Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de 1 P 2.1 et suivants. En effet, un enfant qui vient au monde doit bien vite être nourri. C’est pourquoi la Parole de Dieu, après avoir donné la vie, fournit aussi ce qu’il faut pour l’entretenir. Elle est l’«aliment complet» de l’âme, «le pur lait de la Parole» dont Christ est la substance. Si nous avons goûté que le Seigneur est bon, nous ne pourrons plus nous passer de cette divine nourriture (Ps 34.8-10). Après la semence vivante et l’espérance vivante (1 P 1.3-5), nous trouvons ici les pierres vivantes. Elles sont édifiées ensemble sur Celui qui est la tête de l’angle, précieuse à la fois pour Dieu et pour nous qui croyons, afin de constituer une maison spirituelle (Ép 2.19-22). Et toi aussi tu es une de ces pierres, avait dit le Seigneur à Simon Barjonas (Mat 16.13-20). Eh bien, de tels privilèges entraînent des responsabilités correspondantes!

Car ces chrétiens étaient des enfants nouveau-nés. Toutes leurs connaissances judaïques ne jouaient aucun rôle dans la connaissance qu’ils avaient acquise jusqu’à ce jour. Au contraire, ils devaient rejeter tout ce qui les avait caractérisés dans le passé et qui n’avait aucune part dans leur vie nouvelle: «Rejetant toute malice et toute fraude, et l’hypocrisie, et l’envie, et toutes médisances». Ils ne devaient désirer ardemment qu’une chose, la Parole, le «pur lait intellectuel», la pure et complète nourriture des enfants qui viennent de naître. La nouvelle naissance est ici le début normal de la croissance; il n’est pas question, comme en Héb 5.11-12, de ce qu’ils étaient devenus, ayant rétrogradé, au lieu d’avancer vers l’état d’hommes faits (Héb 5.14; 6.1); mais de ce qu’ils étaient à la suite de leur élection.

Cette parole n’était pas un recueil d’ordonnances inefficaces, mais «le pur lait intellectuel» contenant tout l’ensemble de la vérité, sans aucun mélange, sans aucun élément étranger. Chaque passage dans cette Parole parfaite  nourrit l’âme de choses divinement excellentes. Par elle on croît à salut, c’est-à-dire dans la connaissance de ce que le salut comporte, la seule chose, dans l’épître de Pierre, que l’âme d’un chrétien, pèlerin et voyageur ici-bas possède, comme une divine réalité. Pour croître à salut par ce lait intellectuel, une seule chose est indispensable: Il faut avoir «goûté que le Seigneur est bon»; il faut que le cœur et les affections soient engagés à Sa suite.

Dans ce qui précède, l’apôtre avait traité de leur conduite personnelle parmi les nations, puis de leur conduite vis-à-vis des autorités, des hommes en général, et de Dieu lui-même comme témoignage. Après s’être adressé à tous en insistant auprès d’eux sur la crainte de Dieu, il entre dans la question des relations domestiques: serviteurs, femmes, maris. Il adresse ses premières exhortations aux plus humbles, à ceux qui sont asservis, soit comme esclaves, soit comme simples serviteurs. La crainte de Dieu se montrera chez eux en tout premier lieu dans la soumission à leurs maîtres en toute crainte. Et c’est ici, chose précieuse, qu’il développe davantage le caractère de Christ pour leur être en encouragement. Les domestiques voient Dieu à travers leur maître; et cela est d’autant plus important à relever que les maîtres peuvent être fâcheux. Or c’est une grâce spéciale de supporter des afflictions par conscience envers Dieu, quand ces souffrances sont injustes. La grande affaire n’est pas de souffrir, mais de souffrir en faisant le bien. Cela est un sujet de gloire et de louange devant Dieu, car c’est le chemin de Christ. Être serviteur, faire le bien, souffrir parce qu’on le fait, n’est-ce pas son chemin à lui? Aussi ce chemin est digne de louange devant Dieu, car, dit-il; c’est à cela que nous avons été appelés, c’est-à-dire au chemin de Christ.

Or notez que toute l’épître roule sur cette vérité; en sorte que si l’on cherche quel doit être son chemin dans ce monde, la réponse est simplement: Christ. – Christ obéissant, Christ soumis, Christ faisant le bien, Christ souffrant parce qu’il le fait. Nous avons fait ressortir jusqu’ici que le premier caractère de la marche chrétienne est l’obéissance de Jésus Christ, mais, commençant là où l’apôtre nous montre, jusqu’à la fin de l’épître, que la souffrance est inséparable de l’obéissance et qu’elle est pour nous un sujet de gloire parce qu’elle a caractérisé jusqu’au bout notre Sauveur bien-aimé dans son chemin de fidélité et dans son chemin d’amour. C’est, par conséquent, à cela que nous avons été appelés. Christ n’a-t-il pas souffert pour nous, et c’était le salut, mais en même temps il est un modèle qui nous a été donné pour le suivre. D’abord donc Victime inimitable, ensuite Modèle, et qu’apprenons-nous à cette école? Ce modèle est parfait. Lui seul n’a pas commis de péché et il n’y avait que parfaite droiture dans chaque parole de sa bouche.

C’est comme Serviteur qu’il est traité dans tout le passage en question (Ésa 52.13), et comme Celui en qui il n’y avait pas de fraude (Ésa 53.9). La perfection de la souffrance était de souffrir pour ceux qui l’outrageaient et de marcher, à travers tout jusqu’à la croix où il a porté nos péchés, afin qu’en ayant fini avec les péchés par la mort, nous puissions désormais «vivre à la justice», avoir une vie qui n’ait plus que la justice en vue, c’est-à-dire selon l’Ancien Testament, l’absence complète de péché dans nos voies. Cette justice se montre dans notre caractère journalier de serviteurs. C’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris (Ésa 53.5). Tel était le résultat de ses souffrances pour ces Juifs devenus chrétiens. Ils étaient comme des brebis errantes, sans pasteur; Lui était venu pour les rassembler, en se donnant Lui-même pour eux. Maintenant, en devenant chrétiens, ils étaient retournés au Berger et au Surveillant de leurs âmes. Pierre, surveillant lui-même, pouvait bien en parler, lui qui avait entendu de la bouche de Christ, ces paroles: Pais mes brebis!

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Un culte nouveau dans un temple nouveau :

  • Mal ôté

Dt 13.5 Ce prophète ou ce songeur sera puni de mort, car il a parlé de révolte contre l’Éternel, votre Dieu, qui vous a fait sortir du pays d’Égypte et vous a délivrés de la maison de servitude, et il a voulu te détourner de la voie dans laquelle l’Éternel, ton Dieu, t’a ordonné de marcher. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi. Dt 17.7  La main des témoins se lèvera la première sur lui pour le faire mourir, et la main de tout le peuple ensuite. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi.  Jb 22.23 Tu seras rétabli, si tu reviens au Tout Puissant, Si tu éloignes l’iniquité de ta tente. 1 Co 5.13 Pour ceux du dehors, Dieu les juge. Otez le méchant du milieu de vous.

  • Temples spirituels

1 Co 3.16 Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous? 1 Co 6.19 Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes? 2 Co 6.16 Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit: J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. 1 P 2.5 et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus Christ.

  • Pierre angulaire

Ps 118.22 La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l’angle. Mt 21.42 Jésus leur dit: N’avez-vous jamais lu dans les Écritures: La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l’angle; C’est du Seigneur que cela est venu, Et c’est un prodige à nos yeux? Ac 4.11 Jésus est La pierre rejetée par vous qui bâtissez, Et qui est devenue la principale de l’angle. 1 P 2.6 Car il est dit dans l’Écriture: Voici, je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse; Et celui qui croit en elle ne sera point confus.

  • Crainte de Dieu

Esa 8.13 C’est l’Éternel des armées que vous devez sanctifier, C’est lui que vous devez craindre et redouter. Mt 10.28 Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne. 1 P 1.17 Et si vous invoquez comme Père celui qui juge selon l’oeuvre de chacun, sans acception de personnes, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre pèlerinage, 1 P 2.17 Honorez tout le monde; aimez les frères; craignez Dieu; honorez le roi.

De tout ce qui précède, nous notons que le chrétien est invité à respecter l’ordre établi, non par «crainte du gendarme», mais pour le motif le plus grand qui puisse agir sur son cœur: l’amour du Seigneur (Jean 15.9-14). Nous ne sommes esclaves que de Dieu, et c’est Lui qui nous dicte notre attitude vis-à-vis de chacun. Tous les maîtres sont loin d’être «bons et doux»; il en est de pervers. Et notre témoignage aura beaucoup plus de force et de relief devant les seconds que devant les premiers. L’injustice, l’outrage et toutes les formes d’affliction sont pour l’enfant de Dieu des occasions de Le glorifier. Dans ce chemin, quelqu’un nous a devancés: celui qui fut l’Homme de douleurs. Certes, dans l’œuvre de l’expiation Christ n’a eu et n’aura jamais ni compagnons ni imitateurs. «Lui-même – et Lui seul – a porté nos péchés en son corps sur le bois». En revanche, dans sa marche de justice (et par conséquent de souffrance), Il est notre parfait Modèle (1 Jean 2.3-6). La contradiction et la perversité des hommes ne faisaient que mettre en évidence sa patience, sa douceur, son humilité, sa sagesse, son entière confiance en Dieu… traces bénies sur lesquelles nous avons à marcher. Ainsi accomplirons-nous la dernière injonction du Seigneur à Pierre: «Toi, suis-moi» (Jean 21.20-23). Ayant été «appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière», pourrions-nous donner asile dans notre esprit aux convoitises charnelles? Un regard suffit pour les amorcer. Et elles font la guerre à l’âme. Si nous sommes une sainte sacrificature, c’est pour offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu. Si nous Lui sommes un peuple acquis, c’est pour annoncer Ses vertus. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain  “ les devoirs des époux; souffrances et résurrection de Christ.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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