Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de 2 P 3.1 et suivants. En effet, Pierre ne craint pas les répétitions. Il ne se lasse pas de rappeler les mêmes vérités à la mémoire des enfants de Dieu (2 P 1.12-15; Ph 3.1-3; Jude 1.17-19). Ne nous lassons pas pour notre part de les relire et de les méditer. Pour la 3e fois, l’exemple du déluge revient sous la plume de l’apôtre. En contraste avec ceux qui ignorent volontairement tout avertissement (Éph  4.17-24), les bien-aimés du Seigneur ne doivent pas ignorer ses intentions. La « fin du monde », que beaucoup évoquent, soit avec effroi, soit avec légèreté, n’interviendra qu’au moment choisi par Lui. Le ciel et la terre « de maintenant » seront alors détruits. Seule la patience de Dieu, qui a en vue le salut des pécheurs, a jusqu’ici suspendu le jugement. Il ne veut pas qu’aucun périsse (Éz 33.10-11). Et cette patience s’exerce même en faveur des moqueurs qui la contestent et l’outragent. Mais l’humanité est engagée dans un « compte à rebours » implacable. Un instant viendra qui sera le dernier, où les promesses si souvent entendues se changeront soudain en réalités. Les événements auront fini par donner raison à l’espérance des enfants de Dieu, pour la confusion des moqueurs et des impies. Alors il sera trop tard pour « venir à la repentance ». C’est maintenant qu’il faut le faire.

Ainsi, l’apôtre a pour but de réveiller la pure intelligence des saints, une intelligence qui vient de Dieu, en leur rappelant ces choses par ses deux épîtres. Ce n’est pas une révélation nouvelle qu’il leur donne, mais il leur rappelle les choses que les saints prophètes de l’Ancien Testament leur avaient dites d’avance au sujet des temps de la fin ainsi que le saint commandement que le Seigneur et Sauveur leur avait donné par ses apôtres, en vue des derniers temps, afin qu’ils fussent sur leurs gardes en présence des temps périlleux de la fin. Ainsi prophètes et apôtres étaient parfaitement d’accord sur le caractère des derniers jours que nous traversons, tandis que c’est précisément le contraire qui est annoncé dans la chrétienté d’aujourd’hui. Pauvre monde trompé par l’ennemi, et prêtant l’oreille à toutes les voix qui lui annoncent une amélioration graduelle de l’état actuel des choses, et de l’état des hommes au milieu de ces circonstances.

Car les gens dont l’apôtre parle se moquaient de la promesse de sa venue autant, sans doute, pour ce qui concernait les saints, car ils parlaient des pères qui s’étaient endormis (v. 4), que pour ce qui concernait le monde. Ils niaient la venue du Seigneur pour ses bien-aimés, et niaient aussi sa venue en jugement sur le monde. Or c’est ce second acte qui constitue le sujet spécial de la seconde épître de Pierre. Mais, dit l’apôtre, le jour du Seigneur, ce second acte de sa venue, quand il viendra, non plus pour enlever les saints à sa rencontre, mais quand il viendra avec eux pour exercer le jugement sur le monde, ce jour, dit-il, viendra comme un voleur. Cela est déclaré quant au protestantisme dégénéré en Apoc. 3:3. C’est le jugement des vivants décrit en Apoc. 19:11-18. Seulement, quand l’apôtre aborde le sujet du jugement, il étend cet événement jusqu’au moment où, après le millénium, dont il ne dit pas même un mot ici, les cieux passeront avec un bruit sifflant et les éléments embrasés seront dissous, et la terre et les œuvres qui sont en elle seront brûlées entièrement.

Rien ne restera de toutes les œuvres que les hommes ont accumulées sur la terre, espérant sans doute qu’il en survivrait quelque témoignage durable. Rien! car le jugement atteindra le tout. Comme explication de cette omission complète du millénium dans ce passage, il est bon de rappeler que ce sujet a été traité en détail comme une révélation spéciale faite à l’apôtre, dans le premier chapitre de cette épître où l’apôtre montre aux chrétiens, auxquels il s’adresse, avec quel soin il leur avait fait connaître, comme témoin oculaire, la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus Christ. Il était ainsi d’autant plus autorisé à rejoindre dans notre passage la venue du Seigneur avec le jour du Seigneur.

Telle est donc notre condition pratique devant une apparence de retardement. La parole de Dieu tout entière prononce à nos oreilles et dans nos cœurs ce mot: salut, et cela est d’autant plus remarquable que cette épître nous parle avec une sainte indignation du caractère des méchants de la fin. Nous nous réjouissons donc d’être en pleine communion avec la pensée du Seigneur. Ici l’apôtre exprime la même communion de pensées sur ce sujet avec le «bien-aimé frère Paul». Ce dernier avait écrit aux Hébreux, à ces mêmes croyants, selon la sagesse qui lui était donnée et ses écrits en général contenaient des choses difficiles à comprendre, tordues par les ignorants et les mal affermis, à leur propre destruction, comme ils le faisaient avec les autres Écritures. Ainsi les écrits de Paul faisaient partie des Écritures, mais il y en avait aussi d’autres, telles que les Évangiles, les Actes, Jacques, Jude, Jean et l’Apocalypse. Ce passage a d’autant plus d’importance qu’il réduit à néant toutes les idées rationalistes sur le prétendu antagonisme entre les deux apôtres Pierre et Paul.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Si le Seigneur tarde :

  • L’autorité de l’Église

Mt 16.19 Je te donnerai les clefs du royaume des cieux: ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. Jn 20.23 Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. Ac 6.4 Et nous, nous continuerons à nous appliquer à la prière et au ministère de la parole. Hb 13.17 Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, car ils veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte; qu’il en soit ainsi, afin qu’ils le fassent avec joie, et non en gémissant, ce qui vous ne serait d’aucun avantage.

  • Voix des prophètes

Mt 13.35 afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par le prophète: J’ouvrirai ma bouche en paraboles, Je publierai des choses cachées depuis la création du monde. Lc 1.70 Comme il l’avait annoncé par la bouche de ses saints prophètes des temps anciens, Ac 3.21 que le ciel doit recevoir jusqu’aux temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes. Jc 5.10 Prenez, mes frères, pour modèles de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. 2 P 3.2 afin que vous vous souveniez des choses annoncées d’avance par les saints prophètes, et du commandement du Seigneur et Sauveur,

  • Jour du Seigneur

Ml 3.23 Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, Avant que le jour de l’Éternel arrive, Ce jour grand et redoutable. 1 Co 5.5 qu’un tel homme soit livré à Satan pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus. 2 Co 1.14 comme vous avez déjà reconnu en partie que nous sommes votre gloire, de même que vous serez aussi la nôtre au jour du Seigneur Jésus. 1 Th 5.2 Car vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. 2 P 3.10 Le jour du Seigneur viendra comme un voleur; en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les oeuvres qu’elle renferme sera consumée.

  • Choses secrètes

Dt 29.29 Les choses cachées sont à l’Éternel, notre Dieu; les choses révélées sont à nous et à nos enfants, à perpétuité, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi.  Pr 25.2 La gloire de Dieu, c’est de cacher les choses; La gloire des rois, c’est de sonder les choses. Dt 12.9 parce que vous n’êtes point encore arrivés dans le lieu de repos et dans l’héritage que l’Éternel, votre Dieu, vous donne. Mc 13.32 Pour ce qui est du jour ou de l’heure, personne ne le sait, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, mais le Père seul. Ap 5.3 Et personne dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, ne put ouvrir le livre ni le regarder. Ap 10.4 Et quand les sept tonnerres eurent fait entendre leurs voix, j’allais écrire; et j’entendis du ciel une voix qui disait: Scelle ce qu’ont dit les sept tonnerres, et ne l’écris pas.

De tout ce qui précède, nous notons que les croyants, sachant ces choses, sont exhortés, à leur tour, à n’être pas entraînés par l’erreur des pervers et à ne pas perdre la fermeté qui les avait caractérisés jusqu’alors. Le moyen de résister et de ne pas rester stationnaires, car la station est déjà un recul, c’était de croître dans deux directions: l° dans la grâce, 2° dans la connaissance de cette chose merveilleuse: la personne de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. C’était ce que David lui-même avait désiré: « J’ai demandé une chose à l’Éternel, je la rechercherai: c’est que j’habite dans la maison de l’Éternel, tous les jours de ma vie, pour voir la beauté de l’Éternel, et pour m’enquérir diligemment de lui dans son temple » (Ps. 27:4). L’apôtre termine par cette précieuse doxologie: « À Lui la gloire, et maintenant et jusqu’au jour d’éternité. Amen! » introduisant ainsi ses frères bien-aimés dans la jouissance des choses éternelles! C’est pourquoi ces dernières exhortations ne sont pas fondées comme les précédentes sur « les très grandes et précieuses promesses » (2 P 1.3-9), mais sur l’instabilité de tout ce qui remplit la scène présente. Faisons quelquefois l’inventaire des biens auxquels nous tenons le plus, en écrivant au-dessous: « toutes ces choses devant donc se dissoudre…». Ainsi serons-nous gardés d’y mettre notre cœur. Combien le fait de savoir ces choses à l’avance devrait nous stimuler à une sainte conduite et à la piété. Rien ne pousse davantage à la séparation du monde et du mal que la pensée du retour imminent du Seigneur. Rien non plus n’incite autant à l’évangélisation, car sa venue marquera la fin de sa patience à salut. Étudions-nous à être trouvés tels que Christ nous veut à son retour (Ph 1.9-11), ayant fait quelque progrès dans la grâce et dans Sa connaissance. L’apôtre a accompli son service; il est prêt maintenant à « déposer sa tente ». Et il nous donne rendez-vous dans ce jour d’éternité que notre foi salue et anticipe, en rendant gloire dès à présent à notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « la parole de vie; la communion avec Dieu et le pardon des péchés par Jésus Christ. »

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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