourne vers les épouses. En effet, pour elles, l’exhortation tient en deux mots: “soyez soumises”. Ceci découle naturellement de l’exhortation générale à la soumission dans Ep 5.21. La difficulté de la soumission, c’est qu’elle implique de ne pas revendiquer notre volonté propre. Il est assez clair, dans l’ordre de choses établi divinement pour ce monde, que la place attribuée à l’épouse est celle de la soumission. Sa place est typique de la position dans laquelle se trouve l’Église vis-à-vis de Christ. Tout comme Christ est “le Chef(la Tête) de l’assemblée”, étant investi de toute autorité, et de toute capacité et de toute puissance pour diriger, de même le mari est “le chef(ou la tête) de la femme”.

Malheureusement en pratique, tout au long des siècles, l’église (comme corps professant) s’est bien éloignée de sa vraie position. L’église “est soumise au Christ” selon le plan divin; elle a été très insoumise dans sa conduite effective. Elle a agi pour elle-même, et a légiféré comme si elle était la tête et non le corps. De là vient la confusion dans les milieux ecclésiastiques, si évidente partout. Car quand la femme, la femme même de Christ, met de côté l’autorité de son propre mari, des troubles similaires s’ensuivent.

En effet, la femme peut alléguer qu’elle a un mari affreux et incompétent. Et trop souvent il en est ainsi effectivement. Mais le remède à cela n’est pas de renverser l’ordre divin. L’église n’a certes pas une telle excuse, car elle a une Tête(un Chef) absolument parfaite, qui n’est pas seulement la Tête du corps, mais aussi le Sauveur du corps. Mais parce que le mari humain, même croyant, est fréquemment très imparfait, et toujours quelque peu imparfait, une exhortation encore plus longue lui est adressée. En un mot, son devoir est d’aimer. Il est facile de voir que si le mari rend à sa femme tout l’amour qui lui est dû, elle n’aura pas beaucoup de difficulté à donner à son mari la soumission qui lui est due. De toute évidence, la responsabilité la plus grande est placée sur les épaules du mari. Il doit aimer, et elle doit être soumise, mais l’initiative repose sur lui.

Quand nous nous tournons de la responsabilité qui repose sur les épaules du mari, qui est le type, vers l’antitype qui, comme toujours, est vu en Christ, nous nous trouvons en présence de la perfection. L’initiative est effectivement venue de Lui, et Il l’a prise d’une manière tout à fait merveilleuse. Il n’a pas seulement aimé l’assemblée, mais Il s’est livré Lui-même pour elle. De plus, Il a entrepris sa sanctification pratique, et sa purification, et Il se la présentera finalement à Lui-même en gloire dans une perfection qui Lui correspond parfaitement.

La présentation de l’assemblée rendue parfaite aura lieu dans la gloire future. Ce sera le don de Christ à Lui-même! Ce sera entièrement Son œuvre car Il a aimé, Il s’est livré Lui-même, Il a sanctifié, Il a purifié et, Il a nourri, Il a chéri et, à la fin, Il se la présentera à Lui-même. Une œuvre des plus merveilleuses, et un triomphe des plus merveilleux. Gardons cet aspect des choses bien en vue, spécialement quand nous sommes découragés par les difficultés présentes dans l’assemblée, et que nous sommes tristement conscients de son état douloureux.

Or tous ces faits relatifs à Christ et à l’église, doivent éclairer les relations entre un mari croyant et sa femme croyante. La relation du mariage est, par conséquent, placée dans la lumière la plus haute possible, dans une lumière entièrement inconnue des croyants de l’Ancien Testament, ce qui explique le fait que nombre d’entre eux pratiquaient librement des choses totalement interdites pour nous aujourd’hui. Nous devons marcher dans cette lumière, et par conséquent le mari chrétien doit aimer sa femme comme il s’aime lui-même (ce n’est pas là une petite mesure) et la femme doit révérer son mari.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Exhortation à vivre dans la sainteté :

  • Bénédictions promises aux disciples

-Connaissance spirituelle Os 6.3 Connaissons, cherchons à connaître l’Éternel; Sa venue est aussi certaine que celle de l’aurore. Il viendra pour nous comme la pluie, Comme la pluie du printemps qui arrose la terre.

-Lumière spirituelle Jn 8.12 Jésus leur parla de nouveau, et dit: Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie.

-Direction, grâce à sa voix Jn 10.27 Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent.

-Honneur céleste Jn 12.26 Si quelqu’un me sert, qu’il me suive; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, le Père l’honorera.

-Un exemple divin 1 P 2.21 Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces,

  • Pureté chrétienne

Ps 24.3-4 Qui pourra monter à la montagne de l’Éternel? Qui s’élèvera jusqu’à son lieu saint? – 4 Celui qui a les mains innocentes et le coeur pur; Celui qui ne livre pas son âme au mensonge, Et qui ne jure pas pour tromper. Mt 5.8 Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu! 1 Tim 1.5 Le but du commandement, c’est une charité venant d’un coeur pur, d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. 1 Tim 5.22 N’impose les mains à personne avec précipitation, et ne participe pas aux péchés d’autrui; toi-même, conserve-toi pur. 1 P 1.22 Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre coeur,

  • Examiner toutes choses

Jr 6.27 Je t’avais établi en observation parmi mon peuple, Comme une forteresse, Pour que tu connusses et sondasses leur voie. Ep 5.10 Examinez ce qui est agréable au Seigneur; 1 Th 5.21 Mais examinez toutes choses; retenez ce qui est bon; 1 Jn 4.1 Bien-aimés, n’ajoutez pas foi à tout esprit; mais éprouvez les esprits, pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde.

  • Comment réaliser le Bon usage du temps

-En prenant conscience de la brièveté de la vie Ps 90.12 Enseigne-nous à bien compter nos jours, Afin que nous appliquions notre coeur à la sagesse.

-En s’efforçant à la piété pendant sa jeunesse Ec 12.1 Jeune homme, réjouis-toi dans ta jeunesse, livre ton coeur à la joie pendant les jours de ta jeunesse, marche dans les voies de ton coeur et selon les regards de tes yeux; mais sache que pour tout cela Dieu t’appellera en jugement.

-En donnant la priorité aux devoirs spirituels 1 Co 7.29 Voici ce que je dis, frères, c’est que le temps est court; que désormais ceux qui ont des femmes soient comme n’en ayant pas;

-s’ils n’en avaient pas 1 Co 7.31 et ceux qui usent du monde comme n’en usant pas, car la figure de ce monde passe.

-En vivant avec sagesse Ep 5.15-16 Prenez donc garde de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages;16 rachetez le temps, car les jours sont mauvais.

-En donnant un bon exemple devant le monde Col 4.5 Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, et rachetez le temps.

De tout ce qui précède, nous notons trois autres points. Premièrement, ce mystère concerne Christ et l’assemblée, non pas une assemblée; il n’est pas question ici d’une assemblée locale, ni d’un certain nombre d’assemblées locales. C’est l’assemblée, un corps glorieux, et non pas l’assemblée vue comme un corps professant; c’est plutôt l’assemblée comme ce corps élu fruit du travail divin. Deuxièmement, la pensée du corps est introduite ici, car il est parlé de nous qui constituons l’assemblée comme des “membres de Son corps”. Mais la pensée principale du passage est celle de l’épouse, car la place de l’église est mise en avant comme le modèle des femmes chrétiennes. Nous soulignons ce point parce qu’on met parfois en avant le fait que l’assemblée soit le corps de Christ pour soutenir qu’elle ne peut pas prendre la place ni de fiancée ni d’épouse. Or le fait est que ce passage indique bien que l’assemblée(ou l’église) a ces deux positions, de corps de Christ et d’épouse. Ceci est rendu encore plus évident par le troisième point que nous soulignons. La création originelle d’Adam et Ève a été arrangée en vue de Christ et de l’assemblé. Or Ève était la femme d’Adam, mais elle était aussi son corps, ayant été formée à partir d’une côte d’Adam. La côte d’Adam a sans doute provoqué beaucoup d’hilarité et de sarcasmes parmi les incrédules modernistes supposés chrétiens. Mais ce fait sert clairement de base au raisonnement. Il en est presque toujours ainsi. On est, ici dans le Nouveau Testament, en présence d’une allusion à cette histoire de l’Ancien Testament, que l’on a ridiculisée. Car, l’on ne peut pas rejeter l’une sans rejeter aussi l’autre, si vous ajoutez de l’honnêteté et de l’intégrité mentales au modernisme. Quant à nous, nous acceptons de tout cœur ces deux faits. Car la pensée principale est celle de l’épouse, et la place de l’église est mise en avant comme le modèle des femmes chrétiennes, soumises à leurs maris et les maris aimant leurs femmes comme eux-mêmes. Nos prières vous accompagnent tous dans vos efforts à y parvenir.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain sur ” les devoirs des enfants et des parents ; des serviteurs et des maîtres.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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