Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de 1 P 3.1-2 et suivants. En effet, l’apôtre Pierre dit : «Pareillement, vous, femmes…, vous, maris…, vous jeunes gens…» (1 P 5.5-7). C’est toujours le même motif qu’en 1 P 2.13-17: l’amour du Seigneur, qui dicte à chacun la conduite qu’il doit avoir dans sa famille et dans l’Assemblée. Une femme chrétienne révèle où sont ses affections par sa manière de se parer. Se préoccupe-t-elle de la beauté cachée du cœur, celle que le Seigneur est seul à voir? Et recherche-t-elle ce qui est d’un grand prix devant Dieu: «un esprit doux et paisible» ? Cet «ornement» fait partie de ce qui est incorruptible, de même que la Parole (1 P 1.22-25) et que l’héritage céleste (1 P 1.3-5). La mode selon Dieu n’a donc pas changé depuis Sara.

Nous avons déjà vu que l’apôtre met une importance particulière à la conduite, mais surtout ici, où le témoignage public confié à la femme ne consiste pas dans ce qu’elle peut avoir à dire, ni dans sa parure, mais dans l’homme caché du cœur. Ces femmes auxquelles l’apôtre s’adressait pouvaient être liées à des maris juifs sur lesquels la Parole de Christ n’avait encore eu aucune influence, de là ce qui est dit ici: «S’il y en a qui n’obéissent pas à la Parole». Or nous avons vu que ce qui distinguait le christianisme du judaïsme c’était précisément cette obéissance appelée en  1 P 1.2 l’obéissance de Jésus Christ. Car en admettant chez le mari cette incrédulité et cet état de désobéissance quant à Christ, la femme pouvait être tentée de le convaincre en lui parlant, de raisonner avec son mari pour le gagner à la vérité; mais la femme devait être convaincue que son mari pouvait être converti et gagné par sa conduite à elle, sans la parole, et parce qu’il avait devant les yeux une conduite pure, exempte des souillures du monde, et dirigée par la crainte de Dieu. Ce qui devait distinguer la femme chrétienne, ce n’était pas une parure semblable à celle que le monde recherche, mais une parure incorruptible, non du corps, mais de l’esprit, caractérisée par la douceur et la paix qui, devant Dieu, est d’un grand prix. C’était le caractère des saintes femmes d’autrefois. Leur habitude était la soumission à leurs maris; elles avaient l’exemple de Sara, dont, tout en étant chrétiennes, elles étaient devenues les enfants et ne craignaient rien, en faisant le bien. «Faire le bien», cela ne caractérise-t-il pas la conduite de Christ au même degré que l’obéissance? (Ac 10.38).

Comme nous avons vu plus haut, le rôle de l’Esprit dans la résurrection de Christ, nous le voyons au début du jugement de la création d’alors, et de son renouvellement par les eaux du déluge. C’était par l’Esprit que Christ était allé jadis avertir les incrédules qui, selon le caractère de toute cette épître, sont appelés les désobéissants, et que Dieu avait supportés avec patience jusque-là. Car l’Esprit qui parlait à ces incrédules par le moyen de Noé pour les sauver du désastre final, était le même Esprit qui avait proclamé le salut accompli par la résurrection de Christ d’entre les morts. Dieu avait montré jadis toute sa patience envers le monde d’alors, mais il arrive un moment où la patience prend fin. L’arche que Noé et ses fils avaient mis tant d’années à construire, telle était la prédication de Noé. Elle «condamnait le monde» sans avoir besoin de paroles pour s’expliquer et ce qui semblait une folie aux yeux des incrédules fut ce qui sauva le patriarche et sa famille à travers les eaux de la mort. Ces hommes pouvaient être sauvés par la foi de la même manière que nous; maintenant ils sont des «esprits en prison». Dépouillés de leurs corps, ils sont retenus dans le hadès, dans le «grand gouffre infranchissable fermement établi» entre les croyants et les incrédules, en attendant le jugement du grand jour.

La génération croyante de Seth avait été retirée à temps du désastre. Seules huit personnes avaient été sauvées, mais en passant à travers la mort que l’eau, dans la Parole, représente toujours, tout en signifiant aussi la vie dans laquelle la mort introduit le croyant. Il en était de même de ceux auxquels cette épître s’adresse. Ils étaient sortis par grâce de la masse de ceux qui ne croyaient pas, pour appartenir à une génération nouvelle, à la veille même du jugement qui allait atteindre la nation juive incrédule. Tout cela était une figure. D’abord le salut de quelques-uns reste toujours une vérité capitale comme au temps du déluge, vérité d’autant plus importante que ces chrétiens étaient à la veille de voir l’effondrement de leur nation sous le jugement. Ensuite l’apôtre insiste sur la vérité capitale qu’on n’est sauvé qu’à travers l’eau. Ou bien l’eau, la mort nous engloutit, ou bien elle nous sauve quand nous avons l’arche pour refuge. Mais cette même figure, l’eau de la mort, nous sauve aussi maintenant. Combien cela était important à présenter à ces Juifs devenus chrétiens!

Car ils étaient sortis du judaïsme par le baptême qui était en figure ce qui avait sauvé Noé et les siens: en effet, si un Juif n’était pas baptisé, il n’était pas sauvé du tout. Dans le baptême, qui signifie la mort de Christ, l’homme demande d’avoir une bonne conscience, en étant sauvé, à travers la mort, par la résurrection de Celui avec lequel il a traversé la mort. C’était le cas au déluge. L’arche, un Christ qui a traversé la mort, porte en résurrection à l’autre bord ceux qui ont trouvé leur refuge en Lui. Comme l’arche, sur le mont Ararat, notre Arche s’est arrêtée en haut. L’œuvre est complète; et je puis avoir une bonne conscience. Dieu ne se souvient plus de mes péchés et celui qui me donne cette bonne conscience est au ciel. Je n’y suis pas maintenant, selon la doctrine de l’apôtre Pierre, quoique ayant l’heureuse et complète certitude que l’œuvre qui m’y donnera accès est accomplie pour toujours. Car Celui qui m’a acquis cette part est à la droite de Dieu, ayant anges, autorités et puissances sous ses pieds. C’est là que m’introduit le baptême chrétien!

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

La vie conjugale des chrétiens :

  • Qualités de la femme : la modestie

Gn 24.66 Le serviteur raconta à Isaac toutes les choses qu’il avait faites. 1 Tim 2.9-10 Je veux aussi que les femmes, vêtues d’une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d’or, ni de perles, ni d’habits somptueux, 10 mais qu’elles se parent de bonnes oeuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu. 1 P 3.1-2 Femmes, soyez de mêmes soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, 2 en voyant votre manière de vivre chaste et réservée.

  • Les vertus chrétiennes sont un exemple de Fruit spirituel

Rm 5.3-4 Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, 4 la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance. 2 Co 6.6 par la pureté, par la connaissance, par la longanimité, par la bonté, par un esprit saint, par une charité sincère, 2 Co 8.7 De même que vous excellez en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle à tous égards, et dans votre amour pour nous, faites en sorte d’exceller aussi dans cette oeuvre de bienfaisance. 2 P 1.5-7 à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, 6 à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, 7 à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité.

  • Œuvres bonnes

-Glorifient Dieu Mt 5.16 Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes oeuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.

-Enrichissent la vie 1 Tim 6.18 Recommande-leur de faire du bien, d’être riches en bonnes oeuvres, d’avoir de la libéralité, de la générosité,

-Offrent un exemple à suivre Tt 2.7 te montrant toi-même à tous égards un modèle de bonnes oeuvres, et donnant un enseignement pur, digne,

-Tendent à pousser les autres à accomplir leur tâche Hb 10.24 Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes oeuvres.

-Démontrent de la réalité dans la foi Jc 2.17-18 Il en est ainsi de la foi: si elle n’a pas les oeuvres, elle est morte en elle-même. 18 Mais quelqu’un dira: Toi, tu as la foi; et moi, j’ai les oeuvres. Montre-moi ta foi sans les oeuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes oeuvres. 1 P 2.12 Ayez au milieu des païens une bonne conduite, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ils remarquent vos bonnes oeuvres, et glorifient Dieu, au jour où il les visitera.

  • Héritage des justes

Ps 61.6 Car toi, ô Dieu! tu exauces mes voeux, Tu me donnes l’héritage de ceux qui craignent ton nom. Ps 119.111 Tes préceptes sont pour toujours mon héritage, Car ils sont la joie de mon coeur. Ac 20.32 Et maintenant je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, à celui qui peut édifier et donner l’héritage avec tous les sanctifiés. Ac 26.18 afin que tu leur ouvres les yeux, pour qu’ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu’ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des péchés et l’héritage avec les sanctifiés. Col 1.12 Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière,

De tout ce qui précède, nous notons que notre titre d’héritiers de la grâce de la vie et de la bénédiction constitue, avec l’exemple que nous a donné Celui qui est bon (1 P 3.13-15; 1 P 2.18-25), un motif impérieux pour ne pas rendre outrage pour outrage. La longue citation du Ps. 34 nous rappelle ce qu’est le gouvernement de Dieu. Si le mal se trouve dans nos bouches ou dans nos voies, des conséquences douloureuses, permises par le Seigneur, pourront en résulter dès ici-bas. Inversement, une marche dans le bien et la paix est le sûr moyen d’être béni. En plus de ce légitime désir de tout homme nous jouirons de la communion du Seigneur. Christ a souffert sur la croix, Lui le Juste pour nous les injustes. En retour, il nous est accordé de souffrir quelque peu pour Lui (Ph 1.27-30). En faisant le bien, nous souffrons avec Lui, comme Lui a souffert. Enfin dans toutes nos peines morales, le Seigneur sympathise avec nous (1 P 3.8-12). Toutefois, quand notre conduite n’est pas bonne devant les hommes, leur parler du Seigneur ne peut que faire reporter sur Lui, le mépris que nous méritons. Puisse l’Esprit de Christ se servir de nous pour avertir nos semblables comme jadis Il s’est servi de Noé construisant son arche, pour prêcher aux incrédules de son temps! Le déluge est l’image du jugement prêt à fondre sur le monde. Il nous parle de la mort, salaire du péché. En figure, les croyants l’ont traversé dans le baptême et sont mis à l’abri dans l’arche, qui est Christ. Lui a subi la mort à leur place et ils ressusciteront avec Lui pour une vie nouvelle. Si vous souffrez pour la justice, vous êtes bienheureux(Mat 5.3-12). Demandons à Dieu qu’il nous garde de toute crainte humaine et nous donne sa crainte accompagnée de douceur, pour témoigner à tout moment de l’espérance qui est en nous. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain  “ rompre avec le péché pour vivre selon la volonté de Dieu.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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